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mercredi 21 août 2019

Kanazawa - Yokohama




Après cette matinée passée avec le Myoryu-ji, le "temple des Ninjas", et les autres du quartier de Teramachi, il est maintenant 13:00 et il serait temps de chercher à déjeuner, mon emploi du temps devenant très serré ensuite. Incroyable, mais malgré ce temple très visité, je ne trouve pas un point de restauration dans le quartier. Il me faut me replier de l'autre côté de la rivière.





J'ai tout de suite l'impression d'avoir changé d'époque. J'ai l'impression que c'est dans le quartier des divertissements que je suis tombé. Big Echo, écrit sur la bannière rouge, est une chaîne connue de pachinko, ces salles de machines à sous.


Et, de l'autre côté de l'avenue, un autre des grands plaisirs nationaux...


Mais voici un depato, un grand magasin. Ce sont des endroits où on est sûr de trouver des restaurants.

Celui-ci, en outre, appâte le client avec des photos de crudités ! Je me précipite.


Au passage, je jette un oeil dans les rayons. Le français a toujours la cote ici !



Les kimonos aussi. Mais, comme je le répète à chaque voyage, cela réclame un budget conséquent.


1438 €, au cours du jour. Et ce n'est rien. On en voit à Kyoto qui coûtent vingt fois plus.


Déjeuner chez Salvatore



Il se trouve que le restaurant en question est italien, équipé d'un four à pizza ! Ce n'est pas dans mes habitudes de manger des plats occidentaux en Asie mais je vais déroger exceptionnellement à mes principes.

J'opte pour la formule du jour, sans trop savoir à qui m'attendre. En entrée, j'ai les crudités promises, plus des pommes de terre poêlées (mais froides), du taro en sauce tomate, des beignets de courgettes au miso.


La soupe, justement, n'est ni au miso ni au dashi, mais au maïs avec une touche de citron. Je ne raffole guère des grains de maïs, mais la soupe et le pain sont deux versions où je le mange volontiers.




Et voici la pizza ! Deux morceaux différents. La pâte est assez réussie, très fine et croustillante, mais le fromage n'a malheureusement aucun goût.


Je pensais avoir fini mais non ! Voilà un plat de linguine au crabe, le crustacé vedette de Kanazawa. Le crabe est excellent, je ne regrette pas .

1530 yens pour ce repas très  vaguement italien, jus d'orange et café compris. C'est très raisonnable, car la pizza est un plat de luxe ici ; en général elle est proposée à 2000 yens minimum.


Derniers moments à Kanazawa



La pluie ne fait pas mine de diminuer aussi je limite les photos. Après l'aire des plaisirs, celle de la mode dans un quartier où s'affichent les grandes marques internationales.


Je ne sais combien il y a d'enseignes Vuitton au Japon ! Je parierai volontiers qu'elles sont plus nombreuses qu'en France.
Vive vitrine colorée sur le thème des dream-catchers, me semble-t-il.



On voit ici des efforts architecturaux pour relever le niveau des immeubles, souvent très basique, avec des lignes plus travaillées. La courbe dans les buildings, ce n'est pas si fréquent.


Le sanctuaire Oyama, le plus connu de Kanazawa, avec sa tour inattendue.


Ceux qui me lisent régulièrement auront tout de suite reconnu les boules de fil, autrefois jouet pour les enfants, devenues des créations artistiques. Le prix a accompagné ce changement de catégorie.



Je file vers le ryokan récupérer mes bagages et je n'ai pas vraiment le temps de poursuivre mes visites. Mais j'aurais bien traversé le boulevard sinon pour aller voir ce sanctuaire, cerné par des immeubles sans aucun attrait.


Les réparations semblent inévitables. Je pense que, vu le prix du bois (j'avais été effaré, à Takayama), la restauration d'une maison ancienne est réservée à des catégories aisées.



J'atteins le ryokan, où on me remet très aimablement mon sac, en me souhaitant bon voyage et compagnie. J'entends même le sayonara si rare au Japon.

Juste quand je ressors, la pluie se met soudain à tripler de violence. Ça ne fait guère mon affaire. Tant pis, je vais prendre le bus pour la gare.

D'une gare à l'autre



Décidément, j'arrive et je repars de cette ville avec une pluie battante.





Mon pass de train s'arrête aujourd'hui. Dernier voyage en Shinkansen donc.


C'est toujours la même rengaine : il pleut...



Je traverse Nagano, ville où furent organisés des Jeux Olympiques en 1998. Et qui abrite un temple célèbre, le Zenko-ji, but d'un grand pèlerinage.



Même dans cette partie centrale, la météo refuse de s'améliorer. Les écharpes de nuages continuent à nimber les chaînes montagneuses.




Le train retrouve les grandes villes. Saitama, un million et demi d'habitants...



Finalement nous arrivons à Tokyo. Je suis sur le pied de guerre, prêt à descendre. La gare est immense et je n'ai que dix minutes avant mon prochain train.


En fait, comme je connaissais déjà le numéro du quai, c'est assez facile. Je me retrouve dans une version locale du RER bien bourrée avec tous les travailleurs qui rentrent chez eux. Debout et compressé sur tout le trajet.


Je débarque finalement à Tsurumi, petite gare de l'agglomération continue Tokyo-Yokohama, que je commence à bien connaître puisque c'est mon troisième séjour ici.


La gare comporte le coutumier centre commercial, où je fais en général mes derniers achats avant de partir.

Installation au Best Western



Troisième séjour également dans cet hôtel, devenu le Best Western où je serai descendu le plus souvent.

Accueil professionnel et efficace avec un réceptionniste qui se permet une plaisanterie, fait rarissime ! Je pense que c'est parce que je suis un "gaijin", le formalisme des relations sociales est trop fort pour qu'il se comporte ainsi avec un Japonais.



Business hotel, on connait les avantages (wifi, équipement, literie confortable) et l'inconvénient principal, la taille de la chambre !


Petit déjeuner et déjeuner copieux aujourd'hui, je peux sauter le dîner sans risque. Ca tombe bien, j'arrive à me maintenir à jour dans mes publications.

2 commentaires:

  1. A pleasure to follow your day and your discoveries!
    Outstanding blog with amazing pictures.
    Jenna

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