Toulouse : marché aux Halles Victor Hugo

Le marché du dimanche reste une habitude de mes voyages. J'ai déjà publié beaucoup d'articles sur ce thème, et plusieurs sur ces Halles Victor Hugo.

Je n'étais pas certain d'en remettre un en ligne, mais comme il m'a été réclamé, voici donc, à nouveau, un petit tour d'horizon gastronomique.

C'est ici comme ailleurs, le nombre des plats préparés révèle toujours la quantité de population qui cuisine peu. Cependant, ici, le choix est large.

La qualité générale du pain est très variable en France. Ici un Meilleur Ouvrier de France s'applique à maintenir celle de sa production.

Ce porc fait très envie ! Prix particulièrement doux, en prime.

L'aiguillette baronne se trouve rarement. Ce morceau ressemble comme une sœur à l'aiguillette du rumsteck plus connue, et son nom provient de sa forme effilée.

Le cassoulet entre dans la gamme des immanquables du Sud-Ouest. La qualité, ici, est au rendez-vous. Pas de difficulté non plus pour se procurer des confits !

Acheter du lard séché dans une charcuterie de confiance, c'est l'assurance d'un produit tout différent des tranches sous vide.

Pâté de friton au piment d'Espelette ? Jamais testé !

La maison Samaran jouit d'une belle réputation sur la place toulousaine, et compte plusieurs points de vente dans la ville. La caverne d'Ali Baba.

La préparation du foie gras excite la créativité de la maison.

Le magret séché sous différentes formes. Un merveilleux produit pour embellir une salade sans difficulté.

Je n'achète pas de cannelloni tout prêts, mais ceux-là sont magnifiques.

Et, rayon ravioli, quel choix !

De l'or en bocal.

La volaille est largement représentée, avec même des variétés différentes de poulet. Celui des Dombes est très recommandable.

Le colvert, c'est une rareté de nos jours.

La Boucherie Jean-Pierre est spécialisée dans la Blonde d'Aquitaine, une variété de bœuf extrêmement savoureuse. Ma préférée, je crois.

L'osseline correspond à peu près à la hampe. A l'heure où je publie l'article, j'ai cuisiné cette viande depuis plusieurs jours et ce fut un délice !

De somptueux rognons de veau. Un morceau pour des recettes classiques de la cuisine française !

J'ai acheté ici à plusieurs reprises queue et joue de bœuf, extraordinaires l'une et l'autre. Cette fois, j'ai préparé un hachis parmentier qui m'a comblé !

Langue et cervelle, des morceaux pour gourmets.

Pas d'achat de tripe cette fois mais promis, c'est pour la prochaine !

On me sait gourmand. Je ne résiste pas à cet étal de pâtisseries classiques. La tarte au citron et le millefeuille figurent parmi les incontournables de la pâtisserie française.

Déjeuner à l'Impériale

Le précédent déjeuner dans ce restaurant, à l'étage des Halles, m'avait beaucoup plu.

Je me décide pour le Rocamadour (un petit fromage de chèvre, très parfumé) pané en salade, et c'est une entrée délicieuse. Bien supérieur aux nombreux chèvres chauds qui sont souvent une insulte à la gastronomie.

Je n'avais pas pris de cassoulet à Villefranche de Lauragais ! C'est l'occasion de faire des comparaisons.

En fait, je ne saurais me prononcer. Consistance différente, celui-ci "se tient" davantage, mais les deux sont savoureux.

Autre occasion de comparaison avec ce moelleux au chocolat. Un peu moins dense en goût que l'autre, mais la crème anglaise est plus réussie !

Un passage dans ce grand magasin ancien du centre toulousain, rénové pour une marque irlandaise qui se diffuse partout dans le monde. La société d'aménagement a eu la bonne idée de conserver le vénérable escalier avec ses ferronneries historiques.