Une journée essentiellement passée dans les collections du Musée Archéologique, se terminant par une belle étape gastronomique !
Ce matin, je me hâte car apparemment une grande journée m'attend. Je vais visiter à mon tour le musée le plus populaire de toute la Grèce, et comme j'ai l'intention de ne rien manquer, je vais y passer le plus clair de la journée. Vu la richesse de ses collections, il me faut cinq articles pour relater ma visite.
Première série avec les Cyclades et Mycènes.
Il m'a fallu diviser les sculptures en deux articles ; voilà le premier !
Et le second...
Après des choix cornéliens dans l'abondante série de céramiques, voici quelques œuvres qui m'ont particulièrement marqué.
Je suis lessivé à ma sortie et j'ai un gros creux. Tant pis, je mangerai véritablement ce soir. En attendant, je me reconstitue dans le café à l'entrée du parc, où il fait très très chaud mais où l'espresso est délicieux. Le petit croissant qui m'est servi en prime est accueilli avec gratitude.
C'est presque devant le musée que se dresse la maison où vécut Maria Callas dans les années 1940. Comme beaucoup de ces bâtiments anciens, il n'est guère entretenu, et le souvenir de Maria Callas n'y change rien. On sent souvent le manque de moyen pour redonner à cette capitale un cachet bien lointain.
J'ai même le sentiment qu'on n'occupe plus une large majorité de bâtiments anciens. Plutôt que les restaurer, on préfère les abandonner, ça revient sans doute moins cher. Mais c'est bien triste.
C'est vraiment une ville architecturalement peu séduisante. C'est rare qu'on tombe sur des éléments qui attirent l’œil, comme cette porte sculptée, et dans un bel état encore.
La fontaine apporte un peu de charme à une place qui en a bien besoin. Malheureusement, c'est ce genre de bâtiments qu'on voit le plus en se promenant dans la ville.
Dîner à Klimataria
Deux Françaises rencontrées dans le musée m'ont recommandé cette adresse, où, m'ont-elles assuré, elles ont fait le meilleur repas de leur séjour.
C'est une sorte de conservatoire de recettes anciennes, où on perpétue des traditions culinaires souvent disparues. L'équipement de la cuisine est d'ailleurs unique.
Je manque de ne pas pouvoir entrer, je ne retrouve pas mon certificat de vaccination ! Mais, ouf, je l'ai mal rangé dans mon Lonely et, ayant montré patte blanche, je suis autorisé à pénétrer dans l'antre.
Mme Maria tient à tout expliquer et à détailler chaque plat. Elle m'accompagne à la cuisine pour me montrer les fourneaux , un curieux système sur pierres, où cuisent les plats une dizaine d'heures.
Elle m'explique que la vraie moussaka ne se fait pas avec de la béchamel (version française) mais avec un fromage proche de la feta.
Pour commencer, un délicieux pain maison et une petite chose à tartiner, des légumes avec du yaourt.
C'est une version rustique de la spanakopitta : une tourte, plutôt avec une pâte sablée, contenant un mélange de poireaux, d'herbes sauvages et d'épinards. Très très parfumée.
Parmi les merveilles, je texte ce porc à cuisson lente, fabuleusement fondant et goûteux. Un vrai régal.
Hélas le dessert me fait redescendre de l'Olympe. Me voici nanti de morceaux de pastèque, que j'exècre vraiment. Je réussis à la finir, victoire !
Seize euros avec la bière, c'est vraiment donné. Je recommande cette excellente adresse près d'Omonia, Place Theatrou 2.
J'ai salivé en voyant les plats et bien ri en découvrant la pastèque !
RépondreSupprimerMjo
Super adresse. Je me suis régalé. D'ailleurs, j'y suis retourné hier. Même dessert, malheureusement ! 😉
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