Installation à Vienne

 Retour à Vienne pour de nouvelles découvertes ! On m'a réclamé des visites d'églises que je tâcherai de publier les prochains jours.

En voyage

Après une très courte nuit de trois heures, je suis à temps à l'aéroport de Marseille-Provence pour la première section de mon trajet, un vol pour Munich. J'embarque donc sur un vol Lufthansa.

 Je récupère un peu en sombrant rapidement dans le sommeil. J'ouvre l'œil providentiellement quand arrive la collation et suis gratifié du lever de soleil sur les montagnes embrumées. C'est toujours magique.

 Il me faut me précipiter à Munich, dans cet empire Lufthansa, pour changer de terminal et être à l'heure à l'embarquement.

Cette fois, me voici sur Austrian.

 A Vienne, comme la météo me l'avait prédit, la pluie s'abat consciencieusement.

 L'attente des bagages se fait dans une salle bardée de publicités. Celle-ci est pour Figlmüller, un fameux restaurant qui fait, à mon sens, le meilleur Wienerschnitzel, l'escalope panée, de la ville. J'espère bien y retourner.

 L'aéroport actuel s'est adapté aux standards internationaux, et je regrette éternellement l'ancienne version et son côté années 80, avec des couleurs pimpantes.
Je m'engouffre dans le S-Bahn (le RER local), la solution la plus économique pour rejoindre le centre-ville : 4,20 €. Inutile d'emprunter la coûteuse navette CAT, à moins qu'on tienne absolument à gagner dix minutes.

 Arrivé à Wien Mitte, je change pour les lignes de métro, le U-Bahn. La station Landstrasse porte le nom du troisième arrondissement, où j'ai logé plusieurs fois.

Minoritenkirche

Je sors à Herrengasse, sur la Minoritenplatz où se trouve précisément Minoritenkirche,  l'église des Minorites. Ca y est, je suis à Vienne !
C'est mon vingtième voyage, et le cinquième, je crois, à cette période de l'année. Je n'y suis pas venu depuis presque deux ans et cela me manquait. J'affectionne beaucoup cette ville, si agréable pour le promeneur, paisible et si belle.
J'ai logé donc dans Landstrasse, Margareten, Josefstadt (moins central mais très typique, un quartier que j'avais adoré) et très souvent dans Wieden, le quatrième arrondissement qui m'est assez familier. Mais, pour mon vingtième, me voici dans Innere Stadt, le premier arrondissement, l'hyper-centre. J'ai trouvé sur Airbnb une adresse qui semble une perle. Très économique, vraiment bien située, et mes premiers contacts avec Paul, un sympathique jeune homme qui termine ses études de droit, m'ont fait une bonne impression.

Installation dans l'appartement

 Je rejoins aisément la Börsegasse. L'immeuble ne dépare pas dans la ville.

Et voici la spectaculaire porte que je vais ouvrir chaque jour. Paul m'y attend, à l'heure.

L'entrée a des airs de palace. Le lavabo rappelle une époque où l'eau ne montait pas dans les étages. Révolue, heureusement.

 La porte de l'appartement est située au rez-de-chaussée mais elle découvre un escalier intérieur.

 Petite salle de bains immaculée.

 Une vaste cuisine moderne. Je ne m'attendais pas à un tel luxe, surtout pour le prix.

 Le salon est meublé de la table IKEA, une constante des appartements de location. De l'autre côté, un bureau est adossé à la paroi.

Le lit est placé en hauteur, dans ce qui semble être le dessus d'escalier aménagé.
Bon. Une fois mes affaires déposées, il ne me reste plus qu'à aller déjeuner.

Déjeuner à Esterhazy Keller

 Je viens dans ce restaurant depuis mon premier voyage à Vienne. Aux beaux jours, on peut utiliser la terrasse fort agréable et très courue. Aujourd'hui, je me réfugie dans les caves qui donnent le nom au restaurant, celles du Palais Esterhazy voisin.

 Le menu du jour a toujours été une excellente affaire. Pour sept euros, on propose aujourd'hui un bouillon de poulet et quenelle de semoule et un poulet rôti avec du risibisi, le riz aux petits pois.

Le bouillon chaud, rien de tel par une journée pluvieuse ! Il est délicieux, en plus.

 La portion de poulet (bien ferme et goûteux) est particulièrement généreuse.

 Je peux m'octroyer des palatschinken, les crêpes locales. Avec la bière, c'est une histoire de treize euros.

 Comme à Barcelone il y a deux jours, me voilà dans des rues étroites. Mais ici, les façades blanches (on cherche toujours la luminosité) changent tout.

 Je passe par Am Hof, une des belles places viennoises bordées de palais (Mozart créa un concerto pour piano dans l'un d'eux) et d'une église. On m'a demandé d'en faire une visite, c'est pour bientôt.

 Aujourd'hui, des chars créent une décoration saugrenue. Mais la fête nationale est le 26 octobre, j'ai déjà eu droit ici à ces démonstrations militaires.

 Mosaïque en l'honneur de Beethoven, un des fameux musiciens qui choisit de résider à Vienne, et qui habita donc ici. Les numéros d'opus correspondent à ceux écrits en ces lieux (pas dans cette maison, évidemment, l'ancienne n'existe plus). Partout dans la ville on trouve de ces mosaïques du début du XXe siècle.

 Tiefer Graben, une rue remplaçant une fosse sauvage comblée, bordée de palais aux façades en volume.

 Je décide de m'octroyer une sieste roborative pour ne pas m'endormir, ce soir, au spectacle. Du coup, lorsque je mets le nez dehors, le ciel s'est largement obscurci. MAis une bonne nouvelle : il ne pleut plus !

Je longe le Palais Ferstel, une construction du XIXe siècle en style néo-Renaissance ... Edifice romantique, à l'époque de la résurrection de l'histoire.

La pointe du palais est occupée par le Café Central, un des cafés viennois réputés, où comme toujours s'est formée une longue file d'attente devant. Café viennois, chocolat chaud et pâtisseries bien nutritives au programme. Dans un cadre somptueux ! J'en ai un excellent souvenir, qui date d'une bonne dizaine d'années.