Pour 800 yens, on peut visiter ce beau musée très calme, un peu dissimulé dans le nombre de bâtiments du Shokoku-ji. Ils ne doivent pas recevoir des touristes occidentaux tous les jours !
Et ils ne font rien pour, car aucun cartel n'utilise nos caractères, les romaji, tout est écrit en japonais, y compris les dates. Je sais lire les chiffres mais il me faut les chercher à chaque fois dans une page. J'ai abandonné.
C'est dommage car le musée expose des œuvres vraiment remarquables, particulièrement une riche collection de paravents exceptionnels. J'ai pu obtenir quelques informations de la très aimable dame de la billetterie, qui ne parle hélas que deux mots d'anglais.
Les objets exposés proviennent des collections de trois temples, le Shokoku-ji évidemment, le Gingaku-ji et le Kinkaku-ji. Les paravents, plus précisément, vont du XIe siècle au XIXe. Je suppose, mais rien n'est sûr, que celui avec les touffes d'herbe est le plus ancien, et celui avec les enfants me paraît le plus récent.
Plusieurs styles sont illustrés : la narration, parfois cocasse, la description, souvent poétique, le portrait même.
La vie dans un milieu aisé, illustration bourrée de détails.
Paravent de touffes d'herbe. Sublime.
Des enfants espiègles dans leur quotidien : ils jouent, s'instruisent, se disputent ! Un régal.
Les musées japonais savent toujours exploiter l'environnement.
Dans la galerie, se succèdent des réalisations contemporaines.
Une grande procession, racontée avec minutie.
Quelques pièces laquées viennent interrompre la série de peintures.
Dames et seigneurs dans leurs appartements sur ce magnifique rouleau.
L'hiver, la neige. Magnifique épure.
Le quotidien à la campagne, avec un certain humour dans la représentation de ces personnages goguenards.
Une peinture très détaillée, bourrée de vie !
Adorable céramique !
Un faux jardin sec, en béton, ce qui est un peu dommage, se niche entre deux salles du musée.
Que de merveilles ! Merci pour cette découverte d'un musée inconnu.
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