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samedi 28 août 2021

Patmos : randonnée littorale (2)

 

Suite de la promenade au bord de la mer, sur l'île de Patmos.

Je poursuis ma balade dans la baie de Grikos.


Voilà à quoi ressemble un "cabanon" à louer au bord de la mer.


Je reprends de la hauteur. Je rencontre au passage un monsieur d'un certain âge qui revient de faire ses courses à Skala et transporte son panier sur son vélomoteur. Terry a quitté sa verdoyante Irlande à la retraite et s'est installé ici, dans une maison coquettement aménagée d'après ce que j'ai vu. A la différence de la dame allemande croisée hier, cet ancien prof vit ici à l'année. Je lui demande à quoi ressemble l'hiver ici. C'est très très calme, mais ce collègue s'est mis à l'écriture de poèmes et à la peinture. J'avance qu'il n'est pas loin de l'érémitisme de Jean, ce qu'il ne dément pas.


Je suis le chemin qu'il m'a préconisé, passant les murets de pierres sèches, bien entretenus d'ailleurs ; la culture en espaliers ne semble pas si ancienne. C'est l'Opuntia ficus-indica, baptisé figuier de Barbarie, qui s'impose maintenant. C'est révélateur de la déshydratation des sols...


Encore une bâtisse à vendre ! Celle-là, de belle taille, semble achevée. Je consulterai, le soir, le site d'une agence immobilière et je n'en reviens pas. Beaucoup de maison dépassent les deux millions d'euros et plusieurs versions inachevées se négocient autour de 500 000 €. Cela dit, on peut obtenir un appartement à Skala à 80 000 €.


Comme dans le Péloponnèse, les ruches forment un village dans la nature.



La végétation se limite finalement aux plantes les plus robustes. Peu d'arbres, hormis quelques pins vaillants ou des eucalyptus qui en ont vu d'autres, pas d'acacia africain non plus. Assez peu de succulentes ont été introduites.


Les buissons épineux se parent d'or et d'argent.







Une multitude de petits sentiers descend vers la mer. Je transporte tout le nécessaire pour prendre un bain... Je n'ai qu'à trouver la crique idoine.






Finalement ce sera celle-là. Privative, je peux laisser toutes mes affaires sans risque sur un rocher. L'eau est délicieuse. C'est mon bain de l'année. Euh, de la décennie. J'en profite !

A Skala

Je regagne Skala sans me presser. J'ai reçu un SMS de la compagnie maritime m'indiquant que mon prochain ferry avait changé. Mais j'en avais reçu un précédent pour m'indiquer que je ne devais pas retirer mon billet car il m'attendait à bord ! Je ne suis pas certain qu'il ait bien été remis sur le bon navire et je tiens à tirer cela au clair.

L'employée se montre très serviable et me consacre trois quarts d'heure en passant de multiples coups de téléphone, un peu partout. On la rappelle, elle note des numéros de téléphone, elle se lance dans de nouvelles conversations. Victoire à l'arrivée, elle obtient l'assurance qu'on imprimera mon billet pour le laisser sur le bon bateau. Je la remercie chaleureusement de m'avoir consacré autant de temps et repars soulagé.

Passons aux choses sérieuses. Je retrouve mon restaurant de la veille où le poulpe est toujours au menu (pour dix euros, c'est une vraie affaire). Je commence par une salade, en l'occurrence la sempiternelle salade grecque, qui a quand même une version locale avec la salicorne qui lui apporte un agréable goût un peu iodé.

Après le poulpe grillé, je vais goûter sa version frite. Toujours aussi délectable !


Pas de variante pour le dessert : des fruits entiers en confiture, un genre de petites prunes.


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