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samedi 18 septembre 2021

Paros- Athènes

 

Matinée bien remplie à Paros avant la traversée pour le Pirée et le retour à Athènes !

Dernières visites à Parikia

Opération petit-déjeuner tout d'abord, dans un petit café où on ne chôme pas. Apparemment les commandes se succèdent et attendent d'être livrées.

J'évite le port hyper-fréquenté et passe par Anastasiou Orlandou, une rue parallèle et à l'arrière,  bordée de maisons coquettes et fleuries. L'occasion de découvrir de vraies demeures.

 

L'araucaria semble s'être bien établi dans les îles grecques. J'ai aperçu l'arbre national du Chili à Rhodes et à Naxos, et il semble que plusieurs exemplaires croissent avec succès à Paros.

J'atteins donc mon but, le Musée Archéologique, un peu inattendu mais avec des pièces intéressantes. Le dernier musée archéologique de mon odyssée, mais j'ai eu droit à une belle série !

La nécropole de Paros était sans doute bien plus grande que ce bout de terrain avec quelques urnes et une poignée de sarcophages. Elle mériterait un peu plus d'entretien, la végétation a vite fait de s'imposer parmi les vestiges.

Je reviens vers la basilique Ekatontapyliani afin de compléter la visite.


C'est dans les arches de gauche que s'est installé le musée qui m'intéresse.


Victoire, cette fois est la bonne et je peux visiter le Musée Byzantin. Pas immense mais riche d'une appréciable collection d'icônes, fort belles et assez variées. Comme d'habitude, je sèche pour tout identifier mais je me régale toujours à détailler ce type d’œuvres.

Le billet du musée permet d'accéder à la galerie supérieure de cette extraordinaire basilique des IVe-VIe siècles et de même découvrir l'arrière de l'iconostase (un vieux souhait réalisé !). J'ai réuni les deux visites dans un seul article.

Il me reste encore un peu de temps ; je retourne dans les anciennes rues de Parikia pour tenter de gagner le Kastro qui m'a échappé la veille.

Les bougainvillées continuent d'enchanter les rues.

Cette fois est la bonne. Je trouve sans difficulté le Kastro, vraiment limité à quelques murs mais avec des constructions ahurissantes !


 

La ruelle est devenue un dortoir pour félins.

Déjeuner à la Taverna Katerina

Je n'ai guère envie de déjeuner sur la plage et le restaurant annonce une cuisine familiale. En outre, cette Taverna Katerina  est située à deux pas de mon hôtel. Je n'hésite pas.

La Mamos, une bière centenaire, accompagne mes crevettes saganaki avec du riz.

Et un dernier baklava pour la route ! Un peu trop sucré mais avec noix, pistaches et amandes, un trio qui lui apporte beaucoup de goût.

Les opérations ordinaires s'enchaînent ensuite. Je reviens à l'hôtel, récupère mon sac, retourne au port en traînant les bagages.

Il faut attendre un bon moment avant de voir le volumineux ferry s'annoncer au port.

Tant mieux parce que les autorités vérifient deux fois les certificats de vaccination et l'affaire prend du temps !

En bateau

Le ferry est finalement suffisamment haut pour donner le sentiment d'altitude. On domine la situation ! Voilà donc le port de plaisance de Parikia.


On s'éloigne rapidement, et je suis finalement surpris de toute cette verdure qui ressort sur la partie littorale, alors que cette ville m'avait paru bien minérale. 


Les salles de repas sont pour l'instant vides, tous les passagers se sont précipités sur les ponts. Je regagne mon siège, assez confortable, pour trier mes photos et tenter de rattraper un peu de retard dans le blog. La connexion 4G est faible et irrégulière si bien que je ne peux poster aucun article mais je peux au moins avancer dans les travaux préparatoires, rédaction des textes, classement et autres tâches indispensables.

Comme tous les passagers, je mets cependant le nez dehors pour l'escale au port d'Ermoupoli (la ville d'Hermès), sur l'île de Syros. C'est une destination qui m'avait tenté et j'avais balancé avec Paros, qui l'avait emporté à cause de la basilique.

D'après les renseignements pris, Syros est très agréable en toute saison et pas trop envahie de touristes ; elle offre une belle cathédrale catholique, un musée archéologique et un musée de l'industrie qui ne déçoivent pas.

Pour l'instant, je suis impressionné par la file de véhicules qui attendent de grimper dans le ferry ; et encore, je n'ai pu en faire entrer qu'une partie sur ma photo !

Nous repartons bientôt pour traverser la mer de Myrto, joli terme qui désigne l'étendue entre le golfe Saronique (entre le Pirée et le Péloponnèse) et l'île de Milos. Je retourne à mes travaux.

Je ressors en catastrophe au moment du coucher du soleil, que j'ai bien failli rater. Juste à temps pour le voir disparaître derrière la crête !

Un peu plus tard, il vire au pourpre et s'abîme complètement en mer.

C'est avec une bonne heure de retard que nous débarquons au Pirée, pas du tout à l'endroit où j'avais embarqué. Je commence par partir à pied puis consulte Google Maps et constate que je suis vraiment très très loin du métro. Je me renseigne auprès de passagers pressés sans succès et aperçois enfin une navette qui transporte son lot de voyageurs pressurés. Je trouve le métro sans difficulté et regagne le centre d'Athènes au bout de trois quarts d'heure.

Installation : Hôtel Marina Athens

Changement de ligne et je descends à la station Omonoia, comme la dernière fois. J'avais repéré l'emplacement de l'hôtel mais Google Maps, l'allié du voyageur, me propose un itinéraire pédestre par l'avenue Tsaldari, bien plus pratique et rapide que ce que j'avais testé.


La rue ne paraît pas très engageante et cependant c'est un hôtel tout à fait respectable, avec un accueil efficace. Je suis tout de même surpris ; la réceptionniste m'annonce qu'à cause du Covid, le ménage dans ma chambre sera en supplément. 25 € pour faire le lit ! Je n'en reviens pas. C'est la première fois que j'entends une proposition pareille dans un hôtel trois étoiles.

La chambre est confortable ; literie ferme, Wifi acceptable, réfrigérateur qui marche (très important pour mes achats de demain matin). Il est une heure du matin, une douche et au lit !



2 commentaires:

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