Je ne pense pas que ce soit cet article qui suscitera un record de visites !
Lever très matinal pour être au rendez-vous à la navette de l'hôtel (U-City Narita, très recommandable) de 7:00.
De Narita à Amsterdam
A l'aéroport, le personnel est très nombreux, de multiples guichets sont ouverts et tout va très vite. Une employée me propose un surclassement et une prime substantielle en décalant mon vol, mais finalement celui qu'elle me proposait est complet.Passage rapide à la sécurité et aux passeports (peut-être le record mondial d'efficacité) où tout est très organisé.
Les salles d'attente proposent un nombre considérable de fauteuils confortables et larges : à la japonaise, donc.
Ayant réservé tôt, j'ai droit à un hublot juste avant les ailes et les sièges de ce Boeing 747 de KLM sont corrects.
J'ai pour voisin deux universitaires : Hiroshi, qui vient présenter à Hambourg ses recherches sur l'utilisation du synchrotron dans l'analyse des molécules de protéine, et Soja, une Indonésienne de 26 ans qui fait des expérimentations sur les kétones. Elle est petite, vêtue de rose de la tête aux pieds et totalement accessoirisée Hello Kitty : je l'ai prise pour une collégienne !
Le catering depuis Tokyo est très correct : deux plateaux plutôt bons, plus un apéritif, une noodle soup et une glace. Après que j'ai accepté le premier, le stewart vient me reproposer du cognac après le café.
Le paysage japonais que j'aperçois est surtout celui de la côte (sans un seul baigneur). Hélas, le mont Fuji est encore sous les nuages.
La majeure partie du vol se déroule au nord de la Russie, masquée par un épais matelas de nuages. Je dors un peu au début puis enchaîne les films dans le catalogue, essentiellement de blockbusters et/ou de navets, de la ligne : The Purposal, Gone Baby Gone, Aladin (ouh la la !) et enfin Truth, de loin le meilleur. Mais je n'avais aucune envie de voir Iron Man ; et les films néerlandais, un répertoire pour le moins méconnu, ne sont proposés que dans cette langue.
Le ciel se dégage quand nous arrivons vers l'ouest : Russie (est-ce de la glace qu'on voit étinceler ?), Finlande émaillée de lacs, Pays-Bas et leur emprise sur la mer...
D'Amsterdam à Marseille
J'arrive à Schiphol, où les canapés cuir et teck de la salle de transfert sont bien agréables.
L'attente de cinq heures et demie est prolongée ; l'avion d'Air France a décollé de Marseille avec du retard. Malgré toute la célérité du personnel amstellodamois (nous suivons tout avec beaucoup d'attention depuis les baies de l'aéroport), la demi-heure de retard n'arrive pas à être compensée.
Je passe le plus clair du second voyage à dormir ; on me réveille pour un sandwich mozzarella-tomate, qui doit être une spécialité du catering de Marseille (j'ai déjà eu l'insigne honneur de déguster ce chef-d’œuvre de la gastronomie provençale).
Cette fois, le voyage est bien achevé.
So you are back now. No trouble with the jetlag? Everything fine at home? It was great to meet you and I hope our trips will cross again.
RépondreSupprimerSo long, colleague.
Your friend Park
Some trouble with the jetlag ! And the end of my holidays is too short !
RépondreSupprimerI sincerely hope to meet you again. But be strong concerning your working debut after your very long travel.
Give me some news, please !
Your friend Frederic
"Je ne pense pas que ce soit cet article qui suscitera un record de visites !"
RépondreSupprimerPourquoi pas ? Le voyage, ça fait aussi partie du voyage ! Toutes les parties sur les transports sont un atout de votre blog, souvent ça se limite aux visites. Ce qui est bien avec le votre c'est qu'on voit aussi tout ce qui fait la vie du voyageur. Tres bien, les photos des repas !
Merci à vous, Anonyme (je préfère que les commentaires soient signés). Je suis assez d'accord avec "tout ce qui fait la vie du voyageur", je trouve aussi que ça manque souvent.
SupprimerEn fait, je réalise le blog que j'aimerais lire. Je suis content de voir que cela convient à d'autres !
Merci pour vos compliments !