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lundi 21 octobre 2019

Vienne : Le baroque (MAK, Musée des Arts Appliqués)


Le baroque a déferlé sur Vienne avec force, à partir du XVIIe siècle mais surtout du XVIIIe où il s'est métamorphosé dans sa variante rococo. Ce n'est que justice que le MAK y consacre deux salles avec des pièces rares.



Première salle : meubles et décorations



Au centre, la structure abrite le salon de porcelaine.



La marquèterie demande un artisanat minutieux. Le cabinet, meuble déjà ancien pour protéger les documents et objets précieux, a évolué vers d'autres formes. En France, on verra l'éclosion de la commode, mais ici on reste fidèle au principe de base, qui deviendra peu à peu le secrétaire.


Ces salons de porcelaine étaient conçus spécialement pour présenter les précieuses pièces importées à grands frais de Chine.





Cette fois, c'est une survivance du cabinet, sans pied, qui est exposée. On retrouve des sculptures de personnage, comme on peut en voir sur les façades de Vienne.


La marquèterie utilisée comme un tableau. L'auteur du dessin et celui du travail du bois étaient presque toujours deux personnes différentes.




On voit comment l'artisan a utilisé les veines du bois pour suggérer celles des bras.


Les chinoiseries furent alors très à la mode ; cela revenait moins cher de les fabriquer en Europe, à l'inverse d'aujourd'hui ! Je me rappelle une passionnante exposition à Versailles, il y a peut-être vingt ans…




Une foule de personnages en porcelaine. Je préfère finalement cette version aux couleurs des Meissen. Les attitudes me paraissent très justes, ici.





Vernis au tampon, vernis Martin, meubles peints… Le design de l'époque était très inventif, même si je le trouve très éloigné de notre goût.


Suite des chinoiseries. Une multitude de scènes du quotidien, un régal à détailler.


Cela me rappelle un réjouissant cousin japonais, vu cet été au Musée Jotentaku de Kyoto.



Deuxième salle : dentelles et verres



Ici on présente des objets de l'Europe entière, avec des dentelles flamandes ou des verres vénitiens au milieu des productions nationales.






Le verre peint germanique alterne avec les fantaisies vénitiennes.




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