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vendredi 2 août 2019

Kobe : Centre-ville et port


Rien ne se passe jamais comme prévu... Mais je vais faire de nombreuses découvertes !




Petit déjeuner en yukata, pour bien commencer la journée !


Je m'empresse d'aller photographier le coq, comme on me l'a demandé. Je lui trouve un air de girouette française ! C'est peut-être une importation coloniale.


Au programme tout d'abord, un shotengai qui semble réputé. Je ne vois pas en quoi il se distinguerait des autres... Je fais un tour dans cette galerie couverte.




Elle a même sa plaque personnalisée !



Kobe se veut une ville d'art. Des statues scrutent le chaland un peu partout dans la ville.


On traverse la rue, et la galerie reprend de l'autre côté.


Il fait de nouveau une chaleur de four à céramique. Je fais une pause café dans ma chaîne favorite, pour me remettre à grand coup de climatisation.



Je n'ai pas mis le pied au carrefour de Shibuya cette année, cependant je peux en montrer un en croix.


Et de nouveau, la galerie reprend après la rue.



Je me lance ensuite dans le quartier chinois de Nankinmachi, et j'en profite pour déjeuner. Si vous souhaitez le détail, tout est là.


Ici, ce n'est pas que du franponais. On joue la carte française à fond, avec même le garçon à la baguette de pain de Willy Ronis.

Le port



Raison d'être originelle de la ville de Kobe, le port lui a permis de devenir une ville importante sur l'échiquier nippon et a assuré le développement d'une des plus célèbres industries japonaises. Impensable que je quitte Kobe sans y avoir posé le pied (que je n'ai guère marin, hélas).


Le Mémorial du tremblement de terre



Je me rappelle bien cette catastrophe, même si j'aurais été incapable de la dater. Le 17 janvier 1995, la ville fut secouée par un séisme d'une magnitude de 7,2. Il détruisit 120 000 constructions, tua plus de 6 000 personnes. Presque 50 000 furent gravement blessées,  7 000 bâtiments brûlèrent dans l'incendie qui s'était déclaré. Les polders du port furent entièrement détruits. En fait, la faille sous la ville de Kobe était inconnue et personne n'était préparé à l'éventualité d'un séisme.

Le mémorial me semble évoquer à la fois cette faille et les fissures dans les constructions. C'est sobre, en tout cas.


Juste derrière, les autorités ont eu l'idée pertinente de conserver un morceau de route en l'état. Un paysage de cauchemar.


Les piliers exposent des photos prises juste après le séisme.




Meriken



Cette partie de Harborland, la zone portuaire, comporte plusieurs points attractifs. Le Musée maritime occupe ce bâtiment qui évoque un voilier.


Pas de grande ville japonaise sans sa tour ! Comme toujours, elle sert à la fois pour les télécommunications et de point d'observation. Haute de 108 m, elle date de 1963. Je crois que sa forme est une hyperboloïde (à vérifier).


Cette structure-là me ferait penser à une jonque. Au fond, l'inévitable grande roue tourne lentement. il faudrait me payer pour que je grimpe dans cette serre en plein soleil !


Vu de devant, le Musée maritime me semble plus évoquer un temple qu'un bateau.







Kobe, la ville des mariages, je l'avais rappelé dans l'article d'hier...

Fish Dance




Cette danse du poisson est le fruit d'un travail à quatre mains. C'est l'architecte Frank Gehry, l'auteur de la Maison Dansante de Prague et de la future tour de la Fondation Luma à Arles, qui a conçu cette ingénieuse sculpture, et sa réalisation a été supervisée par Tadeo Ando, fameux architecte japonais.

La sculpture de 22 m de haut représente une carpe Koi en train de se retourner, d'où le nom du poisson dansant. Le mouvement est une des clefs du travail de Gehry.


La sculpture me paraît d'un stupéfiant réalisme mais lorsque je 'en approche, je constate qu'elle est faite à partir de grillage !

Eagle and Salmon




A l'occasion des vingt ans de jumelage avec Kobe, Seattle a offert cette œuvre du sculpteur Lawney Reyes. L'aigle est un pygargue, l'oiseau totem des Etats-Unis, et le saumon représente la ville de Seattle.


Un peu plus loin, un jizo veille..


Dans le centre-ville


Mon projet est d'aller visiter le Musée municipal qui raconte l'histoire de la ville. J'ai consulté le site et j'y ai vu des pièces bien intéressantes. je me replie donc vers le centre. Avec plaisir, car j'y trouve enfin un peu d'ombre !


Quand on a pu, on a toujours tenté de préserver des bâtiments portuaires.



Membres filiformes à la Giacometti, toutefois là s'arrête la comparaison.



Les signes extérieurs de richesse sont tous là.


Daimaru, c'est une fameuse chaîne de grands magasins, tendance luxe. Les premiers étaient des boutiques de textiles, mais au XVIIIe siècle. C'est une des enseignes les plus anciennes (à répéter dix fois rapidement !) au monde. Sous sa forme actuelle, elle ne date cependant que de 1920.



Un petit sanctuaire



Le sanctuaire de Sannomiya n'est pas un des grands de Kyoto, mais il est tout mignon au milieu des arbres ; je fais le tour.


Un sanctuaire shintoïste, minuscule, bien entretenu. Charmant.

Arbre aux prédictions négatives ; si on a tiré un message de mauvais augure, il faut s'en débarrasser en le nouant à un fil ou à un arbre.



Ce sont des balles de céréales pour le saké ; pas parce que le sanctuaire s'est métamorphosé en auberge, mais parce que c'est une offrande de prix traditionnelle.


Daimaru, de l'autre côté.



Des plantes (et pas ridicules !) dans la vitrine, quelle bonne idée !



Très représenté à Kobe, c'est le troisième point de vente que je vois !



J'ai apprécié cette utilisation décorative des fenêtres dans la tour de Docomo, un des principaux opérateurs de télécommunications japonais.

Bon, manque de chance ! Le musée est fermé pour rénovation jusqu'en 2019. Je n'ai rien vu sur le site ! Que faire ?

Je retourne au Musée maritime, tant pis.



Finalement, j'ai deux musées pour le prix d'un. J'ai appris dans les deux, mais celui sur Kawasaki (Good Times) m'a davantage passionné que le Musée maritime proprement dit.



Je reviens, une fois encore, vers le centre-ville, mais en poursuivant vers le port. Peine perdue, j'espérais apercevoir l'île du port mais elle reste dissimulée par la route à deux étages et les nombreuses constructions élevées.



Heureusement, les passerelles résolvent le problème du franchissement des voies.

Higashi Yuenchi 




Une Flower Clock ! Ce n'est pas la première que je vois au Japon. Le parc verdoyant se nomme Higashi Yuenchi.




Ces arbres-là m'interpellent, avec leur feuilles effilées, leurs cônes et leurs troncs. Cyprès chauve de Virginie (Taxodium distichum) ? Si un spécialiste me lit un jour, je serai heureux d'avoir son avis.




Décoration sympathique. Une bonne idée, non ? Une boutique à Kyoto vend ce genre de boules pour faire pousser des fougères, du lierre..


Comme à Vienne ! S'il avait su qu'il aurait un jour les honneurs de Kobe !


La façade fabrique une séduisante œuvre. Il y a du Vieira da Silva là-dedans...



Tout à coup, je tombe avec le torrent de salarymen qui se déverse vers la gare. Il est temps de manger !


J'ai envie de donburi, et je cherche un peu avant d'en dénicher. Je scrute les vitrines garnies de reproductions en plastique, toujours admiratif devant le réalisme de ces créations. J'ai déjà vu des boutiques qui en vendaient et c'est onéreux. Du véritable artisanat où tout est monté à la main.

Dîner : donburi



J'ai trouvé mon bonheur !




871 yens pour ce bol de riz avec un œuf mi-cuit et des morceaux de porc, surmonté de ciboule et d'algues. En prime, soupe miso et tsukemono. Il est cuit à la perfection, je le savoure !

7 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. I was captured by this road after the huge earthquake!
    Kobe looks a captivating city.
    Great post.
    Annie

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    1. It is a very powerful picture of the famous earthquake. A good idea to keep this broken road after it.

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  3. J’ai adoré cette ville j’y suis allé plusieurs fois mon garçon y habite depuis 12 ans et j’ai un petit fils, c’est une ville merveilleuse surtout du temps des sakoura au début du printemps . Que de richesse Kobe selon l’Unesco la ville de la mode plus que paris ,Londre, Italie dans le cartier de la mode tout les grand y sont . Si vous avez la chance d’y aller go

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    1. Merci beaucoup pour ce chaleureux commentaire ! Je n'ai jamais eu la chance de voyager au Japon en période de Sakura et je le regrette bien !

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  4. J’ai donné mes impressions sur Kobe et j’étais dans le conte.de yogo j’ai
    visiter le château D’ymigi excusez moi pour l’orthographe pays merveilleux
    kioto aussi magnifique

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    1. Je suis bien de votre avis. J'adore Kyoto moi aussi !

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