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mardi 18 février 2020

A Moscou !


Un nouveau voyage à Moscou débute, mon premier en hiver !



En avion...

Je me lève au milieu de la nuit pour être à l'aéroport de Marignane dans les temps et je fais bien car je rencontre, une fois de plus, des soucis au parking. Ma plaque d'immatriculation n'est pas reconnue, mon code-barres pas davantage. Je perds du temps pour rien.

L'enregistrement et le contrôle de sécurité se déroulent sans encombres. Si, tout de même, ils pourraient réparer l'escalier roulant, en panne une fois de plus.

Premier vol Lufthansa vers Francfort, avec un café, un jus d'orange et un feuilleté à la confiture.


Je change donc dans cette immense plaque tournante, où j'ai toujours bien de mal à me repérer.



Une fois que je suis sorti de l'avion, que j'ai pris le bus qui m'amène au terminal, je découvre qu'il me faut évidemment en changer. Et que l'embarquement a déjà commencé !


C'est la course habituelle, via un des fameux tunnels de l'aéroport mais je réussis à éviter la honte d'être appelé dans tout l'aéroport.


Le déjeuner arrive rapidement. Vin blanc pour accompagner une salade de pommes de terre, concombre et tomates, du bœuf sauce aigre-douce garni de risoni, un morceau de camembert et une portion de brownie.


Le camembert est une version bavaroise, au lait des Alpes peut-être mais certainement pas cru. Consistance de pâte à modeler. Le goût ? Pas mieux. Hormis cela, l'ensemble des plats est correct et fait honneur au catering de Lufthansa.


A Domodedovo, l'aéroport desservi par la firme allemande, les affaires sont à nouveau rondement menées. Contrôle des passeports minutieux (mon visa est vérifié à la loupe) mais rapide, bagages délivrés rapidement. Bref, tout marche bien.


Je me dirige vers la boutique de téléphonie repérée l'an dernier, à l'étage. Pour six cents roubles, une jeune fille qui parle un peu d'anglais me propose quinze jours de connexion illimitée chez Beeline. Ca me convient parfaitement. Elle scanne mon passeport et, chose plus rare, m'installe la carte SIM et s'occupe du paramétrage. Elle oublie cependant de me remettre le français...


En train



J'acquiers mon aller-retour à mille cinq cents roubles et je pars vers l'Aeroexpress, le train rouge qui relie "rapidement" Domodedovo au centre-ville.




Paysage de datchas nichées dans la forêt. La neige tient encore au sol mais les bouleaux en sont complètement dégarnis. Il fait bien moins froid que la moyenne ordinaire des températures.


En métro



Les lettres MOCKBA (Moskva, le nom russe de Moscou) annoncent l'arrivée à la gare de Pavlevskaya. J'avais un peu tourné l'an dernier mais cette fois j'ai mes repères.



Je me paie même le luxe de faire un tour dans la gare, en découvrant que le mur dédié à Lénine est toujours là.


J'en profite pour remettre un peu d'argent sur ma Troïka, la carte de métro dont je me sers depuis 2018. Elle est périmée en 2025, je pourrai revenir sans crainte.


Je descends donc dans le métro, avec une de ses célèbres stations assez kitsch mais dont la décoration a rendu le réseau célèbre. Dois-je répéter qu'il est enfoui sous terre, et que j'ai l'impression que les escaliers mécaniques me conduisent à des  dizaines de mètres sous le sol ?

A pied




Je sors à Tverskaia, un des nœuds du réseau, au croisement entre la rue homonyme, une des avenues chic de la capitale, et de Puchkinskaya, la place où on a inventé le café Pouchkine.

On m'avait prévenu que les illuminations de Noël étaient conservées longtemps et on ne m'avait pas menti !



Je connais l'itinéraire par cœur, c'est l'avantage lorsqu'on réserve au même endroit. L'hôtel est bien tenu, pratique, confortable, et très près de ma zone stratégique des opéras.


Les tableaux colorés, qui rappellent les fresques de Juan Kobra à New York, colorent les couloirs bruts.


Cette fois, je loge dans la mansarde ! J'aime bien dormir sous les toits.



Je prends le temps de récupérer un peu avant de repartir vers 20:30.


Moscou demeure une ville magnifique et les bâtiments historiques sont savamment éclairés. Toute promenade nocturne dans le centre est un plaisir !







Je retrouve sans peine un petit restaurant, façon stolovaya sans en être une, où j'ai mangé à plusieurs reprises (et le jour de mon arrivée au voyage précédent).


Le bortsch est hélas terminé. Je me décide pour une bruschetta aux foies de volaille, des spaghetti aux tomates séchées et aux aubergines, une tartelette aux myrtilles. J'accompagne sagement mon repas avec du thé vert. Six cents roubles pour tout cela, c'est vraiment peu onéreux et tout est délicieux.



Je continue ma descente vers Teatralnaya.


Même la Banque de Russie a droit à ses éclairages !


Tout près du Tsum, le magasin historique de luxe (bien plus que le Gum), les éclairages scintillent dans la nuit.


Et, devant le Bolchoï, c'est encore plus impressionnant. Difficile à photographier cependant.



Le Bolchoï domine la place. A gauche, c'est la seconde scène, où je viendrai dimanche soir.


Un homme en bleu, tout à gauche, donne l'échelle.




Je fais le tour de l'édifice. En grimpant sur la terrasse du second théâtre, je parviens à cadrer le profil de la façade. Dommage, il me manque un bout du quadrige, mais je ne peux pas me pencher davantage.



Il me semble que ce rideau de lumière est là toute l'année.



Ca, c'est le troisième des théâtres du Bolchoï, l'Opéra de Chambre. Je n'y suis encore jamais venu mais j'y assiste prochainement à une représentation !



Un coup d'œil vers la céramique Art Nouveau de l'Hôtel Metropol, une adresse légendaire. Le style me rappelle les audacieuses créations de la villa qu'habitait Gorki.

4 commentaires:

  1. In Moscow again, wow!
    The city by night is incredibly exciting, like a giant Xmas tree!
    Have good time and write many posts, please!
    Annie

    RépondreSupprimer
  2. Le voyage pour Moscou, comme à l’accoutumée rencontre quelques aléas, mais l’ensemble est satisfaisant. Tout le monde t’envie, et moi la première, de voir et revoir cette merveille qu’est le Kremlin. Tout est prêt pour la balade nocturne dans Moscou illuminée… C’est magique ! Un bon commencement. Bises. Mam.

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    Réponses
    1. Oh mais je ne compte pas retourner au Kremlin ! Mon programme est déjà bien chargé !
      Merci beaucoup pour ce chaleureux commentaire.
      Gros bisous.

      Supprimer

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