Translate

vendredi 21 février 2020

Moscou : Retour au VDNKh


Après une première visite, je reviens dans le Centre Panrusse des Expositions, décoré en version hivernale. Article n°700 sur le blog!



Ce n'était pas vraiment mes prévisions mais j'avais gardé ce plan B en réserve. Il me restait plusieurs parties à voir (et c'est encore le cas à la fin de ma visite) et je comptais pénétrer dans plusieurs pavillons.

Je commence par l'extrémité finale, et je vais donc le traverser en progressant vers l'entrée.

L'ancien pavillon du pain



Il vantait les mérites de la panification et des opérations à partir de la farine.

Aujourd'hui il accueille une exposition autour du miel et des abeilles.


Si j'avais le temps, je ferai un article séparé sur ce musée car j'y ai énormément appris ! Sur les espèces d'abeille, la différence de leur comportement selon les zones géographiques, comment les fleurs influent sur la composition aromatique du miel...


J'ai été très surpris d'apprendre que les abeilles changent de rôle au sein de la colonie en fonction de leur âge. Comme la vie de l'insecte est courte, cela évolue très vite ; tous les trois jours, on a droit à une nouvelle fonction (bâtisseuse, nourricière, infirmière, fossoyeuse, guerrière...).





J'ai appris que les peignes pour les rayons artificiels, est une invention d'un Allemand, Johannes Mering, qui fabriquait des cabinets. Quant à la ruche moderne, c'est le procédé de Charles Dadant, un Français exilé aux Etats-Unis, autodidacte qui réalisa de méticuleuses observations. Mais c'est le Suisse Blatt qui la perfectionna et en tira à la fois célébrité et fortune.



Autre surprise, en Russie les abeilles ne nichent que dans les troncs d'arbre et c'est donc là que les ruches sont établies.





J'ai peut-être seulement appris ce que tout le monde savait déjà, mais c'est pour moi une réelle découverte.






Je retrouve le pavillon du cosmos, qui forme une courbe avec ses voisins.


Au sommet de celui-ci, avec son exposition Politekh, on a emmailloté les statues pour l'hiver.


J'hésite entre les emballages de Christo et Jeanne-Claude et certaines toiles de Magritte (je pense aux Amants notamment).





Pour les fêtes de fin d'année, on a sorti la forêt d'arbres en plastique. Je m'attendais à mieux, mais visiblement ces végétaux fabuleux bénéficient d'une grande sympathie ici.

Le pavillon de la Bélorussie



Je m'en étais bien approché l'an dernier et avais photographié ses colonnes ornées de fruits. Mais je n'y étais pas entré !







La salle centrale expose des photographies sur ce pays finalement très méconnu, où bien peu de touristes occidentaux se rendent.



Et tout le reste est une galerie de boutiques !  Pas vraiment données, d'ailleurs.



L'Azerbaïdjan a droit à une magnifique façade, façon medersa avec céramiques.





Le pavillon-mystère



J'avais été très intrigué par ce pavillon-ci qui dénotait réellement par rapport à la famille orientale qui l'entoure. Je m'attendais à une exposition futuriste à l'intérieur. D'architecture, par exemple.


Eh bien, pas du tout ! C'est un centre commercial de plus. Il me rappelle beaucoup les Gum dans les anciennes républiques soviétiques (Turkmenistan, Arménie, Uzbekistan) où on peut en voir de semblables.






Il y a même un rayon jardinerie !



La grande patinoire



Elle est effectivement énorme ! Sa configuration la destine visiblement au patinage de vitesse plutôt qu'à son cousin artistique ; elle est déserte car deux véhicules refont le lissage actuellement.


La fontaine était en travaux l'an dernier. Ca y est, on peut enfin la voir !


Kitsch, abondamment dorée, mais elle ne dépare pas de l'ensemble un peu grandiloquent.




Un petit film panoramique qu'on m'avait demandé après ma précédente visite...

Le pavillon Standart



Celui-ci fut le tout premier du parc, dédié à la Moldavie ; les motifs ornementaux des soubassements de colonnes sont, paraît-il, représentatifs de ce pays, une ancienne république soviétique voisine de la Roumanie et de l'Ukraine.



Sans surprise, je découvre à l'intérieur le bric-à-brac, avec un artisanat pas très tentant.



Au fond, le restaurant propose une version du luxe très datée. Cela me rappelle les séries américaines des années 1970 !









L'entrée est décorée de sculptures lumineuses, visiblement très prisées des Russes. Le Bolchoï était paré de la même façon.






1 commentaire:

Un grand merci de prendre le temps de laisser un commentaire. Je promets de le lire aussi vite que possible.
N'hésitez pas à signer votre message, ce sera encore mieux : je n'ai AUCUN moyen de connaître votre nom, votre e-mail, ou votre blog.
Si vous préférez que vos coordonnées n'apparaissent pas, mais que je vous réponde en privé, utilisez le formulaire de contact, accessible sur la version web du blog.