New York : Julio Le Parc 1959, Met Breuer

La seconde exposition est consacrée à Julio Le Parc, argentin comme Fontana dont il fut l'élève. Une seule année retenue, 1959, pendant laquelle l'artiste explore les possibilités de la couleur et du mouvement uniquement avec des gouaches.



A ce moment-là, Le Parc vit à Paris, dans un petit studio-atelier, et il travaille méticuleusement des petits formats. La perfection de la peinture laisse penser qu'il s'agit parfois de collage (j'avais cru à des gommettes pour la peinture qui suit) mais, de près, il n'y a aucun doute. On voit, sur ces cartons un peu bistrés, qui me rappellent beaucoup ceux de Klee, les traits de crayon préparatoires.

Encore un artiste qui explore, qui cherche, à l'affut des possibilités offertes par les formes et les couleurs. On s'approche de l'illusion d'optique, et l'Op'art est doucement sur les rails.

Comment les formes créent du mouvement.

Un détail pour montrer le travail au crayon, qui n'a pas été effacé.

Nouvelle voie avec les séries, qui jouent sur les options spatiales de formes identiques. Entre polyptyque et bande dessinée, les relations entre les cases créent une nouvelle temporalité.

Efficacité dans l'épure.

Beaucoup d'artistes ont été inspirés par ses recherches. De l'art intellectuel, certes, mais joyeux et vivant !

J'ai adoré cette exposition, je dois bien l'avouer, d'autant plus que je ne connaissais de Le Parc que quelques œuvres, davantage cinétiques, vues à Paris.