Kyoto : Ginkaku-ji

J'ai déjà visité ce temple, un des célèbres du circuit touristique courant, ce qui explique la soudaine apparition de touristes multiples. Ma seconde visite me le montre sous un tout autre aspect.

Je ne vais pas reprendre mon commentaire, on peut trouver le détail dans mon ancien article sur ce Ginkaku-ji.

Pour faire bref, un shogun voulait rivaliser avec son grand-père qui avait édifié le Kinkaku-ji, le Pavillon d'or (encore plus célèbre), en réalisant un pavillon d'argent ; mais la guerre réduisit subitement les fonds et les feuilles d'argent ne furent jamais acquises. Malgré tout, le nom est resté, une bonne blague !

Ce temple n'est pas célèbre pour ce projet jamais réalisé, ni pour les belles peintures de l'intérieur (on paie 500 yens, mais on ne fait que se promener à l'extérieur), mais pour des jardins secs très impressionnants.

Et, effectivement, à ma première visite, j'avais été saisi par l'impression de puissance et d'énergie qui se dégageait de ces tas de sable qui évoquent une montagne au bord de la mer ; c'est en fait plus compliqué, je simplifie.

Cette fois, je ne sais pas si c'est la pluie forte due au cyclone passé pas loin et qui a abîmé la belle régularité des lignes, ou si c'est simplement que l'effet de surprise ne fonctionne qu'une fois, mais ce jardin sec ne m'impressionne plus autant.

Le cône tronqué qui symbolise la montagne me fait toujours penser à un volcan.

C'est derrière cette porte que se dissimulent les fameuses peintures. Ici c'est le reflet du jardin !

En fait, je suis beaucoup plus sensible aujourd'hui à la beauté du "vrai" jardin, à sa palette de verts.

Les petites mares m'enchantent, cette fois.

Il y a énormément de monde ici. Mais comme on est limité à un itinéraire unique et balisé, on peut faire ses photos tranquillement sans avoir quelqu'un devant. On est simplement à côté des autres !

Et je dois aussi avouer qu'aujourd'hui je suis séduit par ces tapis de mousse.

Petit coin de bambouseraie.

Le Ginkaku-ji est tout de même situé à l'écart de la ville. Même en prenant de la hauteur, on n'aperçoit pas le centre !

Cette ombre prouve que je visite le temple assez tard, puisqu'il va bientôt fermer. C'est la bonne heure, quand le soleil baisse ! C'est vraiment dommage que les temples ferment au moment où on prend les meilleures photos.

En tout cas, comme ce temple-ci ferme un peu plus tard (dernier billet vendu à 17:00), il ne faut pas hésiter à en profiter pour le caser en fin de circuit de temples.