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mardi 30 octobre 2018

Vienne : les salles historiques de l'Albertina


Je sais que j'avais déjà publié un article sur ces salles. Mais je ne résiste pas au plaisir d'y refaire un tour ! J'ai tout de même essayé de ne pas refaire les mêmes photos.



Tout le monde doit passer par cette galerie aux murs couverts de miroir, avec des bustes d'empereurs romains. Les jeux de glaces créent de nouvelles perspectives.





Si l'Albertina est connu pour ses collections et ses expositions, il ne faut pas oublier que c'est aussi un ancien hôtel particulier des Habsburg, et qu'une partie des salles historiques a été fort bien restauré en 2003. C'est accessible avec le même billet, il faut suivre le panneau Prunkraum.


Nous sommes à Vienne ! Beaucoup d'or prévu en décoration donc, mais c'était le cas de tous les palais européens de la même époque.




Françoise Lelièvre, Le pavillon chinois du jardin de Laeken

Trois aquarelles montrant les jardins du même palais, celui de Laeken, par une femme artiste oubliée (comme hélas beaucoup de ses semblables, une Vigée-Lebrun faisant exception), Françoise Lelièvre.

Françoise Lelièvre, Le temple de l'amour du jardin de Laeken

Je ne sais absolument rien de cette artiste douée. Le cartel donne ses dates, 1762-1835.

Françoise Lelièvre, Le temple du soleil du jardin de Laeken


On se croirait à l'Ermitage. Même travail sur les tissus, les stucs, et les marquèteries au sol.


Les murs tendus de tissu donnent à chaque salle son caractère. Marie-Thérèse est bien identifiable dans son portrait.


Michael Wutky, Les Cascades de Tivoli



Le salon des Muses, vaste salle en blanc et or. Les muses au complet entourent Apollon Musagète.

Clio
 J'avais inséré Erato, la dernière fois. Voici Clio, la muse de l'histoire, qui porte d'épaisses tablettes.

Cette fois-ci, c'est à Versailles que je pense. Le tapis ressemble à ceux de la Savonnerie.



Karl Kuntz, Le Temple d'Apollon dans le jardin de Schwetzingen

 Très semblable à celles de Mme Lelièvre, une charmante aquarelle.



Insertion de plaques en Wegdwood, la dernière nouveauté à la mode, venue d'Angleterre. On voit aussi le même procédé à Tsarskoie Selo.


 Le coin des Dürer. 100 % chefs-d'œuvre.


Un Michel-Ange, un dessin d'un corps musculeux comme il aimait les représenter.



A la mort de la princesse Henrietta, l'archiduc Karl transforma sa chambre en bureau, et plus tard sa chambre. On voit qu'on a changé d'époque (début XIXe) et de style. Les meubles portent une signature fameuse, Joseph Danhauser.

10 commentaires:

  1. A lovely palace! With real grandeur!
    Loved this post.
    Annie

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  2. La splendeur viennoise. Quelme merveille de restauration !
    Pierre

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  3. Grand style palace! Wonderful!
    Ruth

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    Réponses
    1. But you speak french! Congratulations!
      Thank you Ruth.

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  4. Les salles historiques, bien dans l’esprit viennois sont somptueuses, mais sans trop d’exagérations. On a la chance d’y admirer des chefs d’œuvre. L’ensemble est de bon goût.
    Bravo pour les photos et les commentaires.
    Bises. Mam.

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  5. Ça c'est davantage la Vienne des palais comme on se l'imagine.
    Bel article avec de chouettes photos.
    Bises
    Michèle

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