C'est reparti pour un voyage vers l'archipel du Soleil Levant ! Récit en images donc.
Vols
Après un premier segment Arles-Vitrolles, à bord d'un TER bien chargé, suivi de la navette, j'atteins l'aéroport Marseille Provence, lieu traditionnel de départ de mes aventures.
Ca commence plutôt convenablement : je suis bien placé dans la file d'attente au guichet...
Je m'enregistre sans difficulté, je passe le contrôle sécurité sans déclencher les sonneries intempestives, la borne Parafe fonctionne...
Je m'installe dans l'avion British Airways, service minimum façon low coast, où tout est payant.
Je papote avec June, une intrépide British Lady qui arrive d'un séjour en Algérie. Coutumière des zones où les touristes sont rares, cette dame de plus de 85 ans a voyagé (toujours seule, mais sa canne est un bon compagnon, m'affirme-t-elle) en Afghanistan au printemps dernier !
C'est à Heathrow que ça se gâte : aucune porte de débarquement n'est disponible, il faut attendre trois quarts d'heure dans l'avion dont la température intérieure augmente dangereusement.
Heathrow se confirme le plus grand aéroport européen. Pour passer d'un terminal à l'autre, un long trajet en bus s'impose. Le simple fait de sortir pour l'emprunter permet de faire connaissance avec le climat saharien qui environne le Sud de la Grande-Bretagne aujourd'hui. Je plains ses habitants, surtout que ce n'est pas le pays du ventilateur.
Les indications fournies sur les écrans brillent par leur absence. Le vol est affiché, mais aucune partie du terminal (le 5, énorme, une navette permet de relier ses bâtiments) n'apparaît encore. A priori j'ai le temps de casser la croûte.
Les files d'attente devant les restaurants sont décourageantes. Tant pis, je me contente de Prêt à Manger, chaîne que j'ai souvent fréquentée à Londres, d'une qualité régulière.
Salade crabe-avocat, gâteau au citron, 8 £ et des poussières. Tarif d'aéroport ! Mais c'est goûteux et peu lourd, c'est déjà ça.
Non, ce n'est pas ce bel avion qui est le mien. La porte a évolué et je dois rebrousser chemin.
Je me retrouve dans un Boeing, pas des plus confortables, et pas très refroidi. Cette fois, c'est la piste qui manque à l'appel. Une heure et demie bloqué dans le mastodonte avant que nous ne puissions décoller.
La présentation des consignes de sécurité est toujours le film avec les stars, qui commence par Michael Caine. Cet apport inaccoutumé obtient un succès non moins surprenant : tout le monde suit le film !
La prise audio ne fonctionne pas. Tant pis, je vais suivre avec les sous-titres, version malentendant. J'ai raté en salle The Favourite, film en costumes très bien interprété mais dont la réalisation standardisée me déçoit ; j'espérais mieux !
La bonne nouvelle, c'est l'apéro, avec un cava (dont l'étiquette fait croire à un vin italien) convenable.
The Man fom Uncle. Deuxième film dans le catalogue chiche des films dont je peux comprendre les sous-titres, ceux-ci étant en anglais : c'est une adaptation, très vintage, d'une série à succès de mon enfance, connue en français sous le nom de Des Agents très spéciaux. J'avais vu dans 12 Angry Men son interprète sur scène, Robert Vaughn !
Le repas est un peu bizarre, taboulé très sec, poulet-carottes-riz fade, des petites japonaiseries soufflées, crackers avec un cheddar insipide, pain pygmée et beurre. Un chocolate cake gras, très sucré, mais sans la moindre note cacaotée couronne ce festin. Le vin blanc et les crackers sont encore la meilleure part.
En prime, l'appuie-tête de mon siège est cassé, et lorsque je m'y appuie il se défend en pressant contre mon cou. Impossible de l'utiliser, tout aussi difficile de dormir.
Et, j'allais oublier. Je n'ai pas hérité d'une place hublot mais d'une place mur !
Le petit déjeuner surclasse le dîner sans difficulté. Une version éco de l'english breakfast, mais ça a du goût, cette fois.
Narita
L'organisation japonaise permet d'avancer rapidement pour délivrer l'indispensable visa et passer la douane. Les bagages sont déjà là.Je renseigne une famille marseillaise et lui refile quelques tuyaux, avant d'acquérir ma carte SIM. Pour neutraliser les soucis de l'an dernier, j'opte pour une de 6 Go, j'espère que ça suffira. Les problèmes de Wi-Fi absente ou inaccessible sont un vrai problème au Japon. Il paraît qu'on s'en occupe activement en vue des J. O. mais depuis que je voyage ici, je n'ai vu que peu d'évolution.
Puisque je reste plus longtemps à Tokyo, je prends deux pass pour le métro. Si de futurs visiteurs me lisent, je rappelle qu'on ne peut les acheter qu'à l'aéroport, et qu'on les rentabilise très vite, vu le coût des tickets de métro.
Je peux descendre pour concrétiser mon JRPass, l'indispensable sésame pour voyager en train. Je l'ai commandé en mai, mais la lettre reçue ne permet que l'échange pour le fameux passeport. J'en profite pour réserver mes places et bien m'en prend. Plusieurs trains sont complets en cette période d'Obon, semaine de vacances pour les Japonais, et il me faut modifier plusieurs trajets. Je pense opter pour un train à supplément (1870 ¥ tout de même) pour éviter une rallonge de cinq heures.
Je passe plus d'une heure dans le service. Deux employées dévouées se relaient pour tenter de résoudre mes problèmes !
Finalement, avec une pochette de billets en poche, je peux gagner le guichet de la Kaisei Line (il y a plusieurs compagnies ferroviaires, ce n'est pas simple) pour acheter mon dernier, celui pour Asakusa.
A la différence de l'an dernier, je ne grimpe pas dans le premier train venu et j'attends sagement le bon...
Asakusa
Depuis que j'arpente ce quartier, je n'ai plus de souci pour y trouver mes repères.
J'espère que les fidèles lecteurs auront reconnu la Skytree qui perce le ciel au bout de l'avenue...
La Kaminarimon, porte vers le temple Senso-ji...
Le quartier des commerces traditionnels...
La rue orange...
Et bien sûr l'immeuble du magasin Don Quijote !
Je retrouve mon hôtel habituel où j'ai réservé six nuits pour 160 €. Toujours une incroyable affaire, mieux situé et moins cher que les auberges de jeunesse dans des quartiers perdus.
Petite chambre japonaise, tatami et futon. Thé, rasoir, brosse à dents, yukata et serviettes changées tous les jours... Je ne risque pas d'en changer !
Un petit tour dans le shotengai voisin pour me rendre au restaurant de ramens habituel.
Le papy grincheux est, pour l'instant, remplacé par une version plus jeune, mais les ramen sont toujours formidables.
Le bouillon est un des meilleurs, et j'en ai testé des quantités ! 480 ¥, environ 4€ (et l'euro est très bas en ce moment, hélas).
Escapade chez Doutor, ma chaîne favorite, pour le milklepu (mille-crêpes) et un cappuccino pour fêter ce retour au Japon.
Je ne traîne pas trop. Onsen et blog m'occupent la soirée !
Travel and aventures... We travel with you!
RépondreSupprimerGo on! You give us so much!
So happy you're back in Japan.
Annie
Thanks so much, dearest Annie!
SupprimerUn bon début de voyage, mais le Japon est encore bien loin ! Effectivement à Londres les déconvenues commencent. Sa Majesté sait-elle que British Airways n’est plus ce qu’elle était ? Enfin arrivé à Narita les vacances peuvent commencer. J’admire ta patience, mais comment faire autrement. Une promenade à Nakusaka et déjà des dames en kimono. Les photos me rappellent des souvenirs. Retour à l’hôtel de l’an dernier: il semble sympathique. Voilà une première journée bien remplie, c’est moins bien que si j’y étais, mais me voilà embarquée pour le voyage avec toi, j’ai beaucoup de chance.
RépondreSupprimerMerci et gros bisous. Mam.
Oui, et c'rst parti pour des articles en rafale ! Des mois de lecture en perspective !
SupprimerGrand merci pour ce commentaire affectueux, gros bisous.