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vendredi 13 avril 2018

Le Château de Vincennes


Ma dernière visite au château, c'était il y a vingt ans. Mais l'idée me trottait dans la tête depuis un moment. Il y a tant à voir à Paris et dans sa région que je n'avais pas encore pris le temps de m'y rendre. Et je dois avouer, encore une fois, m'être bien régalé à cette visite.



Première étape de la journée : descendre jusqu'à Bastille pour prendre le métro. Ca me permet de passer près du port de l'Arsenal, ce qui conclut ma visite de la veille du canal Saint Martin.
Métro ligne 1, c'est facile. Tous les touristes connaissent bien la direction Château de Vincennes.

Le Château de Vincennes


Organiser une visite ici ? C'est vraiment aisé. La sortie du métro est juste devant l'entrée de l'enceinte.
Ce château, ce n'est pas n'importe quoi. Une des forteresses du Moyen-Age visitables en France, et surtout la seule résidence royale médiévale qu'on puisse voir encore debout. Les restaurations scrupuleuses lui ont rendu sa splendeur.

La forêt de Vincennes, pas encore le bois aménagé par Alphand, était un vaste espace sauvage et giboyeux, très prisé comme destination de chasse par les Capétiens. Jean le Bon y fit édifier un donjon que Charles V termina au XIVe siècle, juste au moment où commençait le chantier de la Sainte Chapelle (celle de Vincennes, on la verra plus loin).

Dès que les temps étaient troublés, les rois se réfugiaient au château. On y ajouta encore des constructions quand Louis XIV y séjourna, avant son grand œuvre à Versailles. Dès lors, tout l'argent fut affecté à la nouvelle réalisation.

La Tour du Village



La Tour du Village est un vestige des neuf qui hérissaient l'enceinte à intervalles réguliers. Les progrès de l'armement les avaient rendu obsolètes. Mais celle-ci fut conservée car elle possédait une horloge, la seule pour les habitants du bourg.


Décorations gothiques alternent avec l'élément principal, le chaînage du pont-levis.


Les larges douves ne sont plus inondées mais permettent de se faire une bonne idée de l'appareil défensif.


Une fois passée l'entrée, on se trouve dans un vaste espace dégagé. Les bâtiments militaires de gauche accueillent notamment la billetterie.

A droite de la tour du Village s'élevait le manoir capétien, résidence de Saint Louis. On le détruisit dès le XVIIe siècle.


Un peu plus loin, on voit déjà le donjon et son châtelet, l'enceinte fortifiée. Avec ses cinquante mètres, il s'agit du second plus haut donjon de plaine en France.

La Sainte Chapelle



Les dépenses faites par le roi pour acheter une relique, la couronne d'épines, furent phénoménales : la moitié du budget du royaume. Toute l'Europe s'en moqua, mais rit moins en constatant que le pèlerinage tout aussi considérable générait d'appréciables entrées d'argent. C'est pour accueillir cette relique qu'on édifia la Sainte Chapelle à Paris, au sein du palais royal, sur l'île de la Cité. Une merveille de l'art médiéval, avec des vitraux exceptionnels.



Mais, à défaut de multiplication des pains, on pouvait multiplier les saintes chapelles. Sur les dix construites, il en reste sept. Outre celles de Vincennes et de Paris, on peut en voir à Aigueperse, Champigny-sur-Veude, Châteaudun, Riom et Vic-le-Comte.

Pour être reconnue dans la liste, il fallait suivre le cahier des charges : notamment être chapelle d'un château royal ou princier, être fondée par Saint Louis (ou sa descendance), recéler une relique du Christ (fragment de la Croix ou épine), suivre le modèle architectural de celle de Paris. En tout soixante-dix épines auraient été détachées ; ce n'était pas une couronne, mais un buisson !


Le portail gothique flamboyant était orné d'une véritable dentelle de pierre.


Cependant, il ne faut pas négliger que la chapelle fut achevée à la Renaissance. Il ne s'agit plus de gothique, c'est déjà du néo-gothique. On aurait pu mettre en œuvre les nouvelles influences stylistiques ; cette volonté de se soumettre au projet initial est assez révélatrice.


L'intérieur accueille actuellement une exposition de photos de détenues de Bettina Rheims.


Si les vitraux n'ont pas la splendeur de ceux du modèle d'origine, il s'agit néanmoins des grandes verrières que les progrès de l'architecture avaient permis de réaliser. L'intérieur est donc extrêmement lumineux. 173 années de construction, tout de même !


La décoration d'une église, c'est toujours une série de symboles porteuse de messages. Ce n'est pas un hasard si les vitraux du chevet renvoient aux catastrophes bibliques. La nuée de sauterelles est bien rendue.


Ce n'est pas si fréquent de voir de telles représentations dans l'église ! Chaque rangée de la nef est ornée d'une sculpture sur la frise.


Les monogrammes sont l'ancêtre des plaques "inaugurées par le député chose" : le besoin de laisser sa trace dans le temps. Le H pour Henri II ; le Ж, c'est pour un souverain russe ? Pas du tout, c'est le monogramme de Catherine de Médicis. Pour ceux qui ont des trous dans leur chronologie, ce fut un couple régnant au milieu du XVIe siècle.

Un aparté à ce propos : la France n'a jamais aimé ses reines étrangères et les a accablées de mille maux (et mots), les accusant de jalousie, de pouvoir occulte. De vraies espionnes malfaisantes et acariâtres ! J'ai lu il y a quelques années un ouvrage qui proposait un autre visage, celui d'une reine qui tente de composer entre les différents pouvoirs (et celui de la religion particulièrement), et d'utiliser son influence pour sauvegarder le destin de la France en cette période troublée.


Restes d'une fresque royale, toute fleurdelisée.


L'autel est décoré de coquilles renversées, symbole de Saint Jacques le Majeur.


Pouvoir royal et église étaient étroitement associés.

Le décor orné a bien résisté après les saccages de la Révolution. Les vitraux d'origine, les peintures, le trésor, beaucoup moins. Une pièce célèbre a cependant été préservée, le baptistère de Saint Louis, chef-d’œuvre de l'art islamique, déposé au Musée du Louvre.


On transporta dans un des oratoires le groupe funéraire du duc d'Enghien. Opération prodigieuse vu la taille gigantesque de la sculpture et l'étroitesse des fenêtres. On voit bien les marques des découpes mais ce fut sans doute un sacré challenge.

Je pense que l'affaire du duc d'Enghien est familière à certains, mais une petite piqûre de rappel ne fera pas de mal.

En 1803, Napoléon est fragilisé. La France est en guerre contre l'Angleterre, les royalistes lancent de nombreux attentats contre lui. Après l'un d'entre eux, la conspiration de l'an XII, l'enquête révèle que les comploteurs attendent, comme le Messie, l'arrivée d'un prince. L'identité de celui-ci n'est pas très claire. Une certaine confusion règne parmi les interrogatoires, et Talleyrand joue peut-être un rôle pour se décider à donner à ce prince un visage, celui du duc d'Enghien, un Bourbon. Savary, le  chef de la police secrète, décide d'arrêter les conjurés, le duc, la baronne de Reich, Dumouriez (on entend le nom de ce dernier dans l'opéra Andrea Chenier) . On donne particulièrement à Caulaincourt (oui, celui du métro !), l'aide de camp de Bonaparte, l'ordre de se charger de la baronne.

En tout on arrête une quinzaine de personnes et deux chiens, celui du duc sera naturalisé ensuite.
Un tribunal militaire est réuni à Vincennes, sans témoin, sans avocat, sans aucune connaissance des papiers saisis, et accuse le duc d'espionnage et de complot avec l'Angleterre. Décision immédiate : exécution capitale, qui a lieu la nuit même, dans les fossés du château. Le duc a cette phrase célèbre : "Combien il est affreux de périr de la main des Français !"

Les vrais conspirateurs, Pichegru et Cadoudal (ça ne s'invente pas !) , mourront quelques mois après. L'un se suicide, l'autre est exécuté.

En 1816, Louis XVIII fait réaliser ce mausolée tout en symboles, avec en bas à gauche la royauté éplorée. Le duc se trouve juste au-dessus. L'assassin au geste énergique rappellerait Brutus, selon le guide qui anime cette visite érudite.



La plaque apposée à l'époque présente le duc comme victime d'un tyran (ligne 5).


C'est aussi à Vincennes que Mazarin, le cardinal diplomate, Italien sans noblesse devenu principal ministre de la France, termina ses jours.



Une maquette montre l'enceinte d'origine avec ses neuf tours. Lorsque Napoléon Ier fit de Vincennes une place forte militaire, elles furent arasées pour pouvoir être équipées de canons. Un kilomètre de périmètre !


Avant Versailles, c'est à Vincennes que Le Nôtre réalisa ces vastes jardins à la Française, aujourd'hui disparus.

Les pavillons classiques




La cour classique opposée à la tour du village fut commandée par Mazarin et poursuivie par Louis XIV. Au fond se trouvait la tour du bois, là où se dresse aujourd'hui cet arc de triomphe.


Le pavillon de la Reine est symétrique à celui du Roi, de l'autre côté de la tour. Deux réalisations de Le Vau, architecte de Vaux-le-Vicomte, mais aussi de l'Institut de France (l'ancien Collège des Quatre-Nations), de l'agrandissement du Louvre...

Le donjon et son châtelet



Le châtelet


Le châtelet demeure l'entrée principale du donjon.


Il s'agit bien d'une forteresse, avec meurtrières pour lancer des flèches, mâchicoulis pour jeter de l'eau bouillante (pas de l'huile qui coûtait bien trop cher) sur les assaillants.



Le chemin de ronde est typique de l'architecture militaire médiévale : un couloir qui fait le tour sans interruption, des échauguettes aux angles. On surveille sur les quatre points cardinaux.


Les douves profondes assuraient une sécurité efficace. J'ai oublié de poser la question sur ces étranges motifs. Il me semble improbable qu'on ait décoré à l'époque des douves, éléments purement défensifs. Ce doit être une installation récente.


Les statues du roi, de la reine et de Saint Christophe étaient exposées dans les niches au-dessus de l'arche. Puissance de la royauté, constance de la foi : un message clair.


Un peu de décoration, tout de même, avec ces chapiteaux corinthiens.


Le chemin de ronde, un modèle d'efficacité. Longuement restauré, on peut à nouveau le visiter depuis juin 2017.




Les mâchicoulis permettaient d'atteindre ceux qui avaient réussi à passer par le bas et se trouvaient hors de portée des arcs (ou plus tard, des armes à feu).

Cette partie de la fortification fut aussi utilisée plusieurs fois pour de spectaculaires, quoique discrètes, évasions.



Quelques traces de peintures intérieures. Je suis surpris, je ne pensais pas qu'un couloir tout aussi utilitaire eût été décoré.


De l'autre côté, les bâtiments d'équipement militaires et la tour du village. C'est au fond de la cour que s'élevait le manoir capétien.


La Sainte Chapelle ; dans la chapelle à gauche, se trouve l'oratoire avec le groupe sculpté du duc d'Enghien. Le bâtiment couvert de tuiles fut réalisé pour Louis XVIII pour servir d'artillerie. Aujourd'hui, il abrite les archives historiques de la Défense.


L'aspect massif du donjon est encore plus frappant depuis cette terrasse. Ce fut vraiment un exploit architectural, construit en un minimum de temps, mais dont la solidité défie les âges.


Vue sur la cour classique depuis la terrasse.


Tout au sommet du châtelet, un campanile renfermait une cloche qui sonnait les heures. Installée au XIVe siècle, elle fut la première cloche publique civile, non religieuse.


Dans le cabinet de travail, nécessairement chauffé par la cheminée, Charles V était à l'œuvre avec ses secrétaires. Là encore, c'est le seul bureau royal du Moyen-Age visible en France.


Je sors du châtelet, franchis le pont visible ci-dessus, et parviens au donjon.

Le donjon


Au cœur de la monarchie française, place forte imprenable, le donjon fut aussi prison dès le XVIe siècle. Le Cardinal de Retz, membre de la Fronde, Fouquet (conduit ici par d'Artagnan en personne), Mirabeau, Voltaire, Diderot... y goûtèrent aux plaisirs de la réclusion.


Hauts murs nus, seule décoration d'une voûte. C'était sobre et sans doute glacial.


Les prisonniers fortunés pouvaient cependant engager des peintres pour décorer leur cellule.


Une étroite fenêtre intérieure laisse écouler un filet de jour.


On ne sait exactement quelle figure du Siècle des Lumières occupa cette cellule et la fit décorer de coupoles byzantines et vénitiennes.


Les six étages reprennent tous le même plan, avec le pilier central. La salle du conseil servait pour les réceptions officielles et accueillait les travaux du cabinet du roi. On pouvait aussi la transformer en chambre si besoin était.


L'élégante fenêtre permet de mesurer l'épaisseur des murs.


La cellule de Mirabeau porte encore le décor peint en trompe-l’œil.


A côté, une minuscule pièce servait de latrines.


On voit bien le procédé l'agrafage des pierres deux à deux, méthode sûre pour assurer la solidité de la construction. Ces techniques étaient déjà employés par les Romains de l'Antiquité.


Les consoles d'angle de la salle du conseil sont ornées du tétramorphe, les symboles des évangélistes. Les quatre prophètes majeurs (selon le regard chrétien, ceux de l'Ancien Testament qui auraient prophétisé la venue du Christ) sont représentés sur celles des murs.



Sobriété et simplicité, mais les décors d'arcatures révèlent l'art gothique.


A l'étage supérieur, la chambre du roi montre davantage de luxe dans la décoration. La vaste cheminée autorisait sans doute des températures moins rigoureuses. Depuis ma visite à Stratford-upon-Avon, cette idée du froid dans les habitations me revient souvent dans les lieux historiques.





La restauration minutieuse a permis de faire apparaître le décor peint de la cheminée.


Comme le béton armé ! La construction de pierres était renforcée par du métal, bien visible sur ce pilier.


L'inscription en français est encore bien lisible sur le linteau de la cheminée.


La clef de voûte, ce cercle au croisement des arcatures qui assure la solidité de tout l'édifice en annulant les poussées, est ornée d'une Trinité. Je sais, c'est loin, mais je n'arrivais pas à obtenir de netteté en zoomant. Ce sont des photos faites avec le téléphone, je rappelle !


Dans la salle du trésor, on déposait l'orfèvrerie et les sacs d'or. La cavité abritait un coffre-fort pour abriter la paperasserie royale. Bienheureuse époque où tous les papiers de l'état auraient pu être contenus dans une cantine !


Sur les murs, des supports pour accrocher lambris ou tapisseries, éléments mobiliers (mobiles, donc transportables) destinés, encore et toujours, à protéger du froid. Même aujourd'hui, en ce mois d'avril où la température extérieure est clémente, on se gèle dans le donjon.

Un témoignage de la musique au Moyen-Age. Un cornemuseux ci-dessus et un organiste (avec un petit orgue positif) ci-dessous.




Sur la longue liste des prisonniers fameux, figure le marquis de Sade. Pour éviter son exécution, sa belle-famille lui fit adresser une lettre de cachet, moyen courant à l'époque. Le sulfureux marquis passa en tout une trentaine d'années en détention en prison ou en asile "de fous". C'est un des rares personnages à avoir été emprisonné sous quatre régimes (Monarchie, Consulat, Empire, République) et pour les motifs les plus divers, dettes, modérantisme ou sodomie. Il entretint cependant une correspondance suivie avec sa femme fidèle.


Il faisait recruter par son valet Langlois des mendiantes et prostituées qu'il emmenait à sa maison de campagne d'Arcueil, nommée (ironiquement !) l'Aumônerie. Son premier procès fut déclenché quand Rose Keller se plaignit d'y avoir été amenée, flagellée, incisée, et ajouta que le marquis lui avait versé de la cire chaude sur ses blessures jusqu'à ce qu'il atteignît l'orgasme. Le sadisme, ce n'est pas un vain mot.



La porte blindée, de l'époque.


La Lettre sur les Aveugles, ouvrage fondamental de Diderot, conduisit aussi son auteur à la prison de Vincennes. Dans cet ouvrage, pour faire bref, Diderot développe l'idée que la morale dépend de la sensibilité et que donc la morale religieuse serait en partie imperceptible pour un aveugle. Et donc, pas universelle.

Dans le livre, le mathématicien anglais Saunderson, aveugle, réfute les arguments d'un prêtre qui tente de lui prouver l'existence de Dieu par le spectacle de la nature.

Un tel ouvrage provoqua le courroux des dévots de la cour. Un mois après sa parution, Diderot était jeté en prison. Sur sa fiche, on le signale comme "très dangereux" car il se fait un "trophée d’impiété" !






On lit encore le mot Harnachements entre les deux bâtiments.




La Tour du Diable. Bien étrange construction avec cette petite arcature noyée dans l'immensité de l'arcade.




Ces clochettes, je ne sais pas ce que c'est... A l'aide !

Déjeuner aux Fées Papilles



Les commentaires des clients sont plutôt élogieux. J'ai donc réservé, via La Fourchette, le déjeuner dans ce restaurant proche du château. Le menu présente des produits frais, parmi lesquels j'opte pour le velouté de champignons aux noisettes et émulsion de persil…


... le roulé de poulet à la crétoise…


... et le nem de bananes au chocolat.

Rien à redire sur la cuisine. Cependant aujourd'hui, un bug semble avoir affecté le service et trois quarts d'heure s'écoulent entre le service de l'entrée et celui du plat. En compensation, verre de vin, café et même eau-de-vie sont offerts par le sympathique serveur qui ne sait que faire pour réparer le problème.

Retour à Paris


Trajet inverse, en métro, vers le centre de la capitale où j'ai des courses urgentes à faire. Je suis contraint de tester plusieurs adresses et je perds une partie de l'après-midi. Il me reste cependant assez de temps pour revenir vers Bastille à pied.




Quelle somptuosité dans cette façade ornée ! Dans le Marais, on fait toujours des découvertes.


Encore un peu, et je n'avais pas le temps de traverser la place des Vosges, l'itinéraire fétiche de tous mes séjours parisiens…


Me voici à temps pour la représentation à l'Opéra Bastille.


Pour le détail de la soirée, c'est par ici...

12 commentaires:

  1. Je viens de découvrir par hasard votre article, tout frais paru. Un vrai plaisir de le lire. C'est très vivant et le fait d'avoir les photos avec le texte est très enrichissant.
    Tout ce que j'ai appris en quelques minutes ! Ca donne envie de prendre un TGV et vite aller visiter Vincennes.
    Un GRAND merci et BRAVO !
    Etienne

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    1. Merci beaucoup Étienne, c'est très gentil d'avoir pris le temps de laisser ce commentaire élogieux.

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  2. Congratulations! Really great A superb guided tour. This castle is completely unknown abroad.Thank you.
    Annie

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  3. Très belle visite guidée ! Bourrée d'informations passionnantes, un vrai plaisir.
    Michèle

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    1. C'est un très gentil commentaire ! Merci beaucoup, Michèle !

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  4. Excellent article. Gistoire, art, littérature, gastronomie, c'est très complet. Félicitations.
    Françoise

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    1. Merci beaucoup, Françoise, pour ces compliments qui me font très plaisir !

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  5. Very complete, very inspiring! A superb guided tour of a french royal castle!
    Chiara

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    1. Thanks for your kind words, Chiara! Grazie per queste gentilissime parole, Chiara!

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