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mardi 13 août 2019

A la découverte de Fukuoka / Hakata


Une des plus grandes villes du Japon, réputée pour sa convivialité et son histoire peu commune, que je n'ai encore jamais visitée...



Commençons par le début de journée.


Dans un Ryokan, le petit-déjeuner est toujours servi ; c'est évidemment la version japonaise qui ne comprend que du salé et notamment du poisson. Je ne peux pas dire que c'est là que va ma préférence, mais je m'améliore et je parviens à tout finir !

En train jusqu'à Hakata




Je repars de la gare de Tsuwano pour un trajet relativement court avec un seul changement.



Cette photo montre la pédale qui sert à faire pivoter les sièges : c'est la raison première de l'espace entre les rangées.


Shin-Yamaguchi, tout le monde descend !


Je retrouve, pour un voyage d'une demi-heure, le Shinkansen Sakura.




Ce n'est pas sur ce segment qu'on voit les plus séduisants paysages du Japon ! La région est franchement industrialisée, mais les rizières se faufilent partout.



Je reconnais cette gare, où j'avais changé l'an dernier, avec ses néons de couleurs primaires.


Me voici à Hakata / Fukuoka. La ville est surtout connue avec son deuxième nom, mais il s'agit de deux villes mitoyennes qui ont fusionné sous l'ère Meïji, et les deux appellations continuent à circuler. 

Une grosse agglomération, 1 700 000 habitants, la principale de l'île de Kyushu, devant Kagoshima et Nagasaki, très réputée pour ses rapports humains chaleureux, et ses nombreuses spécialités culinaires. Capitale (auto-proclamée ?) des pâtes japonaises, entre autres. 

Installation et déjeuner



L'hôtel n'est pas loin, tant mieux ! En tirant mon sac qui s'alourdit, je me répète la nécessité de réserver des logements proches des gares.


Je pose mon sac et c'est reparti. Ici, on est strict sur l'heure du check-in.



Déjeuner



Je me précipite au Yodobashi que j'ai longé, sûr d'y trouver des restaurants de viande. J'ai très envie de bœuf grillé !


Je tombe surtout sur la Taito Station, et ses jeux à pinces. Ici, on convoite des chocolats !




Bon, j'ai trouvé mon bonheur. Plus de riz que de légumes, mais le bœuf de Kyushu sur teppan s'avère extrêmement savoureux.
1820 yens.


Il me faut retraverser la gare, tout ce que j'ai l'intention de visiter se trouve de l'autre côté.



La brumisation est très utilisée dans les zones où on ne peut pas installer de climatiseur.



Sans doute les villes jumelles...

Le Tocho-ji


En revenant de Chine, le moine Kukai n'avait qu'une idée en tête : introduire le bouddhisme ésotérique chez lui, au Japon.


Il fonda ce temple, qui contient le plus grand Bouddha en bois du Japon. Hélas, je ne l'ai pas vu.



Je me console avec cette rare structure hexagonale.


Une pagode aussi, rouge comme celles de Kyoto.



Et quelques tombes des daimyo locaux.



Je me demande si chez nous, même sous vitrine, une antiquité tiendrait longtemps, ainsi exposée en pleine rue.


Je commence par la visite de Machiya, le musée des arts et traditions populaires...


Avant de poursuivre avec le sanctuaire Kushida, le plus populaire de la ville.


Et l'impressionnant centre commercial Canal City n'est pas loin.

Vers le musée d'art



J'ai vérifié les horaires, je ne tombe pas sur le jour de fermeture du musée d'art. C'est ma prochaine destination.



Je constate que la ville est très étendue et qu'une demi-heure de marche, ça ne fait guère avancer sur la carte.


Et aussi qu'on ne cesse de passer des ponts. Deux rivières et la mer, et un grand nombre de canaux. Mais franchement, je ne connais pas de ville nippone sans pont !



Le Hall du Fukuoka Symphony Orchestra



De loin, j'ai cru à une montagne dans la ville, ce qui arrive souvent. En fait, l'arrière de cette énorme structure est un jardin suspendu en terrasses.


De l'intérieur, l'effet est extraordinaire.



J'ai noté la salle de l'orchestre symphonique, dirigé par un sosie de Seiji Ozawa jeune, mais ce centre contient tout plein de choses, comme des boutiques, ô surprise !



La façade principale, plus classique, n'est pas mal non plus.

Vers le musée, suite




Comme je me suis un peu égaré et que Google Maps me délivre péniblement des informations en kanjis, j'ignore quel est ce bâtiment qui semble dater du début du XXe siècle.


Le panneau parle d'un temple millénaire, dessin à l'appui. Il est sans doute reconstruit.




Dans le parc du musée, une animation attire les badauds.


Est-ce à cause de cela ? Contrairement aux renseignements pris, le musée tient porte close. Et moi qui ai fait tout ce chemin !


Akarenga



Mon plan B, c'est un centre culturel ("with fabulous exhibitions", s'est enthousiasmée la charmante demoiselle de l'office de tourisme) .


Le centre occupe un vénérable bâtiment du XIXe siècle, créé par Tatsuno Kingo, l'architecte de la gare de Tokyo.


En dépit des promesses, ce centre est également fermé, "for construction ". Je joue de malchance.


Nakasu



Tant pis. Le plan indique une série de temples, j'aurai le temps de les voir avant que le soleil ne s'effondre à l'horizon.
Il se couche tôt et prestement, et l'éclairage public ne risque d'éblouir personne, au Japon.




Je recopie mot à mot les informations lues, qui me laissent perplexe : "Lors de la construction du château de Fukuoka, le sanctuaire fut délocalisé sur le lieu actuel, maudit depuis Imaizumi."

A vous aussi, ça la baille belle ?





Encore un pont !


Hakata-za



La grande scène théâtrale de Fukuoka propose une comédie musicale adaptée de Little Women, Les Quatre Filles du Dr March.




Pause café chez Caffè Veloce, merveilleusement climatisé !


Temples et sanctuaires



J'enchaîne ces lieux religieux en me fiant davantage aux toits qu'au plan ou à Google Maps.

Il y en a plus que sur ces deux références, si bien que je ne parviens pas à les identifier !




Belles portes, toitures majestueuses, des jardins parfois gracieux. Le contrat est rempli.



















Je retrouve la grande avenue, alors que les rayons du soleil deviennent obliques. Il est temps de rentrer.



Dîner : Motsunabe





Comme je l'ai dit, les spécialités ne manquent pas ici.


Dans tout le Japon, on prépare des nabe, des sortes de pot-au-feu.


Celui de Hakata se cuisine avec des tripes de bœuf, du chou, de la ciboule, de l'ail, dans un bouillon bœuf /soja.

Très délectable et étonnamment léger. Avec le demi de bière (presque aussi cher que le plat), 2170 yens.

Hotel the b




J'arrive enfin à l'hôtel.




Je peux m'installer dans la chambre. Pas immense, mais très bien équipée. Et, j'ai oublié de le mentionner, une machine à expresso est gratuitement à disposition dans le hall.

Au boulot ! Cet article est le neuvième de la soirée.

Je suis exténué, mais j'ai rattrapé mon retard. 

4 commentaires:

  1. Great tour of this city of rivers! The last temples are so inspiring!
    Outstanding post.
    Annie

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    it has pretty much the same page layout and design.
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    Sam

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