Lyon : Achats aux Halles Paul Bocuse

Excellent petit-déjeuner

   Avant l'escapade rituelle aux Halles Bocuse, il faut prendre le petit déjeuner. Sur le cours de la Liberté, une boulangerie-pâtisserie propose, comme c'est souvent le cas à Lyon, d'excellents produits. Le pain qui cuit sous nos yeux répand dans le magasin une odeur qui ouvre l'appétit.

 Jus d'orange de bonne qualité, viennoiseries délicieuses. Le chocolat chaud est peu banal : un pot de chocolat fondu accompagné d'une théière de lait chaud. C'est bien meilleur que la plupart des poudres proposées dans les cafés.

 

Les Halles Paul Bocuse

 Comme à chacun de mes voyages, la visite de ces merveilleuses halles me semble indispensable. La qualité des produits présentés est exceptionnelle, même si les prix se situent souvent dans la fourchette haute (voir les asperges plus bas, sans doute les plus onéreuses que j'aie jamais vues).

A une des entrées, Bahadourian propose des délices méditerranéennes.

 Impressionnant plateau de fruits confits.

 En fin de matinée, certains étalages sont clairement dévastés. Il reste cependant de quoi se régaler...

 Il reste encore beaucoup de foule dans les allées.

 En ce dimanche de Pâques, les œufs en chocolat sont très demandés.

La maison Sibilia, charcuterie très fournie, fait à mon avis les meilleurs saucissons briochés de toutes les halles.

On les voit au premier plan, au-dessus de la vitrine.

La brioche aux pralines roses est une spécialité locale.

 Voilà l'ingrédient principal !

 La maison Trolliet, une remarquable boucherie où je suis fidèle (enfin, une fois par an) présente cette rarissime poularde en vessie, plat de haut lignage. Ce n'est tout de même pas donné.

 Chez Mons, fromagerie réputée (je connais leur magasin à Londres), les fromages sont affinés à point.

 Pour la rosette et autres saucissons, on n'a que l'embarras du choix.

 Beillevaire est une autre fromagerie très recommandable. Leurs beurres aux algues, au poivre, au citron sont des merveilles...

La poularde de Bresse se trouve partout.

Sève a varié ses pâtisseries sur le thème de la journée.

 Presque soixante euros le kilo d'asperges ? Sérieusement ?

Une fois les cabas remplis, il est temps de partir déjeuner. Les expériences de repas dans les Halles n'ayant pas été couronnées de succès, je pars vers le quartier asiatique où j'ai réservé dans un restaurant recommandé.

Au passage, devant la Préfecture, je remarque une frise en corde nouée bien peu courante.

Déjeuner à Indochine 

 

 Cette adresse m'avait donc été chaleureusement recommandée pour l'excellence de sa cuisine et ce n'est pas un vain mot. Il s'agit de plats essentiellement vietnamiens, mais aussi cambodgiens et parfois laotiens, préparés avec beaucoup de maîtrise. Dans ce domaine où la qualité n'est pas toujours de rigueur, le soin apporté aux réalisations mérite d'être souligné. Le ravioli frit est sans doute le meilleur que j'aie mangé en France.

Assortiment d'entrées frites : crevettes panées, samossa, nem, poulet mariné, et le ravioli frit.

Le porc laqué est un poil au-dessous mais le contraste fondant / croustillant est parfait.

Très, très bons beignets de banane. Là encore, croustillant et fondant sont parfaitement rendus.

Le printemps semble se décider à s'imposer. En tout cas, le romarin fait valoir sa floraison exubérante.

Retour dans les foyers, au soleil. J'aurais pu rester un jour de plus mais le festival de Pâques, à Aix, est ma prochaine étape...