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samedi 19 octobre 2019

Un week-end à Lyon


Premier week-end à Lyon de l'année ! C'est bien sûr le Guillaume Tell à l'Opéra qui motive ce déplacement, comme pour beaucoup d'amateurs venus de l'Europe entière, mais je suis très heureux de ce voyage dans cette ville si agréable. Je loge au Campanile Berges du Rhône, toujours impeccable, commodément situé à proximité des Halles Bocuse, de la Place Bellecour et de l'Opéra.



A Lyon, l'automne débute à peine et les orangés attendus ne sont pas tout à fait au rendez-vous, mais on voit tout de même que la palette est plus roussie que dans le Midi.



Le centre-ville piétonnier réserve toujours des surprises. Des installations sculpturales, colorées et joyeuses, ont envahi les rues. Peut-être en rapport avec la Biennale d'Arr Contemporain, un des événements les plus réputés de l'effervescente cité.


De mon côté, c'est vers l'Opéra que je dois donc me diriger.


Magnifique représentation de Guillaume Tell, avec l'Arnold anthologique de John Osborn.


Le lendemain matin, plutôt que le petit-déjeuner standardisé de l'hôtel, j'opte pour cette pâtisserie du Cours de la Liberté, déjà testée. La qualité faut honneur à la réputation lyonnaise : pain goûteux et croustillant, savoureuses viennoiseries, chocolat chaud avec un pot de chocolat fondu... Délicieux.


Pour gagner ma destination, une traversée de la Part Dieu s'impose. L'occasion de jeter un œil à un quartier caractérisé par les dernières créations architecturales.



Une sculpture d'entreprise, à tendance publicitaire, mais plutôt réussie.



Le Street Art, même sauvage, ne manque pas d'expressivité.


Une villa Art Nouveau



Difficile de trouver des renseignements sur cette villa !


J'ai réussi à trouver qu'elle fut édifiée au début du XXe siècle par Germain Bouilheres, un architecte lyonnais actif dans la ville.


Elle semble en excellent état ou parfaitement restaurée. Les volumes rappellent la villa où vécut Gorki à Moscou.


Élément caractéristique de l'art nouveau, ce choix de la courbe, retenu aussi souvent que possible, pour adoucir les angles.


Et également cette prédominance du décor végétal. La frise sous la corniche est somptueuse.



Je ne pouvais manquer cette ferronnerie, avec un motif que je n'ai jamais vu !


Déjeuner : Authentic 



Je n'ai pas mis le pied dans le quartier des Brotteaux depuis plusieurs années et je n'ai plus d'adresse actualisée. La carte de cet Authentic me plaît bien.


Aujourd'hui, on propose notamment du paleron de veau, morceau rare et délectable. Cuit avec des légumes dans une sauce à l'orange, c'est un vrai délice.






En dessert, une soupe de mangue au citron vert, agréable mais peut-être plus attendue.



Outre sa decoration végétale, le restaurant s'agrémente d'une boutique à l'étage, lù on peut acquérir la même vaisselle que celle du restaurant.



On peut faire emplette de séduisantes poteries artisanales.


L'art déco est largement représenté à Lyon.
Dans ce quartier, complètement transformé à la fin du XIXe siècle, plusieurs bâtiments témoignent de cette passion lyonnaise.



La visite du Parc de la Tête d'Or est un plaisir. S'il avait plu, c'était parti pour la Biennale, mais c'est l'occasion de profiter d'une belle journée.


Commençons donc par les serres...


Avant de poursuivre dans le jardin.


Continuation à pied vers le centre. Je longe d'étonnants édifices au style composite...



La lumière du soleil déclinant me vaut d'être au bon endroit, au bon moment pour capter le reflet sur l'Hôtel-Dieu apparemment parvenu au bout de ses restaurations.


J'atteins enfin la Place Bellecour et, parallèle à un de ses côtés, la rue des Marronniers où les restaurants se suivent.


Restaurant Chez Mounier



Je viens chez Mounier depuis 1988 ! Sans dlute une de mes plus anciennes adresses de restaurant. Mme Mounier et sa gouaille, dans la tradition des mères lyonnaises, n'est plus présente aussi souvent, mais les deux générations suivantes maintiennent la tradition.


C'est d'ailleurs bien pour cette tradition culinaire que je viens ici. Pas de recherche creative ici. Dans la lignée des bouchons de la ville, on s'applique à conserver l'éventail de recettes typiques. Ici, c'est donc une cuisine de terroir, d'exécution soignée, toujours proposée à prix d'ami. Le premier menu, entrée, plat, fromage ET dessert, est actuellement à moins de 16 €.


Je me régale depuis toujours du gâteau de foie, avec une vraie sauce tomate. Un délice pour amateurs.


Je ne sais si la maison se sert toujours chez ce même boucher d'Ecully, mais l'andouillette sauce moutarde, avec assortiment de légumes (chose malheureusement raréfiée) me ravit encore.


Le demi Saint-Marcellin, crémeux, à point.


Incontournable : il me daut venir à Lton pour déguster la tarte aux pralines, le dessert emblématique.

Avec le pot de Mâcon et le café, moins de 50 € à deux. Toujours une excellente adresse ! 

1 commentaire:

  1. The picture with the sun in the window is astonishing! And so delicious French cuisine! I would taste those marvels!
    Annie

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