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lundi 22 juillet 2019

Trois jours à Barcelona


 Comme je redoute des encombrements sur l'autoroute, le départ vers Barcelona s'effectue très tôt ce dimanche matin du 14 juillet. Précaution inutile puisque la route est très dégagée et c'est vers 13:00 que nous atteignons la capitale catalane. J'ai réservé au Parking de la Boqueria, affaire intéressante puisque les trois jours reviennent à 55 €. Beaucoup de sites le permettent, c'est Parclick que j'ai retenu cette fois.




J'ai réservé en janvier et j'ai pu obtenir une chambre dans mon hôtel favori, Carrer del Carme ; central, très propre, avec une literie confortable, c'est toujours un bon rapport qualité-prix.


Déjeuner au Rincon



Encore une adresse souvent fréquentée, ce petit restaurant accueillant propose une cuisine traditionnelle à prix d'ami. Pour une douzaine d'euros, je choisis de délicieux petits calamars frits, la butifarra avec ses frites maison, et je cède, une fois de plus, au plaisir du riz au lait.








Il est temps de se précipiter au Liceu pour une magnifique représentation de Luisa Miller. Pour le détail, c'est ici.

 Chocolate y churros


Je cède à nouveau au plaisir du chocolat à la tasse avec des churros croustillants à la Granja Viader, établissement historique proche des Ramblas. Toujours hautement recommandé.






Pour rejoindre la Caixaforum sur la colline de Montjuic, il faut toujours traverser le Raval. J'essaie de varier les photos d'un article à l'autre…



Belle affiche graphique contre l'excision.

Le marché Sant Antoni


C'est en 1882 que fut inauguré ce marché, réalisation de l'architecte Antoni (son prénom fut-il déterminant pour le choix du projet ?) Roveri i Trias emblématique de l'époque : un vaste vaisseau métallique, comme nos gares et surtout nos halles de cette époque. L'originalité est perceptible dans ce plan en croix surmonté d'un toit octogonal.



A l'intérieur, bars et restaurants, nombreux commerces de bouche y côtoient des échoppes de vêtements. C'est plus rare et cela m'a toujours fait penser aux marchés couverts d'Asie.





Le marché fut fermé pendant les longues années de restauration, durant lesquelles une galerie provisoire avait été édifiée sur la Ronda Sant Antoni.


Le résultat est superbe. Je soupire toujours après la perte des Halles sous l'ère Pompidou, un désastre parisien jamais réparé.





Dans tout le quartier, les petits commerces attirent le chaland avec leurs étalages de carte postale.


Plaça d'Espanya, les tours de la grande exposition encadrent l'avenue qui mène à l'impressionnant palais. C'est aujourd'hui le siège du MNAC, avec ses fabuleuses collections romane, gothique et une belle série de peintures.



Au Caixaforum



Cet ancien ensemble industriel a été rénové par une banque espagnole, la Caixa, et transformé en une dynamique structure culturelle. Autrefois basée au premier étage de la Pedrera, le Caixaforum y présente toujours plusieurs expositions simultanément. J'en ai vu plus de soixante au cours de mes voyages à Barcelone. Autrefois gratuit, il est payant depuis quelques années mais l'entrée demeure très modique : 5 € pour l'ensemble des expositions.



Je visite les deux premières expositions ce matin.


La première, Le luxe, des Assyriens à Alexandre le Grand, présente une fabuleuse collection du British Museum.


La seconde, La peinture, un défi permanent, se donne pour but de présenter diverses tendances artistiques de ces quarante dernières années.

Déjeuner au Caixaforum




La cuisine est de qualité moins régulière depuis quelques années, mais c'est pratique de déjeuner là et le lieu est tellement séduisant. Il a d'ailleurs été entièrement refait récemment.




J'opte pour les fusilli aux moules, les albondigas en sauce romesco, et je termine avec une spécialité locale, la coca, un carré de pâte ici surmonté de crème pâtissière avec des fruits frais.




Un nouveau Rueda à tester, très agréable avec une note marquée de pamplemousse. J'apprécie beaucoup ce vin blanc frais.






Je poursuis mes visites avec la dernière exposition, un panorama des avant-gardes provenant d'un institut de Valencia.


Un réverbère moderniste marqué par le végétal.


Je suis toujours attiré par les oriels qui rythment les façades. Très délicates, celle-ci, avec son harmonie en vert et blanc.



Dommage que les graffitis universels viennent gâcher cette fresque expressive.


Même si ce bar tire son nom des vestiges locaux, je me suis toujours demandé s'il s'agissait vraiment d'une bonne idée…

Une promenade dans le Raval, une de plus !



Même si je l'ai très souvent traversé, j'arpente toujours avec délectation ce vieux quartier, un des plus authentiques de la ville. Rues étroites, bâtiments religieux aux belles façades, balcons végétalisés… C'est toujours un plaisir.





Comment recycler de vieux jeans ?


La Rambla del Raval et ses palmiers, une oasis qui invite au farniente.







Sant Agusti et sa façade inachevée. Avec sa canopée, la place a un charme fou.


L'église de Bethléem. Je me dis à chaque fois qu'il faut que je retourne voir l'intérieur, mais je n'ai jamais le temps… D'ailleurs, il me faut me dépêcher.




Le lendemain, il est plus que temps de faire quelques achats. Direction le Corte Inglès, Plaça de Catalunya !



Je suis un fidèle d'Alvarez Gomez, un parfumeur très ancien qui développe une gamme d'eaux de Cologne depuis le XIXe siècle. De plus en plus de senteurs, des savons et autres produits de toilette, et quelques parfums depuis peu. Difficile à trouver en France, donc je m'approvisionne à chaque voyage.

 Je ne refais pas d'article sur le rayon Epicerie du Corte Ingles, mon ancien est toujours d'actualité.



Déjeuner à Beerlinale


Typique de Barcelone, ce restaurant a dégagé ses murs composites pour créer une atmosphère de cave fraîche.



Le pà y tomaquet, pain grillé frotté de tomate et d'huile d'olive, une exquise spécialité toute simple.


Je n'avais pas encore commandé de gaspacho, c'est le moment !


Steack de veau à l'aïoli, paraît-il. Ce veau-là était sans doute bien adolescent !


La crêpe au chocolat est inégale ; du vrai chocolat chaud la recouvre, et pas un produit chimique directement issu de la bouteille, mais la crêpe est fade et caoutchouteuse.




Beerlinale (ah, ah, ah) se trouve au 7, Carrer del Carme, donc tout près de la Rambla, et vaut mieux que toutes les adresses à touristes qui s'y alignent.

Dernière promenade



Toujours dans la Carrer del Carme, la simple balade offre une séduisante variété de styles.







Voilà des années que je n'ai pas remis les pieds sur le port ! Il faudra tout de même que je revienne l'arpenter lors d'un prochain voyage.

4 commentaires:

  1. This city is one of your favourites for sure, and each of your articles shows new faces. This one is a lovely tour with ancient houses and a beautiful market !
    And such nice spanish cuisine !
    Congratulations for this shared pleasure.
    Annie

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    Réponses
    1. Every trip in Barcelona promises pleasure, you're right !
      Thanks Annie.

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  2. Un plaisant article. Ce marché est un bijou !
    Merci.
    Pierre

    RépondreSupprimer

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