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jeudi 2 septembre 2021

Santorin : promenade dans Karterados et départ

 

Avant de quitter Santorin, je profite de ma matinée pour me promener dans le village de Karterados.

A la découverte de Karterados

Ma seule connaissance de ce village est pour le moment l'itinéraire jusqu'à Fira. Il est temps de l'explorer un peu.

Mais pour l'instant, je file déjeuner. Je retourne à l'arrêt de bus, où la pâtisserie Zotos régale des clients tout la journée. Sut mon itinéraire, je découvre des vignes prospères qui produisent des grappes fournies.


Chez Zotos, on n'a que l'embarras du choix, et ces gâteaux appétissants ressemblent à de la pâtisserie maison.

Finalement je me décide pour le baklava, que j'accompagne d'un caffè macchiato. J'ai emmagasiné suffisamment de calories pour tenir un moment, mais j'achète aussi une portion de spanakopita que je mangerai dans le ferry.


Je retrouve à Karterados un aspect de vrai village grec, pas tout à fait net, avec des herbes folles qu'on n'a pas arrachées. L'authenticité qui me manquait à Fira et à Oia pointe le bout de son nez.



Malheureusement, ses églises suivent la norme et tiennent la porte solidement close.

Impossible de pénétrer dans la maisonnette, un figuier s'est emparé du jardin et défend farouchement l'entrée.


Et, incroyable, je vois même des graffitis. Le moulin décapité fait partie du paysage.


Des plantes vaillantes se lancent courageusement à l'aventure.

L'empilement des maisons d'Oia manque ici mais, question coupoles bleues, il n'y a rien à envier.



J'évoquais hier le problème de l'eau. L'état des véhicules me rappelle ceux de Kagoshima, la ville japonaise devant un volcan qui crache perpétuellement des cendres. C'est que, lorsque l'eau est rare, j'imagine qu'il est difficilement envisageable de laver son auto.

Tout cela me donne l'impression d'une vraie vie et pas seulement de maisons sorties de terre pour accueillir les seuls touristes. Karterados est un bon choix si on cherche un peu d'authenticité.


Je récupère mon bagage et pars pour l'arrêt de bus. Je pense à fixer un quad au passage. Ces véhicules qui sillonnent sans cesse les voies de Santorin resteront dans mon souvenir associés à l'île !


 L'itinéraire du bus dans la descente garantit de superbes images de la caldeira.

Je craignais que le bus soit à nouveau bondé car je ne le prenais pas à son départ. Mais ce n'est pas le cas : la ligne ne concerne guère que le port d'Athinios et j'ai l'impression que beaucoup de voyageurs arrivent ici en avion. Ou utilisent taxis et navettes car, arrivé à destination, je vois tout de même beaucoup de monde.

A gauche, en haut, on aperçoit la masse blanche de Fira.

Et voilà la route qui découpe ses zigzags dans la falaise.

J'ai le temps de m'asseoir à la terrasse du café car j'avais prévu large pour ne pas manquer le ferry. Lorsqu'il arrive, c'est soudain la cohue.

Départ de Santorin

Mon arrivée de nuit ne m'avait permis que d'apercevoir la falaise, et ma descente dans la caldeira a été assez décevante. Cette fois, je veux profiter de la sortie de ce site extraordinaire.

D'un côté, on voit déjà bien l'île de Volcano, couverte de sable noir.

Finalement, les maisonnettes d'en bas sont aussi peu rassurantes que le village en haut. On a l'impression que la falaise peut s'ébouler à tout moment.

 

On voit encore la mince bande du port qui semble bien dérisoire.

Elle s'efface rapidement tandis que le recul permet de voir Fira, petite ville allongée massée sur le bord.

De l'autre côté on s'approche peu à peu de Volcano.

En zoomant, on distingue bien le chemin des ânes de Fira.

Volcano est maintenant toute proche.

S'agit-il du "sommet" du volcan ?

On passe devant Oia, qui semble descendre dangereusement la pente.

Oia s'étire jusqu'à l'extrémité de la caldeira.

Et bientôt le ferry quitte complètement la caldeira.


Presque tous les passagers sont sur les espaces extérieurs, les salles sont quasiment vides. Je peux manger tranquillement ma spanakopita.


Je quitte Santorin avec des sentiments mêlés. Un site naturel extraordinaire, un musée fabuleux qui complète une exceptionnelle ville antique dégagée, mais une ambiance et un flot de touristes bruyants qui m'ont bien peu séduit. J'avais peut-être trop d'attente. J'avais évité soigneusement Mykonos (et sacrifié Delos par la même occasion) mais j'espérais sur Santorin un peu plus d'authenticité.

2 commentaires:

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