Au MAK, la petite collection est présentée de manière fort originale. Dans la salle historique avec son plafond décoré, on a installé un dispositif de bois qui rompt avec les traditions. Beaucoup de pièces sont exposées sans verre protecteur, et le gardien a fort à faire !
Les légendes sont simplement écrites au feutre.
La Corée est bien représentée avec ses céramiques sobres à la ligne délicate.
Ce grand dragon de la Chine des Tang, en gros du VIIIe siècle de notre ère, est réalisé en sancai, en trois couleurs.
Ces deux fragments d'une frise représentant les quatre-vingt-sept Célestes datent de la période Yuan, approximativement notre XIIIe siècle. Les bords noirs sont caractéristiques.
Deux serviteurs de bronze doré, de la période Chongzhen, précisément datés de 1641.
Datant de la période Qianlong (XVIIIe siècle), ce thangka présente encore une grande vivacité de couleurs, traitées en teintes complémentaires.
Le Japon, cette fois, avec ce coffret de Kyoto qui imite un temple. A la même époque (XVIIe siècle), on produit également ce type d'objets en Europe.
Ce plat est le produit d'un des célèbres lieu de céramique du Japon, Arita. J'ai failli visiter ce célèbre centre mais je l'ai finalement remplacé par Karatsu, viqite compliquée par le passage du typhon cet été. Ce plat date du XVIIe siècle.
Ce beau Bodhisattva en bois doré est issu de la Chine des Tsong, notre XIIe siècle. La représentation du visage obéit au canon de l'époque, avec cet effet de rondeur des joues (je parle ici de volume).
Ce Bouddha Sakyamuni remonte à une des périodes les plus connues de l'empire chinois, les Ming. Ce n'est pas celle qui produit mes statues préférées, mais je suis sensible à la sérénité qui émane de celle-là.
Même la porte a été revue ! C'est vraiment une muséologie très originale.
Ce panneau de laque a été réalisé par Hashimoto Ichizo vers 1872 à Tokyo. De prime abord, on voit le décor traditionnel de fleurs, mais en fait l'artiste a représenté des fruits et des légumes, dont des tubercules et une tranche de courge.
La plupart de ces pièces japonaises ont été acquises à l'Exposition Universelle, tenue alors au Vietnam.
Une belle prouesse que cette plaque décorative en porcelaine, représentant évidemment le Fuji-san, le Mont Fuji.
Plats japonais du XIXe siècle. Je garde ma préférence au plus traditionnel des trois, tout en bleu.
Fantaisie japonaise avec cet escargot et son écuye, tout droit issus d'un conte, datant de 1884.
On croirait à un éventail, mais il s'agit seulement d'un décor mural. Il combine deux techniques, la laque et le maki-e. Cette dernière consiste à saupoudrer de la poudre d'or avec un pinceau. La pièce est signée par Ikeda Taishin.
Nouveau trio de plats, illustrant l'abondante production de la manufacture d'Arita.
Retour en Chine avec ce globe terrestre, davantage destiné à prouver l'habileté des artisans qu'à détailler la géographie.
Un aperçu de la diversité japonaise du XVIIIe siècle.
On termine avec le Japon contemporain. Je reconnais cette production, présentée à prix d'or dans les boutiques !
Many exquisite pieces. Lovely post from our specialist of Japan!
RépondreSupprimerAnnie