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dimanche 5 septembre 2021

Naxos : Apiranthos - Kerami (randonnée des trois villages)


 Après que le bus m'a débarqué à Apiranthos, j'entame ma randonnée vers Kerami.

D'Apiranthos à Kerami

Je m'éloigne progressivement d'Apiranthos. Un dernier regard vers la côte orientale, je pars en direction de l'occidentale !

C'est la première fois que je marche sur un sentier avec des morceaux de marbre, je crois.

La Grèce n'est pas un plat pays. Son vallonnement permanent a poussé les habitants à étager patiemment ces terrasses pour leurs cultures, malheureusement guère adaptées à l'économie agricole actuelle. On les voit se déliter peu à peu.

Un beau moulin, cette fois, presque complet. Il ne lui manque que la voilure !

Franchement j'ai l'impression d'une randonnée en Provence. Les paysages dans le monde ne diffèrent pas tant que cela.


C'est souvent l'architecture qui marque les différences.

En tout cas, même si la chaleur demeure vive, c'est un plaisir de s'user les semelles.

On voit que les arbres poussent plus volontiers en plaine, mais peut-être ont-ils été d'abord plantés là. Ils se lancent courageusement à l'assaut des pentes.



Au fond, nimbée de brume, la mer se laisse déjà deviner.



La vigne sauvage s'agrippe à un buisson de genêt pour pousser. Je ne me risque pas à goûter ses raisins, je sais que certains, comme ceux du Parthenocissus (la famille des vignes vierges), sont toxiques à cause de l'acide oxalique qu'ils contiennent.

Les chardons sont desséchés, comme en Provence, mais leurs étoiles d'or brillent encore.




Les églises isolées dans la nature font partie du paysage grec.

Et, comme leurs cousines françaises, elles montrent une nette prédilection pour les postes d'observation élevés.


Le chemin devient une pierraille grossière. Il vaut mieux que je regarde où je pose les pieds.

Les figuiers colonisent cette zone. Celui-ci est inaccessible mais je compte bientôt me régaler.



En voilà un, bourré de fruits. Beaucoup sont déjà à terre et apparemment personne ne s'occupe de la cueillette dans ce coin accessible seulement à pied.

Quel gaspillage ! Les fruits s'avèrent délicieux, juteux, sucrés, abondamment parfumés. Un vrai régal offert au marcheur !

Je me demande si ces oliviers qui croissent à flanc de coteau sont davantage visités que les figuiers.


Kerami

Le village de Kerami a ressuscité. Il se vidait de ses habitants et il se repeuple à nouveau, avec des jeunes qui s'y installent, m'explique une dame à qui je demande mon chemin, une Anglaise qui vit dans le coin.

Je ne sais si c'est l'effet de cette revitalisation, mais on retrouve bien ici un petit air urbain. Les autos squattent le trottoir, ce qui rend la circulation piétonne bien malaisée.



La place principale est déjà animée.

Je retrouve la bougainvillée, fierté des jardins grecs.

Et, diantre ! Ici aussi le carburant parvient à dépasser les deux euros.

Je sors du village en ayant raté la tour du XVIIIe siècle. Je découvrirai ce soir que j'aurais dû prendre une rue qui partait à droite, sur l'arrière. Tant pis. Je vais tout de même profiter de l'église byzantine du XIIIe siècle sur la suite de mon itinéraire.

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