Vienne : De Hoher Markt à Krugerstrasse

Ce matin, j'ai le temps de sortir sur Hoher Markt pour voir et entendre le carillon qui rassemble toujours une foule de touristes.

Au centre, s'élève le monument que l'empereur Leopold Ier fit construire pour la naissance de son fils, en 1702.

Un édicule votif destiné à éviter des malheurs à sa progéniture !

Avec ce temps magnifique, se promener est un plaisir.

Je longe l'église Saint Ruprecht, la plus ancienne de Vienne.

Je fais quelques courses et je poursuis en traversant le Rudolfspark.

Les petits jardins publics sont très nombreux dans la capitale autrichienne, et les arbres commencent à flamboyer !

Je continue mon exploration des représentations humaines sur les façades. Je n'ai jamais à attendre longtemps, il suffit de lever les yeux.

Dans Seitzergasse, au chevet de l'église Am Hof, se trouve une minuscule placette, une des plus adorables de Vienne ! Le musée des montres et horloges ouvre ses portes juste à côté.

Avec cet été indien qui n'en finit pas, les terrasses font systématiquement le plein.

J'atteins Graben. Je suis certain que peu de touristes ont remarqué les deux personnages, tout en haut de cette façade !

Ce fond en rectangles multicolores rappelle ceux de Klimt.

Les boutiques d'antiquités ne manquent pas, mais autour du Dorotheum, la salle des ventes séculaire, c'est une vraie concentration.

Je cherche à déjeuner, en écumant ma liste d'adresses, mais rien ne me tente. Tant pis, je vais continuer jusqu'au Bettelstudent, je pourrai toujours m'y rabattre sur mes plats habituels.

Le Ronacher est un théâtre spécialisé dqns les comédies musicales. Même ici, je trouve des statues en façade.

Déjeuner : Zum Bettelstudent 

Cette vieille auberge est sur mo' carnet d'adresses depuis mon premier viyage à Vienne.

Après examen, je me décide finalement pour le menu du jour, complet avec le dessert.

La soupe aux œufs se retrouve aussi dans d'autres cuisines.

Mais c'est le plat principal qui m'a porté vers le menu : le Leberkaese, le fromage de foie, une préparation coupée en tranches puis panée. Voilà des années que je n'en ai plus mangé.

Le gâteau croustillant, fourré aux pommes, termine tout cela.

Avec la bière, je paie moins de seize euros. Incroyable.

Je ne traîne guère ensuite pour rejoindre l'opéra.

J'avance à bonnevallure dans Krugerstrasse. Juste le temps de quelques photos supplémentaires.

Je pars faire la queue au Stehparterre. Quatre heures de queue pour obtenir une place debout, mais au premier rang très convoité. Comme j'y retrouve Christian, un Bordelais qui vient ici chaque année, je ne vois pas le temps passer.

Ce soir, Barbiere di Siviglia.