Ce matin, je récupère. Grasse matinée avant d'affronter une grande journée de visites et d'opéra !
Je descends Petrovka ulitsa vers la Place Rouge. C'est facile, une seule rue et j'atteins le Bolchoi.
Les vestiges de l'ère soviétique n'ont pas tous disparu. Il reste quelques-unes de ces statues qui exaltent le corps !
Un prestigieux passage couvert. J'y suis entré l'an dernier, ça sent l'argent indéniablement.
A ne pas confondre avec le Goum : le Tsoum, encore plus chic que son rival.
J'atteins rapidement le Bolchoi, avec un ciel qui s'obscurcit de plus en plus. Dangereusement !
Deux musées encadrent l'entrée de la Place Rouge. Le premier est consacré à la guerre patriotique. Le second figure à mon programme du jour.
Comme l'an dernier, et sans doute c'est le cas en permanence, un rideau de boules lumineuses égaie la rue.
La luminosité n'est pas exceptionnelle, mais la Place Rouge fait toujours son effet. Je ne recommence pas le commentaire, on le trouvera ici. Et pour Saint Basile, c'est là, avec l'intérieur bien sûr.
Le Musée Historique. C'est prévu. Mais je vais d'abord déjeuner !
Déjeuner dans le Goum
Après l'inévitable fouille, je pénètre dans cet immeuble historique. Jadis, c'était un assortiment de produits venant de tout l'empire, puis le seul lieu où les Russes aisés et protégés pouvaient se procurer les denrées rares. Aujourd'hui, c'est l'inévitable collection de boutiques de luxe comme on peut en trouver dans tous les centres commerciaux du monde : vêtements surtout (Prada, Ferragamo, Chanel &co), Nespresso et consorts, plus un peu de high-tech, Dyson, Bose et tutti quanti.
La verrière fut un tour de force à l'époque. Le Crystal Palace de Londres fit des émules un peu partout.
Je retrouve la Stolovaya 57, immuable cantine de Russes et de touristes (enfin, je suis le seul pour le moment) et ses tarifs dérisoires.
J'ai opté pour le bortsch, la soupe à la betterave dont je suis fan, plus le poulet Kiev, makaron et sauce aux champignons. Fromage blanc aux fruits rouges (airelles sans doute, les fruits sont acidulés) et infusion d'abricots secs pour terminer. Moins de six euros le tout.
Les vitrines qui jouxtent la Stolovaya ravivent des souvenirs…
Vue plongeante sur le restaurant de super-luxe.
Kino-Sal, c'est le cinéma. La salle date des temps héroïques.
De Notre-Dame de Kazan parviennent des chants puissants. L'heure de la messe, déjà ?
Pour moi, ce sera plutôt le Musée Historique. Enormément de merveilles ! Je commence par la partie la plus ancienne avant de poursuivre par le trésor et l'exposition Nicolas II. Je termine avec l'étage intermédiaire, mais je n'ai pas le temps de préparer ce dernier article !
Un marché de Pâques
Il pleut, mais je trouve ouvert ce marché dont je n'avais aperçu que les vestiges l'an dernier. C'est une variante des marchés de Noël : cabanes "pittoresques", produits pour touristes ou de terroir, c'est selon.
Une des cabanes sert du café mais avec la pluie, je ne suis guère tenté par cette dégustation en plein air. Je remonte Petrovka, il m'avait semblé apercevoir une pâtisserie-salon de thé ce matin.
Pâtisserie Bodrero
En fait c'est une adresse française, sans doute branchée et hors de prix, mais tant pis. J'ai besoin d'une pause.
Visiblement la spécialité maison, c'est l'éclair. Bon, ce n'es pas si onéreux. 155 RUB, ça fait 2,50 € environ...
Du coup, je complète avec une quiche (pas terrible, mollassonne et pas assez gratinée) et un cappuccino (suprêmement léger). L'éclair est en pâte cacao, fourré à l'orange et au cointreau. C'est un délice !
Il ne me reste plus qu'à remonter vers l'Ermitage et le Novaya Opera. Ce soir, c'est Prince Igor !
Wow! Russian cuisind and French desserts, a #1 pleasure for gormets.
RépondreSupprimerAnnie
I don't know if I am a real gourmet, but I am a true gourmand!
SupprimerThanks Annie.
J'aurais bien goûté cet éclair-là ! Agréable article de promenade, comme vous dites.
RépondreSupprimerMerci !
Pierre
Ce n'est pas un article bien formidable mais bizarrement, celui-ci a bien marché Allez comprendre...
SupprimerMerci, Pierre!