New York : Central Park

 

Promenade dans le parc le plus célèbre de la ville. 

Je ressors du téléphérique et me dirige vers Central Park. 

Partout on annonce :"It's Passover!" La Pâque juive est célébrée avec allégresse dans les rues, avec chants et danses. Je vole une photo au passage. 

Central Park 

Central Park correspondit à une demande précise, au XIXe siècle. Il n'y avait pas d'espace vert au centre de la ville en pleine expansion, bientôt la plus grande des États-Unis. 

Plusieurs habitants avaient voyagé en Europe et vu les grands parcs qui s'y aménageaient, comme Hyde Park à Londres. 

On décida de consacrer une large aire à ce projet, qui réclamait l'expulsion de quartiers entiers et d'un couvent. On avait vu grand. 800 m de large, presque 4 km de long ! Le plan initial fut d'ailleurs rallongé par la suite. 

En 1853, la ville acheta le terrain pour cinq millions de dollars et commença les travaux. On retint le plan d'un binôme, Calvert Vaulx, le paysagiste, et Frederick Law, un écrivain voyageur enthousiaste. Andrew Haswell Green présidait la commission et s'y impliquait avec passion. C'est lui qui négocia l'agrandissement vers le nord. 

On engagea mille cinq cents ouvriers pour drainer les marécages fétides, détruire  trois cents mille mètres cubes de rochers, apporter des millions de mètres cubes de terre, créer des plans d'eau. 

Le projet consistait à évoquer les espaces naturels des États Unis, dont les Catskills, montagnes au nord de la ville. 

Le parc a sa faune propre, la population d'étourneaux des États-Unis vient de là et on découvre régulièrement des espèces non identifiées, comme un mille-pattes dernièrement. 

Cependant c'est le zoo qui héberge sa plus célèbre population, et participe aux programmes de reproduction d'espèce en danger. 

Dès ses débuts, le parc s'orna de statues. Ici les premières femmes qui réclamèrent leurs droits. 

Quand on explore le parc en entier, on découvre de nombreuses constructions, et même un faux château écossais ! Je n'ai pas tout ça à mon programme aujourd'hui. 

J'ai souvent traversé Central Park pétrifié sous une couche de neige, même parfois avec les lacs gelés. Quelle différence avec ce printemps fleuri ! 

Je n'ai pas vu les habituels écureuils sur Washington Square, je me rattrape... 

Comme je l'écrivais plus haut, on creusa plusieurs plans d'eau. Celui-ci n'est pas le plus vaste, l'imposant Réservoir, mais le plus modeste Lake. 

Les New Yorkais profitent du parc en toute saison, mais, quand il fait beau, se prélasser sur l'herbe est un immense plaisir ! 

Près du Dakota, l'assassinat de John Lennon est commémoré par cette plaque. On trouve toujours des musiciens qui interprètent son répertoire.