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mercredi 23 octobre 2019

Vienne : Werther (Wiener Staatsoper)


Je n'étais pas certain de pouvoir assister à cette représentation ; je suis arrivé peu avant le début, du coup je suis placé tout en haut, sur le côté. Impossible de faire une photo correcte, sinon de la partie occipitale des chanteurs !

Production Andrei Serban


 Cette production est reprise, je crois, chaque année, et je l'ai déjà vue plusieurs fois. Je la trouve toujours un peu sombre mais elle fonctionne bien. Le décor est centré autour d'un arbre, grand thème romantique qui s'applique bien à l'invocation à la nature de Werther. Les différents lieux sont simplement suggérés sans qu'on ne quitte réellement cet endroit qui aimante le jeune homme.


On sent que parfois, un peu plus de précision ne ferait pas de mal dans les reprises, mais il en va ainsi dans les spectacles d'une saison fort abondante où les répétitions scéniques sont surtout réservées aux nouvelles productions.




La distribution du jour

Frédéric Chaslin

Le Français Frédéric Chaslin dirige l'œuvre avec beaucoup de sensibilité, et ce que j'apprécie particulièrement est son sens de la mesure : il veille à ne pas céder aux débordements qu'on entend parfois. Très attentif au plateau, il bichonne aussi son orchestre et met en valeur les instruments solistes. Du beau travail.

L'ensemble est mis à profit avec les solides Schmidt et Johann de Benedikt Kobel et Ayk Martirossian, et en Bailli, je retrouve Hans Peter Kammerer. Même si je l'ai entendu ici une foule de fois, je n'ai jamais pu lui faire signer un programme. Il paraît qu'il file à la cantine de l'Opéra avant de disparaître par la porte opposée !

Adrian Eröd

Albert est de nouveau interprété par le fidèle Adrian Eröd, toujours impeccable. Un artiste très probe, avec un chant franc, dont j'ai envie de dire qu'il est "bien à chaque fois". J'ai déjà entendu plusieurs fois son Albert, et il sait interpréter très bien la distance douloureuse du personnage.

Daniela Fally

Daniela Fally est également une habituée de Sophie, à qui elle apporte le charme et la fraîcheur nécessaire. Si je constate une évolution, c'est dans la qualité du français, et on voit qu'elle y apporte un soin tout particulier.

Elena Maximova

Elena Maximova est une habituée des rôles français ; si j'avais entendu sa belle Carmen, à Londres, je ne connaissais pas encore sa Charlotte. Elle pare le rôle de sa voix magnifique, très riche dans la tradition des grandes mezzos russes, et apporte tout au long de la représentation beaucoup d'émotion. L'air des larmes est magnifiquement phrasé !

Vittorio Grigolo

Vittorio Grigolo a toujours une voix extrêmement projetée et il se dépense sans compter, tant sur le plan scénique que vocal. Il obtient un énorme succès, traduit par une longue ovation.

5 commentaires:

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    Annie

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