Translate

mardi 20 août 2019

Kanazawa : Musée préfectoral d'Ishikawa




Ce musée de Kanazawa fait tourner ses collections au sein d'expositions temporaires ; il en présente, en outre, une que je ne vais pas voir, Renoir et Lalique. L'affiche de l'exposition, des personnages de Renoir en rose fluo, ne m'attire guère.
Je prends donc le billet simple à 360 yens pour les expositions de la collection.



J'en vois toute une série, de taille assez réduite, souvent bien intéressantes : les trésors du clan Maeda, les arts du bois dans la région d'Ishikawa, peinture contemporaine qui montre la diversité de styles et de technique, l'équipement du samouraï, plus une très sympathique présentation qui invite à une rencontre parents/enfants autour de quelques oeuvres. Malheureusement, les photos y sont interdites et le site du musée ne montre pas d'image.


Kimonos modernes


Je ne sais pas vraiment si ce sont des artistes réputés qui en sont les auteurs, mais c'est certain qu'il s'agit d'un vrai support d'expression.









Le portrait ancien


A force de voir ces kakemonos avec les mêmes portraits de Tokugawa Ieyasu, on finit par oublier la variété du portrait japonais. On mesure bien qu'il y a un code à respecter, mais les artistes s'épanouissent à l'intérieur de ces contraintes.












Porcelaines Kutani



Au XVIIe siècle, un petit village de la région, Kutani, se rendit célèbre en fabriquant des porcelaine caractéristiques par les couleurs ; sont superposées cinq couches, indigo, violet, vert, rouge et jaune, et c'est cet assortiment de couleurs qui permet de les reconnaître.


Là encore, l'étroitesse de la palette ne fut pas un frein à la créativité, qui s'exprima en jouant autant que possible sur les autres paramètres, la bordure ou son absence, etc...


Les grandes pièces présentées datent de ces premières décennies, mais la vraie célébrité est arrivée avec l'Exposition Universelle de 1873. Plus je vois de références à cette date et plus j'ai l'impression que c'est vraiment à ce moment-là que le Japon se fit connaître et déclencha cet engouement incroyable pour un pays mystérieux et inconnu, entre Eldorado et Atlantide.


Plusieurs porcelaines de Kutani furent donc présentées et, à la suite, elles furent importées en France pendant quelques décennies, les fameuses porcelaines japonaises. Ce succès entraîna le marché d'autres régions de porcelaine.



Les porcelaines de Kutani existent toujours et je connais au moins quatre points de vente à Kanazawa.


Ce couple de faisans est signé, Nonomura Ninsei, et il date aussi du XVIIe siècle.


Les orifices sur le dos montrent qu'il s'agit d'encensoirs.


La richesse de la décoration et la vivacité des couleurs proviennent de l'emploi d'une couche d'émail brillant. Deux magnifiques pièces. Je veux bien en prendre une chez moi s'ils n'ont plus de place pour les exposer.




A la boutique du musée.


Le café du musée est en fait une pâtisserie où la cuisine est ouverte. Les macarons y sont magnifiques !





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un grand merci de prendre le temps de laisser un commentaire. Je promets de le lire aussi vite que possible.
N'hésitez pas à signer votre message, ce sera encore mieux : je n'ai AUCUN moyen de connaître votre nom, votre e-mail, ou votre blog.
Si vous préférez que vos coordonnées n'apparaissent pas, mais que je vous réponde en privé, utilisez le formulaire de contact, accessible sur la version web du blog.