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jeudi 1 août 2019

Kobe : Sakanoue-no-Ijinkan, une villa coloniale chinoise (Kitano)



L'ultime villa à mon programme est cette fois pleine d'objets chinois. En fait, c'est dans ce Sakanoue-no-Ijinkan que s'établit le Consulat de Chine. A l'intérieur, ce sont les dynasties Ming et Qing qui sont représentées.




Une petite cour sobre accueille le visiteur avec élégance.



A l'entrée, point de gardiens grimaçants comme dans Yamate 8 Ban-kan mais deux Chi Shuki Fu, des créatures légendaires à la tête de dragon et au corps de tortue. En Chine, ils protègent l'esprit des ancêtres et diffusent leur bienveillance sur la maison.



Des animaux et vases de jade sont incrustés dans une porte garnie d'incrustations en jade. Ca fait de l'effet.



Je pense qu'elle a été déplacée mais cette porte ciselée semble l'œuvre d'un artisan émérite.



On ne peut guère s'approcher, donc encore moins lire les étiquettes. Je zoome sans en apprendre davantage. Dommage, c'est ici que les pièces me paraissent les plus intéressantes.


La dynastie Ming va du XIVe au XVIIe et les Qing suivent jusqu'au dernier empereur de Chine (début du XXe siècle), et la documentation ne parlait que de ces deux périodes. Pourtant ce char me paraît bien plus ancien.



Dans un ensemble chargé et très disparates, je repère pourtant de belles statues.


Le contre-jour dévalorise ma photo mais j'ai trouvé beaucoup de charme à ce jeune Bouddha (sur le lotus, avec la feuille derrière, je ne pense pas me tromper).



Une paire de délicates statues de bois.


Un autre Bouddha, cette fois debout, avec une expression rêveuse très réussie. Le travail sur la main est très minutieux pour mettre le mudra en évidence.


Tant pis pour le reflet ! Peinture sur papier Qing traditionnelle, avec toujours de la belle ouvrage dans les détails. L'artiste a su donner une impression de bienveillance sans ôter à la puissance de mise dans ces portraits. Cela dit, il s'agissait peut-être d'un chef sanguinaire !




Même dans le Consulat de Chine, on avait opté pour la salle de bain occidentale.


Le grand salon présente une série de céramiques, Qing a priori. J'ai repéré une magnifique coupe céladon, sans doute Ming, mais impossible de la photographier ; les reflets détournaient l'attention de l'appareil.




C'est difficile de la voir, mais sur le bureau du consul trône une machine à écrire !



Une chambre avec son lit à rideaux ; comme en Europe, ils jouaient un rôle d'isolant mais servaient aussi de moustiquaire.



J'opterai pour un travail beaucoup plus récent ; cette encre ressemble beaucoup à ce que vendent aux touristes les boutiques d'art en Chine ! Mais elle est réussie, avec le minimalisme qui rend cet art si séduisant.


2 commentaires:

  1. Many items of great interest in this ancient consulate. Beautiful statues!
    An amazing post.
    Annie

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