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mardi 22 septembre 2020

Rome : les Galeries Nationales, Palais Barberini (2)

 


 Après la première partie, suite et fin de la visite du Palais Barberini : un grand plafond de Pietro da Cortona, la peinture du XVIIIe siècle (avec Batoni et Benefial), et une belle série de grands vedutistes vénitiens.


Le Triomphe de la Divine Providence de Pietro da Cortona



En 1632, les Barberini engagent le peintre le plus en vue du moment, Pietro da Cortona, qui a déjà réalisé le portrait du pape Urbain VIII (Maffeo Barberini) quelques années auparavant. Cette fois, il s'agit de peindre le plafond du grand salon du palais, la pièce d'honneur. C'est un défi. 336 m2 à couvrir, une foule de plus de cent personnages, cela demandera quatre ans de travaux au peintre-vedette.

 

Pietro da Cortona, Le Triomphe de la Divine Providence

Le titre parle de divine Providence, mais cela dissimule le vrai sujet, la gloire de la famille Barberini. Le plafond y est divisé en aires découpées, qui semblent toutes se diriger vers le centre.

Pietro da Cortona, Le Triomphe de la Divine Providence

 L'impression de trompe-l'oeil di sotto in su, vu de dessous, cherche à nous persuader que le plafond sera tridimensionnel, avec un espace bien supérieur à ce que nous voyons. Les figures se superposent aux zones de séparation et contribuent à troubler l’œil.

L'art baroque adorait ces effets de surprise et d'émerveillement, et Rome en fournit de remarquables exemples. Impossible de ne pas citer une autre prodigieuse réussite du genre, le plafond de Sant'Ignazio, chef-d’œuvre d'Andrea del Pozzo.

La grande salle expose des peintres connus ou plus méconnus ; au-dessus de la porte, un Christ et la Samaritaine (devant le puits) de Gian Domenico Cerrini et, à droite, une Assomption de Ludovico Antonio David.

 Tout palais romain se devait, au XVIIe siècle, d'avoir sa collection d'antiques. On est à Rome, tout de même !

Carlo Maratta, La Fuite en Egypte   

 En général, la Fuite en Egypte voit la famille avec un quadrupède et la variante, le Repos durant la Fuite en Egypte, la montre faisant une halte, généralement dans un paysage ombragé. Maratta propose une version baroque, comme un instantané. Joseph s'apprête à accueillir dans ses bras le bébé qui tend les siens, et la Vierge, inquiète, guette les poursuivants sur la gauche. C'est une manière habile de dramatiser le récit avec une version imaginative (je me demande s'il n'en est pas l'inventeur, d'ailleurs). Maratta semble, par ailleurs, avoir volé au Guerchin son fameux bleu nuit. 

Compte tenu des reflets, je n'ai pu faire mieux pour la photo.


Carluccio Napoletano, copie de La Bataille de Constantin et de Maxence de Giulio Romano
Maxence et Constantin, les deux Césars et beaux-frères, étaient rivaux : à la mort de Constance, Rome avait proclamé Maxence comme nouvel empereur mais les troupes militaires avaient accordé le même titre à Constantin. L'affrontement devint inévitable. Lorsque les armées de Constantin s'approchèrent de la Ville Eternelle, Maxence posta ses troupes au Pont Milvius sur le Tibre ; position stratégique pour le contrôle de Rome. De son côté, Constantin déclara avoir eu la vision d'un chrisme (symbole chrétien) et entendu les paroles "In hoc (signo) vinces", par ce signe tu vaincras. Il fit reproduire le chrisme sur les boucliers de ses soldats et se convertit plus tard au christianisme. Constantin, général aguerri, montra son habileté militaire mais ce n'est pas par son épée que mourut Maxence. Alors que ce dernier se repliait vers Rome via un pont de bateaux, ses ingénieurs rompirent les cordes ; Maxence et son armée se noyèrent, comme dans l'épisode biblique de la Mer Rouge.
 
Giuseppe Belloni, Copie de Bacchus et Ariane de Francesco Romanelli


Il existe plusieurs versions du Bacchus et Ariane de Romanelli ; le thème fut abondamment traité à cette époque...

Catulle et Ovide racontent parallèlement qu'Ariane fut abandonnée sur l'île de Naxos par Thésée, mais le dieu Bacchus vint la trouver pour qu'elle goûte à nouveau à l'amour. L'abandon fut souvent représenté (une belle version de Luca Giordano me vient à l'esprit) mais, du Titien à Guido Reni, la rencontre avec Bacchus l'a sans doute été davantage. N'oublions pas les versions musicales, de l'Arianna abbandonata de Marcello au ballet d'Albert Roussel, en passant par l'incontournable Ariadne auf Naxos de Richard Strauss.

La souriante version de Romanelli est prétexte à dérouler une fête joyeuse où on danse joyeusement.

Giuseppe Belloni, Copie de Les Noces de Thétis et de Pélée de Francesco Romanelli

 Thétis devait épouser Zeus, mais une prédiction prévoyait que son fils deviendrait plus fort que son père. On se dépêcha de la marier donc à un mortel, Pélée, ce qui limitait le danger. Mais Thétis ne voulait pas entendre parler de cette union et ne cessait de se transformer, et il fallut l'aide du centaure Chiron pour que le mariage fut conclu. Le fils "plus fort", ce serait Achille, héros de la guerre de Troie, qui serait justement élevé par Chiron. Ces noces fournirent également la base de nombreux tableaux, cantates (dont une de Rossini) ou d'opéras (de Cavalli, de Collasse notamment).

Carlo Maratta, Saint Paul, vers 1667

 Carlo Maratta, de nouveau, est à l’œuvre avec ce Saint Paul assez inhabituel, saisi dans son geste. Il illustre un passage des Actes des Apôtres où Paul rencontre des Athéniens,  leur parle de l'inscription sur un autel, "Au dieu inconnu", écrite ici évidemment en grec, et leur déclare qu'il vient leur annoncer qui est ce dieu. L'épée est posée au sol et la puissance vient seulement du geste et du texte qu'il serre dans la main. La figure monumentale est richement rehaussée par le clair-obscur (on devine sans peine de quel maître il provient) et la vibrante toge rouge.

Carlo Maratta, Saint Jean l'Evangéliste, vers 1690

 Comme le précédent, ce Saint Jean provient d'une série commandée par le cardinal Barberini à Andrea Sacchi, qui mourut après n'avoir peint qu'un tableau ; il revint à son élève Maratta de la compléter.

Après le mouvement de Saint Paul, Saint Jean semble statufié, comme prenant une pose théâtrale. Malgré la coquetterie de sa toge rose drapée, il reste avant tout évangéliste ; le livre, posé à droite, montre en évidence "Et verbum caro factum est", Et le verbe s'est fait chair.

En outre, Maratta associe deux saints et un texte de manière audacieuse, sans renvoyer aux écrits de Paul.

Domenico Corvi, Le Sacrifice d'Isaac / Moïse abandonné sur le Nil, XVIIIe siècle

Domenico Corvi, l'auteur du Saint Michel de la Trinité des Monts, est à l’œuvre dans ces deux toiles qui semblent conçues comme des pendants ; le format est identique, la palette semble voisine, l'horizon se positionne à la même hauteur ; la diagonale descendante vers la droite a régi la construction de chacune. Le rapprochement entre les deux sujets est audacieux mais tous deux mettent en scène des enfants, cela a peut-être suffi au commanditaire.

En tout cas, curieusement, Corvi n'a pas recherché le drame dans le Sacrifice, et le paysage agréablement agreste rend ces scènes presque souriantes.

Antonio Cavallucci, Huit Saints, fin du XVIIIe siècle

 Petit jeu d'identification avec la série de saints, mais j'ai été vaincu par K.O. . Une seule réussite, la Thérèse d'Avila en haut à gauche. Ce n'était pas vraiment un immense exploit !
 
Suivent Pierre Thomas, Andrea Corsini et Maria Maddalena de' Pazzi, je n'en connais aucun.
 
En bas, les saints Charles Borromée, Sylvestre, Martin (on aurait pu avoir au moins le manteau !) et François-Xavier ; pas facile, compte tenu du peu de renseignements fournis ici, même si cette seconde série est plus connue.
 

Marco Benefial

Avec Marco Benefial, on change d'époque et de style. Alors que le baroque terminait son parcours, encore maintenu par les nombreux élèves de Maratta, Benefial rompait catégoriquement en privilégiant le classicisme qui allait s'imposer.

Ce tableau fut élaboré pour l'église de l'Aracoeli ; une chapelle allait y honorer Marguerite de Cortone, tout juste canonisée. Sa vie est très romanesque : au XIIIe siècle, elle fut la maîtresse d'un noble de Montepulciano, Arsenio, et connue comme la belle dame de Montepulciano, couverte de bijoux et de belles robes. La seconde partie de sa vie débute avec l'assassinat de son amant. Le chien de ce dernier serait venu la chercher pour l'amener jusqu'à sa dépouille, passage illustré ici. Ensuite elle sera mise à la porte, sera recueillie par des moines franciscains (ça me fait penser à La Forza del Destino, cette histoire !) ; après sa pénitence, elle fondera un hôpital qui existe toujours.

Marco Benefial, Sainte Marguerite de Cortone retrouve le corps de son bien-aimé, vers 1730

Benefial illustre le passage crucial qui transforme la vie de Marguerite ; elle porte encore ses beaux atours, le chien lui tire sa robe et la vue du cadavre lui arrache des larmes.

Marco Benefial, Hercule et Omphale, vers 1735

 Le rouet d'Omphale est un autre classique de la mythologie, source d'inspiration pour poètes (Victor Hugo), musiciens (Saint-Saëns) et de nombreux peintres (Rubens, Boucher...)

Après ses travaux, Hercule est envoyé comme esclave chez la reine de Lydie. Il y est soumis aux caprices de la souveraine, assouvir son appétit sexuel ou filer la laine, éventuellement habillé en femme. Ce passage a parfois été traité sur le mode comique, parfois a interrogé la question du genre. L'opposition entre le fort héros et l'activité traditionnellement féminine semble plutôt le sujet de Benefial.

Sujet tendance à la Renaissance, période éprise d'antiquité, les aventures d'Hercule sont encore traitées à l'époque de Benefial et persisteront sous diverses formes. Un des sujets qui traversent les âges.

Marco Benefial, La Famille Quarantotti, 1746

 Le tableau de famille s'était solidement établi depuis un siècle, Flamands et Hollandais en avaient d'ailleurs fourni de nombreux exemples ; j'avais mis en ligne la série des Frans Hals.

La version de Benefial semble s'échapper du cadre hautement codifié imposé par ce genre ; le jeune Giovan Battista semble saisi en plein prêche, tout rempli de sa fonction religieuse. Mais c'est dans l'indifférence générale ; aucun de ses proches ne le regardent. Ils prennent la pose, parfois dans des vêtements aussi exotiques que le palmier qui surplombe la scène.

Pompeo Batoni


Pompeo Batoni, Le pape Clément XIII, 1760

 Né à Lucca, Batoni arriva rapidement à Rome où il fut un des peintres les plus renommés du XVIIIe siècle, un des artisans qui y imposèrent le classicisme.

Son portrait du pape semble rechercher l'intimité, avec un cadrage rapproché et une main saisie en l'air, comme si elle ébauchait une bénédiction. La figure bienveillante ne correspond guère à la personnalité de Clément XIII, né Carlo Rezzonico (son père a laissé son nom à un fameux palais vénitien), soutien des Jésuites et pourfendeur des esprits libres des Lumières.

Pompeo Batoni, Henry Peirse, 1775

 Les voyageurs étrangers de passage à Rome tentaient, pendant leur séjour, de se faire tirer le portrait par ce peintre si célèbre. Ce fut le cas d'Henry Peirse, un jeune parlementaire anglais, qui choisit un décor d'antiquités romaines, comme un souvenir de voyage. Un lointain ancêtre de nos selfies actuels !

Pompeo Batoni, Agar et l'ange, 1776

 Dans la Genèse, Sara, l'épouse d'Abraham, a persuadé sa servante Agar de s'unir à son mari pour assurer sa descendance. Mais elle chasse ensuite Agar et son fils Ismaël dans le désert. Assoiffée, proche de la mort, elle est sauvée par un ange qui lui indique une source.

Les éléments du récit sont bien là, mère et fils allongés, ange qui montre l'eau jaillissante, et la représentation verdoyante du désert n'a rien d'étonnant à l'époque. Mais Batoni semble refuser tout drame et, comme Corvi précédemment, il choisit de baigner la scène dans une élégance charmante.

Pompeo Batoni, Abbondio Rezzonico, 1766

 Le neveu du pape Clément XIII, Abbbondio, fut nommé sénateur et il commanda un tableau pour fêter l'événement. Programme symbolique obligé, avec l'épée de la justice, la balance de l'équité et le rameau d'olivier de la clémence. A l'arrière, dans la pénombre, on reconnaît la déesse Rome.

Le vermillon spectaculaire, le sceptre d'ivoire renseignent sur la charge autant qu'ils insistent sur la prestance et le pouvoir.

A droite, on reconnaît sans peine la place du Capitole aménagée par Michel-Ange et l'escalier encadré de statues. C'était effectivement la résidence officielle du sénateur.

Pierre Subleyras, La Vierge à la lecture, avant 1740

Peintre de Saint-Gilles du Gard, Subleyras remporta le prix de peinture de l'Académie Royale, avec à la clef un séjour à Rome. Il y passa plusieurs années fructueuses et couronnées de succès ; il fut d'ailleurs le dernier Français à peindre pour la basilique Saint-Pierre.

Le thème de la Vierge lisant avait connu un réel succès avec un chef-d’œuvre d'Antonello da Messina, peut-être le premier à détacher la Vierge lisant son livre d'heures de l'ange dans la scène de l'Annonciation. Mais Subleyras apporte ici une douce pénombre, une proximité presque intime.

Canaletto et les vedutistes vénitiens

Que serait une collection de peinture italienne du XVIIIe siècle sans sa série de vedutistes ? Voici donc un bel assortiment de ces peintres vénitiens.

Francesco Guardi, Capriccio / San Giorgio depuis la Giudecca, vers 1775

 Guardi et sa peinture un peu sale, sans doute celle qui s'éloigne le plus de la stricte vue pour montrer davantage de peinture. "Il y a du microbe chez Guardi", déclarait un de mes profs d'histoire de l'art à l'université. Si Canaletto représente surtout la ville, on sent chez Guardi un intérêt pour l'eau ; il peint d'ailleurs beaucoup de vues de lagune.

Bernardo Bellotto, Le Château de Schlosshof, vers 1760 / La Place du Marché de Dresde, vers 1747

Bellotto fut de ces peintres vénitiens qui partirent à l'étranger (comme son oncle Canaletto d'ailleurs, qui fit une partie de sa carrière en Angleterre). Très réputé, il fut invité par les cours européennes, en Allemagne, à Vienne, à Varsovie. J'ai déjà écrit ici que ses toiles servirent d'ailleurs pour restaurer Varsovie détruite.

La peinture de Bellotto semble extrêmement détaillée, mais lorsqu'on s'approche on constate qu'il se contente de petites touches de pinceaux ; il suggère et notre imagination fait tout le reste.

Canaletto, Vue de Venise avec le Rialto, vers 1735

La série des Canaletto nous gratifie des vues particulièrement célèbres de la cité des doges : Grand Canal, Rialto, Place Saint-Marc, les lieux célèbres à l'époque autant qu’aujourd’hui. Et, ce qui est toujours fascinant avec Venise, si on ôte embarcations et personnages, on constate que souvent la vue n'a guère changé.

Le Rialto, cœur de la ville marchande, est l'une de ses peintures les plus célèbres, souvent déclinée en versions multiples, souvent copiée aussi.

Canaletto, Vue de Venise avec le Grand Canal, vers 1735

 On sait que l'exactitude des vues de Canaletto provient de ce qu'il travaillait avec une camera oscura, l'ancêtre de l'appareil photo, qui permettait de reporter sur une feuille de papier la vue qu'il avait sous les yeux. J'avais inséré une gravure dans mon article sur l'exposition Éblouissante Venise.

Mais on mesure chez lui un vrai génie du cadrage, le don pour un point de vue impeccable, et toujours ce choix d'une grande profondeur de champ qui donne de l'ampleur à ses représentations.

Canaletto, Vue de Venise avec la Piazzetta, vers 1735

 La lumière de l'après-midi convient à cette mise en perspective fortement indiquée par les tailles des personnages, qui marquent les étapes vers la lagune et les voiles. Les deux colonnes du lion de Saint Marc et de Saint Théodore semblent des portes vers le lointain.

Canaletto, Vue de la Place Saint Marc avec les Procuratie, vers 1735

Les Procuratie, ce sont ces longs bâtiments en U, les bureaux de l'époque où travaillaient les hauts fonctionnaires de la république de Venise.

Comme dans la toile précédente, l'espace est mis en perspective grâce aux personnages et à une étude savante de la lumière.

Gaspar van Wittel, Rome depuis Ripa Grande

 Les vues de Rome les plus célèbres sont l’œuvre du Hollandais van Wittel, qui y vécut à Rome et s'y maria. On le tient généralement pour l'initiateur du genre de la veduta.

Contrairement à Venise, on constate que Rome a bien changé !

Gaspar van Wittel, Rome et le Château Saint-Ange depuis Prati, vers 1685

 Van Wittel a retenu une vue à distance du Château Saint Ange, et on constate que le nom de Prati, les près, correspondait alors à une réalité.

Giovanni Paolo Panini, Capriccio avec la statue équestre de Marc Aurèle, 1745

 Panini s'est plié à l'art du capriccio, une vue fantaisiste où on assemble des monuments souvent fort éloignés. La statue de Marc-Aurèle, au centre de la Place du Capitole, est devenue le prétexte d'une composition avec un arc antique et des personnages pittoresques.

Angelica Kaufmann, Dame en tenue de bacchante, 1801

Angelica Kaufmann, née en Suisse, partit comme beaucoup d'artistes germaniques à Rome ; en cette période romantique, l'Antiquité était passionnément redécouverte et prenait un sens particulier. La Rome antique, c'était loin de la ville (monde rejeté), un univers idéal qui faisait de ses visiteurs des élus. Angelica Kaufmann éprouva un vrai coup de foudre pour Rome, où elle termina sa vie.

En robe de bacchante, avec un tambourin, la jeune fille pose dans un paysage. Mais le bracelet sur le bras, symbole de Vénus, signale sa passion amoureuse...

Jacob Philipp Hackert, La Cascade de Tivoli, 1769

Hackert passa un été entier à Tivoli, où il se rendait tous les jours à la fameuse cascade, qu'il peignait et dessinait avec ferveur. L'Italie, et particulièrement les environs de Rome ou la Campanie, était alors un véritable aimant pour les peintres germaniques qui rêvaient de sa lumière et de ses paysages méditerranéens. Je me rappelle une très belle exposition au Grand Palais, qui m'avait fait découvrir nombre de ces peintres si méconnus en France. Les musées de Berlin permettent de faire un bon rattrapage ! 


Après l'escalier carré du Bernin, voici une version ovale, celle de Borromini. Je crois que c'est celle que je préfère !


 

4 commentaires:

  1. Que de merveilles ! Je suis subjuguée.
    Tes commentaires passionnants permettent de comprendre chaque tableau, c'est un plaisir.
    Bravo pour ce riche article. Le blog est de plus en plus excellent.
    Bises
    Françoise

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    Réponses
    1. Merci beaucoup Françoise ! Je me suis régalé à éditer cet article !

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  2. Passionnant article qui permet de bien comprendre les œuvres. Merci, c'est un régal!
    Nicolas

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