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mercredi 31 juillet 2019

Tokyo : De Hiro-o à Otsuya


Je traîne un peu ce matin à terminer la configuration du téléphone, répondre aux commentaires, et du coup, je ne mets pas le nez dehors avant 10:30.

Il n'est plus question de lambiner, j'ai réservé au restaurant pour midi pile à plusieurs kilomètres d'ici. Je pensais à un itinéraire en métro de Tawaramachi à Roppongi, avec changement, mais GoogleMaps m'en a sorti un, sans changement, en utilisant deux stations inconnues : de Iriya à Hiro-o (attention à ne pas tout mélanger !), je valide.




Comme toujours, je suis attentif aux efforts horticoles des Japonais. Quand c'est dans la rue, aucun problème !




Je descends à Hiro-o comme prévu, après une bonne demi-heure de trajet. Je ne connais rien de ce quartier et le GPS ne me localise pas encore. Evidemment, je pars dans la mauvaise direction ; si j'avais du temps, ce serait sans regret : la rue que j'ai empruntée a presque un charme méditerranéen !


Je suis à nouveau bien placé ; il me faut escalader une colline ombragée, bordée de résidences luxueuses.


Des immeubles, hein, pas des villas. Les seules que je connais à Tokyo sont devenues des musées !


Ouf, j'arrive à temps.


Le repas m'a enchanté, si bien que j'ai rédigé un article à part.



Promenade digestive de rigueur. Je longe encore nombre de boutiques de fleuristes.



Après Canon, voici un autre nom lié à la photo...


Deux pièces à vendre dans la galerie. Le prix du bol est en dizaines de milliers d'euros ! Et il s'agit d'une création contemporaine ! L'art au Japon n'est vraiment pas à la portée de toutes les bourses.


Dans la rue, à Tokyo. Je ne garantis pas qu'il s'agisse de shiitakés.





Ma visite du jour réalise un vieux projet, le musée Nezu (et surtout son jardin !).


Je poursuis vers le Nord. Une boutique m'attire, avec son assemblage de vêtements branchés et traditionnels.




Tout près d'Omotesando, je me trouve en terrain connu ! Les enseignes françaises, les vraies (pas Vie de France et consorts) pullulent dans le quartier.


Je n'ai plus posé le pied sur Omotesando, l'avenue des grandes marques de mode réputée grand terrain de jeu pour architectes inspirés, depuis mon premier voyage à Tokyo. D'ailleurs je ne reconnais pas grand-chose.


Notre fameuse enseigne de thé parisienne...



Malgré la pollution de la circulation, les vitres rutilent !


Façades ciselées.



Et ce n'est pas fini !


Ca existe vraiment chez nous, un "bar à salade parisien" ?


Depuis que je l'avais vu dans un reportage sur Arte, je comptais me rendre dans cette allée de gingkos. Et, malgré tout, surprise. J'avais complètement oublié cette forme pointue, comme des sapins de Noël étriqués.


Assez unique, je crois.


Il s'agit en fait de deux allées symétriques, donc de quatre rangées d'arbres. Un paradis pour peintres impressionnistes !


Ici, c'est un quartier de sport, avec des salles et des grands stades. Avec les Jeux Olympiques à venir, toute la zone est en travaux.


Une maison couvertes de tuiles ! Je suis tout ébaubi. Construction coloniale ? Je ne parviens à me faire une opinion franche, ni sur le style, ni sur l'époque.



Je poursuis par Otsuya, quartier signalé par une énorme université.


J'ai eu tout à coup l'idée que si on me montrait cette photo, je saurais tout de suite qu'il s'agit du Japon : balcons vides, panneaux aux caractères multiples, marquage jaune au sol pour indiquer les plaques d'égout. Il ne manque que la bande rugueuse pour malvoyants, pourtant bien fréquente.

Je prends le métro pour rentrer.


J'ai failli partir sans goûter mon melonpan ! Cette spécialité hyper-légère me suffira bien pour le repas du soir.

2 commentaires:

  1. Love those trees! Nice walk through contrasted streets.
    A great discovery of unknown Tokyo.
    Annie

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