Promenade parisienne, suite
Après ma visite du Mémorial de la Shoah, je reprends mon cours pour me diriger doucement vers le premier arrondissement. Cours tortueux, tout de même. Comme j'aperçois l'île Saint Louis, j'en profite pour faire une escapade. Au programme, église et glace : les deux célébrités de l'endroit.
Il me faut donc traverser la Seine, et profiter au passage d'une de ces vues chères à Marquet.
Les toits de l'Hôtel de Ville se devinent derrière l'enfilade d'arbres aux verdures encore estivales.
Saint Louis en l'Île
Fort croquignolette, cette île, immédiate voisine de celle de la Cité, l'origine de la capitale (Notre Dame, Sainte Chapelle, Palais Royal puis Hôtel Dieu), se limite quasiment à une rue. Boutiques inégales, parfois fort intéressantes (une des meilleures librairies de voyage de la capitale), parfois simples appâts à touristes, s'y pressent les unes contre les autres. Haut lieu donc, et inabordable. J'ai voyagé avec un médecin qui y logeait, qui payait 2000 € pour un studio en soupente.
Saint Louis
Difficile, sur cette île allongée, de caser une église, et pourtant on y est parvenu. Et pas n'importe laquelle, puisque celle-ci est dédiée à Saint Louis, le roi de France canonisé, vénéré comme principal représentant de la France Religieuse. Je pense toujours à l'église de Rome San Luigi dei Francesi, Saint Louis des Français (et à ses merveilleux Caravage, évidemment).
On prétend que Louis IX, ce Capétien du XIIIe siècle, venait prier dans un hypothétique lieu de culte sur l'île, nommée île aux vaches avant de lui être dédiée (chapelle ? oratoire ?). Il serait même venu ici avant son départ pour la croisade. Je ne suis pas du tout spécialiste, mais ça me semble assez improbable et je n'ai pas vraiment l'impression que le fait soit solidement étayé.
En revanche, placer la construction sous un aussi noble patronage que pouvait que servir les intérêts de l’église. Le roi a laissé l'image d'un homme profondément juste, charitable, en même temps que pieux. Il a voulu supprimer la torture, n'y est parvenu que partiellement mais a réussi à interdire la vendetta et l’ordalie. Quelqu'un de complexe malgré tout, puisqu'il imposa la rouelle aux Juifs (voir ma visite précédente) mais les protégea des attaques virulentes. Sans doute quelqu'un de profondément catholique, convaincu de sa mission, bien décidé à moraliser le pays en interdisant les jeux d'argent et la prostitution. Des cristalleries, des villes françaises et étrangères (je pense à celle du Missouri) portent son nom.
Souvenir toujours utile quand il s'agit d'amasser des fonds pour l'édification du bâtiment.
Compte tenu du problème d'emplacement, l'église s'aligne avec les façades de la rue. Seul se distingue l'étonnant clocher, en forme d'obélisque, très largement ajouré pour éviter qu'il soit détruit par les bourrasques.
Ce n'était pas le cas de la première, forcément bien plus petite, puisque sa profondeur correspondait à la largeur actuelle. Celle-ci avait été construite lorsque Louis XIII avait missionné Christophe Marie, l'entrepreneur des ponts dont le Pont Marie conserve le nom, de viabiliser les îles de la Seine. Dans ce grand programme urbanistique, on embaucha François Le Vau, un voisin, architecte comme son frère chargé du château de Versailles.
Mais le toit s'effondra lors d'une tempête et on dut reconstruire une partie de l'église dans le premier quart du XVIIIe siècle. Problème d'argent, encore et toujours. Il fallut même organiser une loterie pour réunir les fonds nécessaires.
Compte tenu des contraintes du terrain, pas de grand porche extérieur donnant sur la nef : on pénètre directement par la première chapelle latérale.
La nef, aux larges piliers rectilignes, est sobrement décorée.
On peut même dire que l'aspect actuel n'est plus celui du Siècle des Lumières : c'est au XIXe qu'on ajouta l'ornementation dorée. A l'époque, la nef n'en était que plus sévère.
La coupole, assez peu élevée, est seulement ornementée, sans fresque historiée qui représenterait une scène particulière.
La décoration actuelle doit beaucoup à Louis-Auguste Napoléon Bossuet, un descendant de l'évêque écrivain, curé de l'église, qui vendit sa collection de livres historiques pour acheter lui-même la plupart des œuvres présentes ici. Il faut dire qu’après la Révolution, il ne restait pas grand-chose. Lorsqu'on célébra une messe en 1805, on cacha les murs saccagés par des tapisseries des Gobelins.
Si on prend en compte les dimensions somme toute relativement modestes, le déambulatoire frappe par ses larges dimensions. C'est le seul exemple de déambulatoire autour d'un chevet plat dans une église du XVIIe siècle.
Au carrefour de la peinture d'histoire et de la représentation religieuse, des scènes hagiographiques hautement réinventées. Posture théâtrale avec des gestes symboliques (ah, la main sur le cœur !), couleurs vives. Ça me rappelle mes livres d'histoire de l'école primaire.
Un petit bas-relief en albâtre, de l'Angleterre du XVIe siècle, s'encastre dans la boiserie. Un achat de Bossuet, sans doute, qui représente un Couronnement de la Vierge très figé.
La statue de Sainte Geneviève, la patronne de Paris, a survécu à la Révolution française. On l'a transformée en statue profane (La Liberté) pour la maintenir incognito.
En haut, un Saint Pierre guérissant un boiteux de Carle van Loo, bonne toile aux vives couleurs avec une construction en diagonale assez dynamique. En bas, un tableau acheté pour un Titien, des Pèlerins d’Emmaüs moins convaincants. J'espère que Bossuet n'a pas payé une somme astronomique !
Une des chapelles renferme un retable assez pesant mais au-dessous, une série de petits tableaux. Ces Scènes de la Vie du Christ dateraient du XVIe siècle et proviendraient de Rhénanie.
Un buffet d'orgues moderne (Aubertin) sert fréquemment car l'église accueille en outre de nombreux concerts. On voit souvent les affiches dans Paris.
Pour une fois, je passe dans le quartier sans qu'il y ait des mètres de queue et à un moment propice ! Berthillon, c'est un glacier parmi les plus fameux de la capitale. Beaucoup de restaurants inscrivent d'ailleurs à leur carte "Glaces de chez Berthillon" comme un gage de qualité.
Les glaces y sont fabuleuses. La liste des parfums change souvent, et la saveur concentrée de ces merveilles emplit la bouche.
Ce n'est pas donné, cinq euros le cornet de deux boules. Mais, franchement, ce n'est pas plus cher que les produits de plagiaires bas de gamme ou de chaînes peu scrupuleuses qui ont envahi le pays entier.
Pour moi, ce sera cacao amer et ananas rôti au basilic. Fabuleux !
Je regagne la rive droite en passant par le Marais.
Le Gay Marais affiche clairement la couleur, sur les murs comme sur le sol. Après des agressions homophobes dans la capitale, garder la tête haute est un moyen de résistance.
Juste à côté de la Fontaine Stravinsky, à côté du centre Pompidou, une fresque utilise habilement la ligne du toit.
Les statues de Renzo Piano et Richard Rodgers, les architectes du Centre Pompidou (avec le moins connu Gianfranco Franchini) semblent un origami en volume. Réalisation récente du sculpteur Xavier Veilhan.
Direction les Halles. Au passage, les ferronneries minutieuses attirent mon regard.
Lever la tête est toujours fructueux. Je suis sans doute passé des centaines de fois devant cette ancienne confiserie, rue Pierre Lescot, et c'est la première fois que je remarque cet original décor de chats !
J'arrive à la Comédie Française, ma destination du soir. J'ai encore un peu de temps pour poursuivre ma flânerie. Je bifurque rue Sainte Anne.
De réjouissants macarons animent ces fenêtres strictes.
Retour vers les jardins en passant devant le Grand Véfour, haut (et onéreux !) lieu de cuisine française. Au XVIIIe siècle, c'était le fameux Café de Chartres à l'époque où les galeries du Palais Royal étaient le plus célèbre centre commercial de la ville, avec ses boutiques dernier cri. Jean Véfour en fit LA table gastronomique de Paris où dînaient toutes les célébrités. Raymond Oliver le racheta dans les années 1950 et aujourd'hui c'est Guy Martin qui officie aux cuisines.
Avec les Tuileries, c'est un des rares espaces verts du centre de Paris.
Difficile de croire que ce petit village dans la ville fut, au XIXe siècle, si mal famé. Tripots et maisons closes s'y étaient établies. Chez Balzac, Rastignac y perd ses sous dans une maison de jeu. Il a écrit une phrase qui m'est toujours restée en tête, évoquant "l'utile concentration des dames de petite vertu au Palais Royal" !
La roseraie est bien connue (une merveille à l'époque de la floraison, voir ici ou là), les sculptures aussi, mais on y expose aussi des réalisations contemporaines : actuellement des bulles circulent librement au gré du vent. Je me rappelle, il y a une dizaine d'années, les journaux froissés en feuilles de métal de Wang Du. C'est une association qui s'en occupe depuis une vingtaine d'années.
Avec la chaleur ambiante, les chaises sont prises d'assaut.
Marinho, un sculpteur brésilien installé à Paris, a installé des sculptures en marbre et acrylique. Les couleurs primaires et les lignes droites semblent sa marque de fabrique. Son travail me paraît creuser les notions de vide et de plein d'une part, de gravité d'autre part.
La grande colonnade, stricte et harmonieuse, se teinte des roses saumonés du couchant.
Cette fois, la nuit est tombée. Écrin luxueux pour les fontaines de Pol Bury, en place depuis une trentaine d'années.
Il est temps de me rendre à la Comédie Française pour Lucrèce Borgia !
On prétend que Louis IX, ce Capétien du XIIIe siècle, venait prier dans un hypothétique lieu de culte sur l'île, nommée île aux vaches avant de lui être dédiée (chapelle ? oratoire ?). Il serait même venu ici avant son départ pour la croisade. Je ne suis pas du tout spécialiste, mais ça me semble assez improbable et je n'ai pas vraiment l'impression que le fait soit solidement étayé.
En revanche, placer la construction sous un aussi noble patronage que pouvait que servir les intérêts de l’église. Le roi a laissé l'image d'un homme profondément juste, charitable, en même temps que pieux. Il a voulu supprimer la torture, n'y est parvenu que partiellement mais a réussi à interdire la vendetta et l’ordalie. Quelqu'un de complexe malgré tout, puisqu'il imposa la rouelle aux Juifs (voir ma visite précédente) mais les protégea des attaques virulentes. Sans doute quelqu'un de profondément catholique, convaincu de sa mission, bien décidé à moraliser le pays en interdisant les jeux d'argent et la prostitution. Des cristalleries, des villes françaises et étrangères (je pense à celle du Missouri) portent son nom.
Souvenir toujours utile quand il s'agit d'amasser des fonds pour l'édification du bâtiment.
Compte tenu du problème d'emplacement, l'église s'aligne avec les façades de la rue. Seul se distingue l'étonnant clocher, en forme d'obélisque, très largement ajouré pour éviter qu'il soit détruit par les bourrasques.
Ce n'était pas le cas de la première, forcément bien plus petite, puisque sa profondeur correspondait à la largeur actuelle. Celle-ci avait été construite lorsque Louis XIII avait missionné Christophe Marie, l'entrepreneur des ponts dont le Pont Marie conserve le nom, de viabiliser les îles de la Seine. Dans ce grand programme urbanistique, on embaucha François Le Vau, un voisin, architecte comme son frère chargé du château de Versailles.
Mais le toit s'effondra lors d'une tempête et on dut reconstruire une partie de l'église dans le premier quart du XVIIIe siècle. Problème d'argent, encore et toujours. Il fallut même organiser une loterie pour réunir les fonds nécessaires.
L'intérieur
Curieux ensemble : plan gothique mais vocabulaire moderne avec ces arcades arrondies et pilastres engagés, le must du moment.
Compte tenu des contraintes du terrain, pas de grand porche extérieur donnant sur la nef : on pénètre directement par la première chapelle latérale.
La nef, aux larges piliers rectilignes, est sobrement décorée.
On peut même dire que l'aspect actuel n'est plus celui du Siècle des Lumières : c'est au XIXe qu'on ajouta l'ornementation dorée. A l'époque, la nef n'en était que plus sévère.
La coupole, assez peu élevée, est seulement ornementée, sans fresque historiée qui représenterait une scène particulière.
La décoration actuelle doit beaucoup à Louis-Auguste Napoléon Bossuet, un descendant de l'évêque écrivain, curé de l'église, qui vendit sa collection de livres historiques pour acheter lui-même la plupart des œuvres présentes ici. Il faut dire qu’après la Révolution, il ne restait pas grand-chose. Lorsqu'on célébra une messe en 1805, on cacha les murs saccagés par des tapisseries des Gobelins.
Si on prend en compte les dimensions somme toute relativement modestes, le déambulatoire frappe par ses larges dimensions. C'est le seul exemple de déambulatoire autour d'un chevet plat dans une église du XVIIe siècle.
Au carrefour de la peinture d'histoire et de la représentation religieuse, des scènes hagiographiques hautement réinventées. Posture théâtrale avec des gestes symboliques (ah, la main sur le cœur !), couleurs vives. Ça me rappelle mes livres d'histoire de l'école primaire.
Un petit bas-relief en albâtre, de l'Angleterre du XVIe siècle, s'encastre dans la boiserie. Un achat de Bossuet, sans doute, qui représente un Couronnement de la Vierge très figé.
La statue de Sainte Geneviève, la patronne de Paris, a survécu à la Révolution française. On l'a transformée en statue profane (La Liberté) pour la maintenir incognito.
En haut, un Saint Pierre guérissant un boiteux de Carle van Loo, bonne toile aux vives couleurs avec une construction en diagonale assez dynamique. En bas, un tableau acheté pour un Titien, des Pèlerins d’Emmaüs moins convaincants. J'espère que Bossuet n'a pas payé une somme astronomique !
Une des chapelles renferme un retable assez pesant mais au-dessous, une série de petits tableaux. Ces Scènes de la Vie du Christ dateraient du XVIe siècle et proviendraient de Rhénanie.
Un buffet d'orgues moderne (Aubertin) sert fréquemment car l'église accueille en outre de nombreux concerts. On voit souvent les affiches dans Paris.
Pause Berthillon
Pour une fois, je passe dans le quartier sans qu'il y ait des mètres de queue et à un moment propice ! Berthillon, c'est un glacier parmi les plus fameux de la capitale. Beaucoup de restaurants inscrivent d'ailleurs à leur carte "Glaces de chez Berthillon" comme un gage de qualité.
Les glaces y sont fabuleuses. La liste des parfums change souvent, et la saveur concentrée de ces merveilles emplit la bouche.
Ce n'est pas donné, cinq euros le cornet de deux boules. Mais, franchement, ce n'est pas plus cher que les produits de plagiaires bas de gamme ou de chaînes peu scrupuleuses qui ont envahi le pays entier.
Pour moi, ce sera cacao amer et ananas rôti au basilic. Fabuleux !
Je regagne la rive droite en passant par le Marais.
Le Gay Marais affiche clairement la couleur, sur les murs comme sur le sol. Après des agressions homophobes dans la capitale, garder la tête haute est un moyen de résistance.
Juste à côté de la Fontaine Stravinsky, à côté du centre Pompidou, une fresque utilise habilement la ligne du toit.
Xavier Veilhan, Renzo Piano et Richard Rodgers |
Les statues de Renzo Piano et Richard Rodgers, les architectes du Centre Pompidou (avec le moins connu Gianfranco Franchini) semblent un origami en volume. Réalisation récente du sculpteur Xavier Veilhan.
Direction les Halles. Au passage, les ferronneries minutieuses attirent mon regard.
Maison aux chats, rue Pierre Lescot |
Lever la tête est toujours fructueux. Je suis sans doute passé des centaines de fois devant cette ancienne confiserie, rue Pierre Lescot, et c'est la première fois que je remarque cet original décor de chats !
Maison aux chats, rue Pierre Lescot |
J'arrive à la Comédie Française, ma destination du soir. J'ai encore un peu de temps pour poursuivre ma flânerie. Je bifurque rue Sainte Anne.
De réjouissants macarons animent ces fenêtres strictes.
Les Jardins du Palais Royal
Retour vers les jardins en passant devant le Grand Véfour, haut (et onéreux !) lieu de cuisine française. Au XVIIIe siècle, c'était le fameux Café de Chartres à l'époque où les galeries du Palais Royal étaient le plus célèbre centre commercial de la ville, avec ses boutiques dernier cri. Jean Véfour en fit LA table gastronomique de Paris où dînaient toutes les célébrités. Raymond Oliver le racheta dans les années 1950 et aujourd'hui c'est Guy Martin qui officie aux cuisines.
Avec les Tuileries, c'est un des rares espaces verts du centre de Paris.
Difficile de croire que ce petit village dans la ville fut, au XIXe siècle, si mal famé. Tripots et maisons closes s'y étaient établies. Chez Balzac, Rastignac y perd ses sous dans une maison de jeu. Il a écrit une phrase qui m'est toujours restée en tête, évoquant "l'utile concentration des dames de petite vertu au Palais Royal" !
La roseraie est bien connue (une merveille à l'époque de la floraison, voir ici ou là), les sculptures aussi, mais on y expose aussi des réalisations contemporaines : actuellement des bulles circulent librement au gré du vent. Je me rappelle, il y a une dizaine d'années, les journaux froissés en feuilles de métal de Wang Du. C'est une association qui s'en occupe depuis une vingtaine d'années.
Avec la chaleur ambiante, les chaises sont prises d'assaut.
Jaildo Marinho, Jaboticaba, 2017 |
Marinho, un sculpteur brésilien installé à Paris, a installé des sculptures en marbre et acrylique. Les couleurs primaires et les lignes droites semblent sa marque de fabrique. Son travail me paraît creuser les notions de vide et de plein d'une part, de gravité d'autre part.
La grande colonnade, stricte et harmonieuse, se teinte des roses saumonés du couchant.
Cette fois, la nuit est tombée. Écrin luxueux pour les fontaines de Pol Bury, en place depuis une trentaine d'années.
Il est temps de me rendre à la Comédie Française pour Lucrèce Borgia !
A new great post. An historic church, the wonderful Palais Royal with unbelievable and magnificent pics. The last one is very inspiring
RépondreSupprimerThanks for your #1 job!
Annie
A real pleasure that you loved this one too. You are still my #1 and faster reader!
SupprimerJe suis plusieurs fois allée à Saint Louis pour des concerts sans vraiment regarder l'église. Ton article me donne envie de retourner pour une visite approfondie !
RépondreSupprimerMagnifiques, tes photos du Palais Royal !
Bises
Françoise
Merci beaucoup Françoise ! Beaucoup d'églises parisiennes méritent un regard plus approfondi.
SupprimerBises à toi aussi.
Such a pleasure to visit Paris in your pocket...
RépondreSupprimerRuth
Such a pleasure to read this lovely comment...
SupprimerThanks Ruth !
C'est toujours de grande qualité, vos visites d'église. Grande quantité de photos, textes riches et informatifs, et le plaisir de suivre un personnage dans ses promenades. Le suspens est toujours : mais où va-t-il aller ensuite ?
RépondreSupprimerJe suis en train de lire les anciens articles et je n'en reviens pas. C'est un vrai roman plein de péripéties !
L'article où vous risquez d'être coincé à Saint Petersburg... quelle aventure !
Pierre
Merci pour vos commentaires éclairés, Pierre.
SupprimerVous comprenez que maintenant je reste zen dans toutes ces aventures !
Amazing church full of history and a lovely garden...
RépondreSupprimerGennady
Thanks Gennady for your nice review !
SupprimerJolie promenade .... Croquignolette dis-tu ?... Ça me rappelle quelqu'un !!! 😁😁😁 Françoise P
RépondreSupprimerMerci beaucoup Françoise ! Tu as escaladé l'Everest du commentaire! Félicitations !
SupprimerC'est très intéressant. Une belle église dont on ne parle pas souvent.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, cher Anonyme ! Il me reste beaucoup d'églises parisiennes à illustrer ici...
SupprimerSaint Louis, je n'y suis plus allé depuis des années, un concert de gospels... Je crois que je ne l'ai jamais vraiment regardée. Cette vierge couronnée, mais où est-elle ?
RépondreSupprimerJ'ai toujours l'impression que tu connais mieux Paris que les Parisiens, honte à moi !
Bises
Michèle
Ca ne m'étonne pas, c'est une église spécialisée dans les concerts.
SupprimerLe bas-relief de la Vierge se trouve dans une chapelle de gauche.
Et c'est normal que j'ai une petite connaissance de Paris : j'y vais quand même régulièrement et je passe mon temps à m'y balader à pied, alors que les Parisiens ont peu de temps pour le faire !
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RépondreSupprimerJe croyais que nous avions visité Saint Louis ensemble ! En tout cas, Berthillon, c'est certain! Merci et gros bisous viennois.
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