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mardi 23 juillet 2019

Aix en Provence: La Collection Thannhauser du Guggenheim (Hôtel de Caumont)


 Après l'exposition Nicolas de Staël l'an dernier et Marc Chagall cet hiver, le splendide Hôtel de Caumont accueille un événement, la première venue en Europe de la collection Thannhauser exposée au Guggenheim.

lundi 22 juillet 2019

Festival d'Aix : Requiem de Mozart


Mozart a toujours été invité permanent du Festival d'Aix, qui a proposé dans un perpetuum mobile la série Don Giovanni, Le Nozze di Figaro, Cosi fan tutte, Die Zauberflöte, avec quelques incursions du côté de La Clemenza di Tito et plus rarement vers Idomeneo ou Mitridate. Le Requiem a déjà été donné en concert mais la proposition de Pierre Audi ne s'inscrivait pas dans la même logique. Certes, on a déjà vu des scénographies autour de cette œuvre, des ballets, mais ici, on restait dans une distribution classique : chœur, orchestre, solistes, et quelques figurants en prime. Comme un opéra donc. Aux commandes, deux personnalités passionnantes, le chef-musicologue Raphaël Pichon qui fait un travail formidable avec son ensemble Pygmalion et s'installe doucement comme invité permanent du Festival (après Zoroastre, Die Zauberflöte et plusieurs concerts), et Romeo Castellucci, sans doute un des plus captivants représentants de la scène italienne.

Festival d'Aix : Tosca



Après les échappées, devenues rituelles, au Théâtre du Jeu de Paume pour Les Mille Endormis et au Grand Théâtre de Provence pour Mahagonny, Jakob Lenz, et le superbe concert Rihm / Mahler, je retrouve le lieu emblématique du Festival, le mythique théâtre emménagé chaque année dans la cour de l'Archevêché.

samedi 20 juillet 2019

Festival d'Aix : Das Lied von den Erde (Le Chant de la Terre)


Double programme pour ce concert qui voit revenir à Aix l'Orchestre de Paris, un fidèle de ces dernières années.

Festival d'Aix : Jakob Lenz


Un opéra majeur



A l'origine de cette œuvre se trouve Jakob Lenz, le vrai, un jeune auteur du XVIIIe siècle en pleine ère Sturm und Drang, la première phase du romantisme allemand. Il est né en Lettonie (alors allemande) et est devenu ami de Goethe qui l'a invité à Weimar. Peu à peu victime de schizophrénie, il se rend dans les Vosges auprès du pasteur Oberlin qui tente en vain de le soigner. De plus en plus prisonnier de sa démence, Lenz continue son itinéraire en vrai Wanderer, jusqu'à Saint Petersbourg puis jusqu'à Moscou où on le retrouve mort dans la rue, en 1792. Il a quarante ans.

Festival d'Aix : Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny (Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny)


C'est avec beaucoup de plaisir que je retrouve au programme de cette année Mahagonny, un opéra que j'ai vu régulièrement mais assez rarement (une douzaine de représentations à mon compteur), et dont toutes les représentations m'ont fortement marqué. Plus que les tubes de l'œuvre, dont l'archi-célèbre Alabama Song, c'est son énergie et son actualité qui m'ont imprégné à chaque fois.

Festival d'Aix : Les Mille endormis


Une œuvre nouvelle



Le festival d'Aix a commandé au librettiste Yonathan Levy et au compositeur Adam Maor un opéra qui serait créé lors de cette édition 2019.

Ils ont choisi de nous raconter le présent sous forme de parabole, en puisant dans le contexte actuel mais en le détournant en utilisant le conte. Forme féconde dans la littérature comme dans le répertoire lyrique ; je pense notamment à Turandot ou à Zolotoy Petushok, Le Coq d'Or, un chef-d'œuvre trop rare dans nos contrées. Le titre avec son hyperbole mille, nombre mythique, ne saurait tromper le spectateur.

samedi 9 mars 2019

Aix en Provence : Der Freischütz


Ce n'est pas habituel que je publie un article sur une représentation de ma région. Ceci est exceptionnel et cela devrait le rester, je tiens à le préciser !

Vladimir Baykov, Kaspar
 J'adore le Freischütz, ce Singspiel (donc avec textes parlés, comme Fidelio ou Zauberflöte) de Weber, modèle de l'opéra romantique, avec un livret intéressant et une superbe musique qui contient des trésors. J'aime beaucoup la couleur de cette partition et, pour moi, le deuxième air d'Agathe est une des plus belles choses qu'on ait composé pour la voix de soprano. Les autres opéras de Weber m'ont également enchanté,  mais je n'ai vu que Oberon, Euryanth et Abu Hassan, et je désespère de les revoir un jour sur scène.

Même le Freichütz est rarement donné, hélas, et je saute sur toutes les occasions à ma portée.

vendredi 27 juillet 2018

Aix : Exposition Nicolas de Staël en Provence à l'Hôtel de Caumont




L'Hôtel de Réauville, dit Hôtel de Caumont, fut construit à Aix dans la première moitié du XVIIIe siècle. C'est Robert de Cotte, l'architecte de la chapelle du Château de Versailles, qui fut chargé de cette réalisation. Parmi les réalisations de ce prolifique créateur, on trouve la Place Bellecour de Lyon, le Palais du Tau de Reims, ainsi que de nombreux palais épiscopaux.

Festival d'Aix : Dido and Æneas (Didon et Enée)



Un nouveau contexte



Dido and Æneas, cette splendeur de l'opéra du XVIIe siècle, est bien courte pour assurer toute une soirée d'opéra. On a demandé à Maylis de Kerangal d'écrire un prologue parlé, simplement accompagné par quelques notes de guitare, dans lequel Didon prend la parole. Elle y déroule sa biographie tumultueuse, explique comment elle a dû manoeuvrer, batailler pour parvenir à ses fins. Un personnage pas très sympathique, alors qu'on est généralement porté à la compassion envers la pauvre amoureuse délaissée (et le sublime lamento de Purcell nous y aide beaucoup).

Festival d'Aix : Die Zauberflöte (La Flûte Enchantée)




Je ne m'y attendais guère, mais c'est finalement cette reprise qui a constitué le clou du Festival d'Aix. Bernard Foccroule ne s'y était guère trompé, en choisissant cette soirée pour sa dernière !

jeudi 26 juillet 2018

Festival d'Aix : Seven stones, une création




On a toujours un peu l'impression de vivre un moment particulier quand on assiste à la création d'une œuvre, et dans mon cas, toujours un peu plus passionnément quand il est question d'opéra.

Festival d'Aix : Ognenny Angel (L'Ange de Feu)




Jadis invisible, cet opéra qui mêle deux opposés, le profane et le sacré, le mystique et l'érotique, est devenu plus courant sur les scènes.

Je l'ai découvert en 1986 à l'Opéra Garnier, qui l'avait courageusement programmé avec Livia Budai et Franz Grundheber,  (et l'extraordinaire sorcière de Viorica Cortez), puis dans les premières années de l'Opéra Bastille où Marylin  Zschau côtoyait Philippe Rouillon dans une production d'Andrei Serban dirigée par Lawrence Foster. Ensuite ce fut une tournée du Mariinsky avec l'intense Larisa Gogolevskaya, puis Londres avec Tatiana Smirnova, Berlin…

Festival d'Aix : Ariadne auf Naxos (Ariane à Naxos)





Le Festival d'Aix ouvrait cette année avec ce spectacle singulier, que j'ai eu la chance de voir à trois reprises. Auparavant, avec mes élèves, j'avais pu visiter les ateliers du Festival où sont construits les décors.

lundi 1 août 2016

Juillet 2016 à Aix en Provence : un mois de festivalier (1)

Cosi fan tutte, acte I


Festival Lyrique d’Aix en Provence


J’ai la chance d’habiter dans une région très riche en festivals ; pendant longtemps je suis resté fidèle aux Chorégies d’Orange, mais je trouve maintenant largement mon bonheur avec Aix et Radio-France-Montpellier pour la musique, et Avignon pour le théâtre. Juillet reste un mois très rempli en spectacles. Cette année est plutôt un bon cru, particulièrement à Aix qui a réalisé un exceptionnel sans faute ; des plateaux convaincants, de belles phalanges orchestrales dirigées avec esprit, et des productions qui correspondent à ce que j’attends d’une mise en scène : ne pas se contenter d’illustrer l’œuvre, mais exposer son actualité et ouvrir des portes qui suscitent la réflexion.