Vienne : Palais (Innere Stadt, Alsergrund, Währing)

Dodo, ce matin, pour compenser de la courte nuit précédente. Et le reste de la matinée est consacré aux articles en retard. Je quitte donc l'appartement à plus de midi.

Un souvenir de Vienne qui change des tee-shirts Sisi ?

Déjeuner au Bermuda Bräu

Pas de menu le week-end mais la carte me propose un savoureux gulasch avec ses pâtes maison.

Bien que je ne sache jamais le prononcer correctement, je commande le Mohr im Hemd, un gâteau au chocolat chaud que je préfère à la fameuse Sachertorte.
Avec la bière, j'en ai pour vingt euros environ.

Palais d'Innere Stadt

Le ciel est couvert, ce qui ne fera pas des photos fantastiques, mais il ne pleut pas. Je décide de rejoindre le Volksoper en passant par la zone comprise entre le Donaukanal et la Währinger Strasse, mon itinéraire favori vers ce théâtre. En fait, je ne l'ai parcourue que deux ou trois fois.

Je commence par cette rue de l'ancien quartier juif, où seule l'inscription en hébreu permet d'identifier la synagogue.

Un quartier tranquille délaissé par la foule, mais où les beaux bâtiments ne manquent pas.

Si certaines villes sont davantage marquées par les dérivées du temple grec, ici ce sont les statues qui caractérisent les façades. J'ai même failli intituler l'article Des gens sur les murs !

Ces sortes de bas-reliefs géants sont courants dans la ville. Celui-ci est un des plus tardifs que j'ai vus, et montre la persistance du style.

Sur Rudolfspark, un palais transformé en hôtel.

Je poursuis par Gonzagagasse.

C'est un quartier où la fantaisie coloriste viennoise me paraît moins visible, mais on trouve néanmoins quelques variantes au blanc le plus courant.

Ici point de statue mais un effet italien avec un décor presque diamanté et une extravagante ferronnerie.

Le Ministère de la défense

Merci à GoogleMaps pour m'avoir permis de mettre un nom sur cet énorme bâtiment, sur une place derrière la Maria-Theresien Strasse. Une construction visiblement du XIXe siècle, qui semble inspirée par une forteresse italienne avec son alliance de brique et de marbre.

On peut pénétrer dans la cour, où se trouve l'entrée d'un garage souterrain. C'est immense.

Palais : Rossau et Alsergrund

C'est toujours le ministère. On met un moment à le contourner.

Une bizarre façade, qui cherche peut-être à évoquer un tonneau, sert d'entrée à une brasserie.

Finalement les atlantes sont plus rares que les caryatides et autres personnages en façade, mais la Renaissance a aussi inspiré le quartier.

C'est plus rare. Un mélange de début XXe (années 1930, peut-être ?) et d'Antiquité romaine avec des bas-reliefs évocateurs.

Un style un peu chargé, mais bien viennois.

Des variantes. Un immeuble au dragon ! Bien différent de son lointain cousin londonien, à Cadogan Gardens.

Palais Liechtenstein

J'ai visité il y a une dizaine d'années ce palais terminé en 1700, qui appartient toujours, je crois, à la famille princière. Une belle collection de tableaux y est exposée, et la magnificence des salles éblouit le visiteur. Le Salon d'Hercule est d'ailleurs décoré par Andrea Pozzo, l'artiste de la Jesuitenkirche.

Ce n'est que justice de rendre hommage à un des fameux habitants d'Alsergrund, le merveilleux Schubert. Un des compositeurs qui me touchent le plus.

Style rococo, que j'appelle pâtisserie viennoise !

Pause au Café Nuss. Non, ce n'est pas un cappuccino, mais la spécialité locale, le Wiener Melange.

Je retrouve Währinger Strasse et l'itinéraire familier. Ici la Kunsthalle présente souvent des expositions inattendues d'art contemporain.

Un passage au Volksoper pour récupérer mes billets.

Währing

Je décide de continuer vers Währing, quartier où je ne me suis guère aventuré dans mes voyages précédents.

Pour les sculptures de façade, nous voici dans la coniinuité.

L'homme sauvage ! On dirait plutôt Hercule avec son gourdin.

Cette église me stupéfie par la forme de son bâtiment extérieur. Je vais découvrir d'autres surprises en visitant cette église Sainte Gertrude !

Très bizarres bulbes, utilisés pour associer visuellement les deux édifices.

Hors du centre de Vienne, il n'est pas rare de tomber sur des magasins qui semblent défier le temps…

Celui-ci, au contraire, s'est lancé dans l'originalité.

Il est temps de retourner à l'Opéra. Je repasse sous le métro aérien, avec sa spectaculaire station.

Volksoper

J'aime beaucoup cet Opéra Populaire et son atmosphère chaleureuse. J'y ai assisté à nombre de représentations, souvent de qualité. Je n'oublie pas que c'est ici que j'ai entendu Neil Shicoff pour la dernière fois, en Calaf !

Ce soir, c'est la comédie musicale The Sound of Music qui m'attend. Une soirée dont on ressort avec le sourire aux lèvres !

Retour nocturne

Pour le retour, c'est l'itinéraire coutumier avec la Votivkirche dont les travaux semblent enfin achevés.

La Freyung, l'élégant passage en fausse Renaissance italienne, a toujours de l'allure.

Et voici l'église sur Am Hof.

La nuit, c'est une autre Vienne. J'adore m'y promener de ces heures-ci.