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samedi 21 août 2021

Nauplie et sa région : une journée en Argolide


Une grosse journée à visiter les sites de l'Argolide, en terminant par la vieille ville de Nauplie. 


Je ne tarde pas trop ce matin, après avoir fait le plein de calories au délicieux buffet de l'hôtel. Confitures maison, gâteaux et pain sortis du four, jus d'orange juste pressé... 


Mais il me faut récupérer l'auto au bout du parking, sur le port. Et j'ai établi un programme chargé ! 



 
Je commence par l'ancienne citadelle d'Asinè, très difficile à trouver. Je me dirige d'abord vers le village d'Asini (c'est le nom écrit sur le coupon du billet multiple) où je tourne un bon moment. A mon troisième passage, les papys attablés à la terrasse du café me font coucou de la main... 

Je relance la recherche avec "ancient Asine", ce qui me dirige vers la plage. Sur le parking, des familles sortent de leur coffre tout le nécessaire pour la journée. En repartant, j'aperçois enfin le panneau... Demi-tour pour revenir se garer. 



J'ai moins de difficulté avec le site de Tirynthe : je suis passé devant les vestiges en arrivant de Mycènes. 



Je poursuis avec la ville d'Argos en débutant par le musée byzantin. Le chaleureux et prévenant guichetier du Trésor des Atrides m'a averti d'une fermeture en fin de matinée. 
Continuation avec le site antique qui comprend un immense théâtre. 

La faim commence à se faire sentir. 


A côté de l'entrée du théâtre, un restaurant semble davantage destiné aux Grecs qu'aux touristes. 
Je prends l'inévitable salade grecque, dont la recette ne semble connaître aucune variante. 


La spécialité du restaurant, c'est le cochon de lait rôti. Voilà une viande qu'on goûte rarement et c'est un vrai plaisir. Mais si copieux que j'ai bien du mal à finir mon assiette. 




Je ne veux pas manquer la forteresse de Larissa, d'autant plus que l'adorable employée du musée d'Argos m'a indiqué l'itinéraire et fourni une brochure. Un grand merci, Madame, et effectivement sur place on ne trouve personne. 


Je repars sur les routes d'Argolide pour ma plus grosse étape du jour. Cette région affiche d'exquises paysages méditerranéens, les routes ne sont pas trop fréquentées. Sur ces routes plates la petite Peugeot se comporte comme une grande. 

Le parking d'Épidaure semble prévu pour des cohortes de bus. Pourtant, aujourd'hui, un seul l'occupe ainsi qu'une dizaine d'autos. D'ailleurs plusieurs cafés, sur le chemin qui mène à l'entrée du site, n'ont même pas tenté d'ouvrir. 



Première visite avec le célèbre théâtre si bien conservé. 



Je continue avec le musée et le sanctuaire

Hormis quelques ralentissements à l'entrée de Nauplie, le retour vers la grande ville de la région s' effectué sans encombres. Et pourtant le problème du stationnement ne varie pas. Heureusement on peut compter sur le parking du port ! 

Dans le vieux Nauplie 



Le Port de Nauplie (je finis par bien l'avoir en tête) est un des très anciens de Grèce, utilisé depuis l'âge de bronze. Très tôt donc, Nauplie se développa autour de cet axe commercial. 


En outre, lorsque la Grèce se détacha de l'empire ottoman, Nauplie fut désignée sa capitale. Cela ne dura que deux ans, mais cela lui conféra un statut privilégié. 



Ses grandes places avec palmiers obligés rappellent bien les fastes du XIXe siècle. On se croirait sur la Côte d'Azur ! 


La Plateia Politikou Nokokosomiou, à l'extrémité orientale, montre encore sa fortification. Le canon semble un peu égaré... 


En Grèce, en général, ça grimpe ! 



On sent la ville bien entretenue, mais sans rénovation excessive qui risquerait de lui ôter sa patine. C'est un délicat équilibre entre ancien et rénové qui doit éviter le délabré et le neuf, mais il faut le trouver pour ne pas perdre l'âme des cités. 




Ici les vieilles pierres sont bien maintenues et s'incorporent agréablement. 



L'architecture byzantine s'épanouit dans cette coupole hexagonale, adoucie sur les bords. Ce n'est pas une demi-sphère. 


L'architecture orientale a aussi laissé des traces. Le mihrab, la niche ci-dessous, signale un bâtiment musulman. 


Il ne s'agit pas d'une mosquée mais d'une medersa (ou medrassa), une école coranique. Ce n'est pas toujours facile de les distinguer car le vocabulaire architectural et décoratif est similaire. J'en ai vu de splendides en Turquie, en Iran ou en Ouzbékistan. 


Les galeries à arcades, ça a une élégance folle ! 






Je ne peux me garantir, car mon plan manque de précision, mais ce pourrait être l'ancienne douane. 


M. De Bougainville a bien fait de rapporter des plants en Europe ! Les villes grecques s'embellissent de ces floraisons généreuses. 



J'aime bien cette maison, un peu vétusté. La patine, précisément. 



Les clochers orthodoxes sont plus variés qu'il n'y paraît. Celui-ci semble couronné. La forme évoque une mitre, mais je suppose que ce n'est absolument pas l'effet recherché.

 
Je n'ai plus qu'à rentrer à mon hôtel, la maison historique de la photo ci-dessus.
 

2 commentaires:

  1. Great tout on ways of Paradise!
    Excellent living post.
    Annie

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    Réponses
    1. Thanks dear Annie! A pleasure to read your kindest words!

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