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mercredi 20 novembre 2019

Vienne : Bruegel au Kunsthistorisches Museum (3)



Après les tableaux de la fin de la carrière de Bruegel (La Danse des paysans, Le Repas de Noce, Le paysan et le voleur de nid) puis les représentations à thème religieux des premières années 1560 (La Tour de Babel, La Conversion de Saint Paul, Le Portement de Croix), voici des peintures légèrement plus anciennes. La première date de 1559.

mardi 19 novembre 2019

lundi 18 novembre 2019

Vienne : Bruegel au Kunsthistorisches Museum (1)


Quand on parle de Bruegel, on fait face à une grande famille d'artistes dont plusieurs ne sont pas négligeables. Mais en l'absence de qualificatif ajouté, c'est au patriarche, Pieter dit l'Ancien, auquel on fait allusion. Un merveilleux artiste, grand reporter de la vie paysanne de son temps, qui malgré sa vie relativement courte (quarante-cinq ans, c'est peu à notre regard) et une époque troublée (le XVIe siècle, agité par de multiples courants religieux et l'occupation espagnole dans les Flandres du peintre) a réussi une peinture minutieuse et plutôt paisible. Quel que soit l'état du monde, la vie suit son cours, semble-t-il proclamer dans ses tableaux.

C'est un artiste qui fait parfaitement le lien entre Moyen-Age et Renaissance, héritier des grands artistes médiévaux flamands ou néerlandais et de leur peinture scrupuleuse (les merveilleux Dieric Bouts, Robert Campin ou Gerard David par exemple) ; plutôt que se tourner vers la peinture italienne, ou les nouveaux sujets comme le nu ou le portrait, il préfère sonder tranquillement ses campagnes flamandes et la vie intense qui y bouillonne. Avec son talent narratif hors pair, son sens du détail qui ne contrarie jamais la vision synthétique, c'est un extraordinaire peintre avec une "matière" bien reconnaissable. D'ailleurs je trouve toujours que les copies de ses tableaux ne trompent pas l’œil, tant leur fini diffère.

C'est aussi un peintre rare. Quarante-sept tableaux certains ont été conservés, et le Kunsthistorisches Museum en rassemble douze à lui tout seul. C'est une excellente raison de se précipiter dans ce splendide musée !

samedi 2 novembre 2019

Vienne : Exposition Caravage et le Bernin (Kunsthistorisches Museum)


Après le succès de l'exposition romaine qui rassemblait ces deux géants de l'histoire de l'art, le merveilleux Kunsthistorisches Museum de Vienne se propose de les réunir à nouveau, avec une nouvelle porte d'entrée : son but est de montrer comment les émotions deviennent soudain un sujet majeur, et s'épanouissent dans le creuset romain dans la première moitié du XVIIe siècle, les débuts du baroque. A peu près soixante-dix œuvres y sont présentées, qui puisent largement dans les opulentes collections du musée, complétées par des prêts parfois rares. Des Caravage venant de collection privée, on n'en admire pas tous les jours !

J'ai pu voir un certain nombre d'expositions sur le Caravage, un de mes peintres favoris, à chaque fois avec un éclairage différent. Mais jamais encore sur le Bernin. Malheureusement, beaucoup de sculptures sont interdites de photographie. J'ai pu compléter avec le Richelieu et la Méduse, mais il en manque ici un grand nombre et mon article ne rend donc qu'une image parcellaire de l'exposition. J'espère néanmoins qu'elle pourra fournir un modeste aperçu et surtout donner envie de s'y précipiter.

Le fil conducteur est donc les émotions et chaque salle est organisée selon une thématique que j'ai respectée ici.

vendredi 1 novembre 2019

Vienne : Promenade dans Josefstadt et Alsergrund


Après la fête devant le Rathaus, je pourrais poursuivre avec les festivités liées à la fête nationale, mais je préfère m'aventurer dans des quartiers plus calmes. Alservorstadt, à la limite de Josefstadt et d'Alsergrund, me paraît un bon choix à proximité.


Vienne : l'église de la Trinité (Alserkirche)


Visite d'une église de Vienne aux multiples noms : Dreifaltigkeitskirche (église de la Trinité), Trinitarierkirche, (église des Trinitaires) ou Alserkirche (église de l'Als) !