Déjà, l'an dernier, j'avais essayé de venir à Kochi pendant le grand Yosakoi Matsuri, ce festival de yosakoi qui dure quatre jours et qui attire une foule inimaginable. N'y étant pas parvenu, je m'étais rabattu sur l'Uraja d'Okayama, et je m'y étais régalé. Cette année, je suis dans la place !
Membres de groupes de yosakoi et spectateurs convergent tous vers le même lieu.
Aujourd'hui, c'est l'ouverture du festival, gratuit, sur une place nommée Central Park.
Certains sont venus en début d'après-midi garder leur place et c'est difficile de se positionner correctement. Je suis d'abord debout, sur le côté, puis au fur et à mesure des départs, je vais me recentrer un peu et être assis, ce qui ne garantira pas une meilleure visibilité d'ailleurs.
Le yosakoi, c'est un peu comme l'uraja, une danse synchronisée sur une musique globalement très rythmée. On en pratique partout dans le monde et la première partie, discours et cérémonie, salue aussi les groupes étrangers qui sont présents (Londres, Prague, Budapest...). Son signe distinctif est un instrument en bois, comme un cliquet, qui claque lorsqu'on l'a gîte. Il est obligatoire pour que le groupe déclare faire du yosakoi, mais il est visible que certains l'ont davantage intégré que d'autres dans leur chorégraphie.
Signe de ce souci de présence sur la scène internationale, tout est écrit en anglais...
On a fait venir une vedette nationale, dont la présence ravit le public. J'ignore son identité.
Et c'est parti ! Pendant quatre jours vont s'affronter des milliers de danseurs, les groupes - nombreux - étant énormes ; certains dépassent les deux cents danseurs !
Le mieux, c'est encore de voir tout cela en vidéo. C'est long à charger, raison pour laquelle cet article paraît en retard. Et je n'arriverai pas à finir ce soir !
Je pars pour ne pas manquer le feu d'artifice sur la rivière, absolument grandiose selon l'avis général. Mais j'ai prévu de voir encore quelques groupes demain matin !
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