Après les Cyclades et Mycènes, et la première salve de sculptures, la suite avec de nouvelles splendeurs !
Le bandeau dans les cheveux a permis de reconnaître ici un athlète. C'est une copie d'une statue fameuse, le Diadoumenos de Polyclète.
Cette Aphrodite pudique fut restaurée par Canova (cou, tête et bras droit). Magnifique résultat.
Tout est remarquable dans cette femme participant à des funérailles. L'expression, la variété des plissés, le rendu des étoffes...
Une presque jumelle, mais je préfère la première !
La statue en bronze du cavalier fut victime d'un naufrage au Cap Artemision et c'était un puzzle en trois dimensions... Le résultat est remarquable de puissance, de fougue. On sent la vitesse. C'est vrai qu'on sculptait beaucoup de chevaux en Grèce, mais quelle maîtrise dans le réalisme !
Jeune homme représenté en Hermès. Pas de petasos (je vous renvoie au précédent article si vous ignorez ce mot, comme moi tout récemment) mais il y avait autrefois un caducée qui a disparu..
Une Néréide chevauchant un animal aujourd'hui décapité, provenant du temple d'Asclépios à Epidaure.
Reprise d'une statue de Kephisodotos (inconnu dans mes listes, celui-là !), une femme mûre à la belle expression douce et mélancolique.
Décidément, ces stèles funéraires, c'est un régal d'expressivité, avec des visages toujours justes et sans excès. J'aime beaucoup la tendresse de ce geste de la main.
Le jeune athlète est pleuré par un homme âgé comme par l'enfant qui tient encore le strigile, l'outil qui servait à racler la crasse et la sueur.
Les jeux de ballon ne datent pas d'hier...
C'est rare qu'on voie le geste d'essuyer une larme, généralement c'est davantage la tristesse qui est évoquée.
Cet objet funéraire se nomme "lebes-kalpe", mot composé qui désigne apparemment les deux parties de l'ensemble.
Groupe travaillé avec beaucoup de soin. La tête de la femme assise est particulièrement belle !
Cette fois, ce n'est pas seulement une stèle, mais un naiskos, une structure évoquant une petite chapelle.
Pour représenter un jeune soldat athénien mort au combat, l'artiste l'a inséré dans un naiskos et l'a saisi en plein mouvement. C'est très impressionnant.
Encore une statue d'athlète, découverte en mer près de Marathon (siège d'une fameuse bataille autant que nom d'une non moins célèbre course).
Cette somptueuse statue, également pleine de vie, fut perdue lors du naufrage d'Anticythère. Le geste a fait penser à Persée avec la tête de Méduse mais il s'agirait plus probablement (je suis bien d'accord !) d'une pomme, ce qui aiguillerait donc l'identification vers Pâris.
Ce serait l’œuvre du sculpteur Ephranor, encore un inconnu pour moi.
Les yeux insérés, c'est toujours un supplément d'animation et de réalisme. Troublant, même.
Belle tête féminine, qu'on pense celle d'Hygeia, la fille d'Asclépios.
On présume qu'il s'agit du portrait de Satyros d'Elis, un lutteur star à l'époque. Il porte aux cheveux le kotinos, la couronne d'olivier décernée aux vainqueurs des J.O. à Olympie.
La déesse de la justice, Themis.
Cette statue de la princesse Aristonoe me semble extraordinairement animée pour un portrait officiel.
Un masque de théâtre. D'accord avec ma copine Françoise, nous avons décidé qu'il s'agissait de Grincheux !
Un vigoureux Poseidon découvert à Milos.
Ca a l'air mimi comme tout, mais Aphrodite se protège tout de même des avances bien nettes du dieu Pan. Son fils Eros repousse le gêneur, mais sans grande conviction semble-t-il. #Metoo Aphrodite.
Sculpteur inconnu, mais sans doute un grand. Le regard de cette tête (et pas seulement, tout le visage est expressif) m'a vraiment happé.
Le panonceau m'apprend que les défunts (le frère et la sœur, à gauche) servent le culte d'Isis, et que cela se voit à leurs attributs. Mais j'aimerais bien savoir lesquels... Le panier et le parchemin, ça me semble insuffisant...
Splendide portrait du jeune Auguste.
Une salle où se multiplient curieusement les têtes d'Hadrien, l'empereur romain fou d'Athènes, qui restaura ses monuments et fit construire une vaste bibliothèque.
Jeune homme vêtu d'un himation, statue romaine.
Une Ménade endormie. Sans doute cette prêtresse de Dionysos-Bacchus est-elle en train de cuver...
Asclépios avec son caducée, le serpent enserrant un bâton.
Dionysos, Pan, un satyre... Les raisins sont mûrs.
Je constate que ce riche musée expose fort peu de sarcophages. Celui-ci raconte la chasse du sanglier de Calydon, à laquelle prennent part Méléagre et Atalante.
Ce sarcophage produit un effet bizarre. A l'origine, un couple était allongé mais, sans doute par économie, il fut réutilisé et seul le corps de la dame fut conservé, et complété avec une tête d'homme !
Dans la salle consacrée à Asclépios, le dieu de la médecine, de bien belles représentations de ce personnage.
Mais aussi des ex-voto pour remercier de guérisons espérées.
Scène en deux parties : attaque sauvage du méchant reptile, guérison par le dieu généreux.
Une adorable petite souris pour terminer....
A second row of astonishing sculptures by great masters! so emotional and vivid!
RépondreSupprimerAnother great post.
Annie
Thank you so much dear Annie !
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