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mardi 20 août 2019

Retour à Kanazawa



Trois ans après mon premier voyage, je reviens dans cette ville côtière, célèbre pour son magnifique jardin, ses lieux culturels et sa haute gastronomie !




C'est encore à regret que je quitte Kyoto, avec à nouveau le sentiment d'un programme inabouti, mais avec une foule de beaux souvenirs engrangés. Au moins j'ai de quoi emplir largement mon prochain voyage.

Et, comme hier, ce matin il tombe des hallebardes. J'espère que mon sac est un peu étanche, une cuvette pleine d'eau s'est formée au cours des deux cents mètres parcourus à l'extérieur. Ensuite j'étais à l'abri, comme toujours sur cet itinéraire.


La gare de Kyoto est un peu triste avec cette luminosité chiche...

Dans le Thunderbird



Ça faisait un bon moment que je n'étais pas remonté dans cet oiseau du tonnerre. D'ailleurs, en parlant de tonnerre...


L'orage insiste, au cas où je n'aurais pas saisi la puissance des éléments hier.


Le trajet s'effectue sous une pluie dense de bout en bout.





Kanazawa



Déjà l'an dernier je voulais revenir à Kanazawa. J'avais adoré son fabuleux jardin, le Korakuen, et cette ville animée m'avait beaucoup plu, il y a quatre ans.

Mais je n'avais pu boucler mon programme ! Deux musées et un temple figurent toujours sur ma liste.

Justement, j'ai vu que pour visiter le Temple des Ninjas, il fallait maintenant réserver. Je compte sur l'office de tourisme pour s'en occuper. Ses efficaces employés m'avaient trouvé, la dernière fois, une place dans un atelier de feuille d'or.

Ça marche comme sur des roulettes. Plus de place aujourd'hui mais je suis inscrit pour demain matin, 10:00. Je repars avec une liasse de plans et d'horaires, comme toujours.

La dame fort aimable m'a aussi prévenu que je pouvais utiliser un bus touristique JR, donc accessible avec le Pass. C'est parfait : pour une fois, je ne loge pas à proximité de la gare et la distance, ajoutée à la pluie, m'effrayait un peu.



Le programme se déroule sans heurt. Le bus me dépose à l'arrêt Owaricho, et je trouve mon ryokan sans difficulté, où on accepte volontiers de garder mon sac. Je peux aller déjeuner l'esprit libre.

Marché Omicho



A Kanazawa, ville proche de la mer, la gastronomie est une affaire sérieuse. Le marché couvert vend les produits phare de la région.



Le crabe est très couru, et très cher !







De mieux en mieux ! Celui du milieu coûte environ 130 € !




Oursins : 6 € la pièce.



Comme la dernière fois, je vois de magnifiques asperges. En été. Je trouve toujours cela bizarre.


L'anguille est un des plats favoris des Japonais. Mais pas pour moi.

Aujourd'hui je trouve des restaurants servant sushis et sashimis. Mais la longue file d'attente me décourage.


Je finis par trouver des places libres dans un restaurant où je découvre deux spécialités : ravioli au calmar séché et ramen au crabe. C'est tout à fait délicieux. Le goût du calmar séché est très puissant !
1630 yens, ce qui s'explique par le coût du crabe.

Sanctuaire Osaki



Le sanctuaire célèbre, c'est l'Oyama, vu la dernière fois. Celui-ci ouvre ses portes également à la lisière du parc du château.


Des komainu, une shimagawa, une fontaine, du rouge... On est en territoire de connaissance.




Autour du château



Le château aussi, je l'ai déjà visité, mais les deux musées m'imposent de faire le tour de la forteresse. Et, dès qu'un château était quelque peu imposant, le parc actuel est immense.




L'opération sculpture de pins est toujours en cours. Il faut de gros moyens. Je suis resté quelques minutes à observer le travail de ces messieurs et j'ai été surpris par leur extrême précision.





Le premier musée de ma liste expose de l'art contemporain. Il occupe un vaste bâtiment circulaire et quelques œuvres sont présentées autour.


Dans cette structure hélicoïdale, on donne au monde la couleur que l'on veut.


D'accord, on est sans doute toujours dans Obon, mais une telle queue en semaine me laisse pantois. Je demande la durée approximative de l'attente, et on me parle d'une heure et demie.

J'abandonne. Je file à mon second musée en traversant un autre sanctuaire.


Celui-ci est extraordinaire ! Ce doit être celui des mauvaises nouvelles...


Je répète que lorsqu'on tire une prédiction funeste, on doit conjurer le mauvais sort en attachant le bout de papier...


Ici la quantité est telle qu'on a pu former un labyrinthe avec.


Je n'en reviens pas qu'en affichant une publicité semblable, le sanctuaire ait autant de clients. Au moins, au précédent, on avait plus de chance de voir un avenir souriant !





Le musée B est donc devenu le musée A. Je le pensais mitoyen du sanctuaire, mais il y a un problème de niveau. Il faut grimper !




Cigale de belle taille. Elle ne fait même pas mine de s'enfuir à mon approche.




Je poursuis la grimpette parmi les vestiges de l'enceinte.




J'arrive au musée préfectoral d'Ishikawa, bardé d'interdictions de photographier.
J'ai tout de même quelques images à présenter.

Je retente le coup au Musée d'art contemporain. Situation inchangée.
J'abandonne pour aujourd'hui. Je vais passer par le quartier des samouraïs à la place, dont j'ai gardé un bon souvenir.



Au passage, un bâtiment officiel où est toujours installée la brasserie Bocuse...


Un arbre vénérable...



Une université centenaire qui semble avoir suivi le modèle britannique...





Je traverse brièvement une zone commerciale.


A Kanazawa, on est très branché Art Contemporain !


Buke Yashiki



Je commence à en avoir visité un certain nombre, de quartiers de samouraïs au Japon, mais celui-ci a une apparence assez unique qui provient de ses murs d'enceinte.


Ce n'est pas vraiment un selfie : je me suis positionné à côté de la porte pour en montrer la hauteur. Et je ne suis pas grand !



Un schéma explique la méthode de construction, avec les pierres en bas qui assurent l'assise, et un mélange à base de cailloux et d'argile pour le corps.


Le mur est surmonté d'un toit afin de protéger l'enduit, fait avec de la boue mélangée avec du sable. Un genre de torchis, dont les propriétés isolantes ont fait leur preuve depuis belle lurette.



Je fais un arrêt dans un magasin de porcelaine Kutani ; logique après les exemplaires admirés au musée !







On voit aussi, sur l'extrémité du mur, la forte inclinaison des parois.



Un centre d'informations expose des estampes qui narrent la vie dans le quartier.


Je réalise que, hormis les armures vues et revues, j'ignore la tenue "normale" du samouraï.






Je ne retrouve pas la beauté des jardins de Chiran, au centre de Kyushu, mais celui-ci me paraît le plus charmant du quartier.




Est-ce qu'une pharmacie exposerait chez nous un aussi beau bonsaï dans sa vitrine ?




Une seule maison. Un jeu de construction  !

Au ryokan



La nuit est tombée d'un coup, et il est temps que je m'installe.


Sur le tatami de ma chambre, thé et biscuit m'attendent.



En fait, j'enchaîne. Ici le dîner est servi en chambre (ah, le room service ici!) et je peux goûter des spécialités locales. Tous les noms m'ont été énumérés et je n' en ai retenu aucun.


Sashimi avec shiso et Wasabi. Formule classique plus la crevette crue, pas si courante.


A gauche, du daikon dont je ne goûte qu'un millimètre cube, et à droite, du crabe très parfumé.


Des poissons dans diverses préparations. Ceux de droite sont séchés et sucrés, la première bouchée est surprenante.


Friture de crevette et un genre de limande. Et, incroyable, tomate, citron et trois morceaux de pommes de terre.


Préparation de poisson et de pâte de sésame, qui me rappelle une spécialité de l'île de Kyushu.


A la télévision, images de routes noyées. Ce n'est même pas un cyclone, alors que le prochain arrive !


Bon appétit !


Des nouvelles des J. O.. Un comité a visité le village olympique.


La météo pour demain : pas de quoi se réjouir !


Pendant ce temps, on s'occupe d'installer mon lit.

Et après : onsen !!!

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