Une journée sur l'île de Paros, avec repas, visites et promenades.
Mais tout d'abord il me faut quitter l'agréable île de Naxos et prendre un ferry supplémentaire. Cette fois, la traversée est très courte car les deux îles sont voisines.J'abandonne donc la pauvre Ariane sur son rocher et vois s'éloigner le rectangle du temple d'Apollon.
A Paros
Le ferry déverse bientôt sa cargaison sur le port de Parikia, et je gagne mon hôtel Helleniko en longeant la plage. Ce n'est, heureusement, pas très loin.
La rue aligne les hôtels les uns à côté des autres. J'ai vu beaucoup de bougainvillées durant mon voyage, mais cet ensemble remporte le premier prix !
Le jeune et sympathique hôtelier récupère mon bagage. Il me fournit tous les renseignements sur mon excursion à Lefkes : lieu de la gare routière (facile, à côté du port), tarif, horaires.
Je pars pour de nouvelles aventures.
Trajet inverse donc, et je peux photographier, derrière l'église où flotte le drapeau national, ce marché minuscule établi sur un muret. Un côté artisanal qui me plaît bien.
La grande place de Parikia n'est guère avenante malgré les arbres plantés, araucarias et pins, qui ne parviennent pas à effacer sa nudité minérale. La température cuisante l'a presque entièrement vidée.
Cependant il s'agit d'une place dallée de marbre ! Celui de Paros, au grain fin, translucide, est très prisé ; c'est dans cette matière que fut sculptée la Vénus de Milo. Même le port en est pavé.
Bus pour Lefkes
Tout marche à la perfection. Les bus sont clairement indiqués, les responsables de la gare routière de Fira devraient venir faire un stage ici !
Je prends quelques photos à travers la vitre. Voilà un modèle de clocher expérimental.
La route de Parikia à Lefkes traverse des collines méditerranéennes à la végétation basse, entrecoupées de plantations.
L'inévitable oliveraie fait partie du paysage. Dès qu'il y a un peu d'eau, en Grèce on plante des oliviers.
L'excursion à Lefkes me permet de découvrir ce village réputé comme un des plus beaux des Cyclades et il s'avère, effectivement, très photogénique.
J'en profite pour déjeuner sur une terrasse couverte. Je retrouve la Fix, une bière que je n'ai plus testée depuis un moment. Fraîche et légère, une fois de plus. Je me crois incapable de les identifier à l'aveugle.
Les domadakeftedes sont des boulettes de tomates plates, assez aillées et savoureuses. Une recette que je vais inscrire à mon répertoire !
Un délice que ce calamar farci à la feta. Pour le prix (16 €), j'aurais bien apprécié un peu de riz, mais la salade est également très fraîche.
Une pâtisserie maison au lait, au miel, avec une touche de mastic (la résine du Pistacia lentiscus ou lentisque, un arbre proche de l'anacardier qui donne la noix de cajou). La consistance rappelle le gâteau au yaourt.
Je me dépêche de reprendre le bus pour avoir le temps de visiter la basilique de Parikia.
J'ai programmé mon étape à Paros pour visiter cette Panaghia Ekatontapyliani, une des plus anciennes églises conservées, réputées pour sa chapelle et son baptistère du IVe siècle.
Un lieu exceptionnel, un des points forts de mon voyage !
Promenade dans Parikia
Il me reste suffisamment de temps pour me promener dans le village.
Ma première impression est moyenne ; un peu trop neuf, un peu trop net, un peu trop touristique.
J'ai le sentiments d'un village sorti de terre pour le plaisir des touristes.
Il me faut m'écarter de l'itinéraire qui draine les touristes en manque de peshtemal (tout le monde semble chercher ces tissages de coton, qu'on nomme fouta en Tunisie) pour trouver des rues un peu plus patinées, un peu de peinture qui s'écaille, une table qui semble réservée au propriétaire.
Plafond de branchages sous le porche, comme ça semble être le cas partout, mais escalier en marbre à deux pas !
Je retourne vers l'hôtel. La vue sur la baie de Parikia est un vrai stéréotype des Cyclades. Je n'ai même pas besoin de me déplacer pour cadrer le voilier entre les pins, la composition m'est offerte !
Dîner à Parikia
Un restaurant se targue de cuisiner d'authentiques spécialités de Parikia et effectivement, la carte affiche, pour une fois, nombre de plats inconnus. C'est une des rares que j'aurais vues où le tzaziki est absent !
Je retrouve la bière Alfa, une des plus fréquentes sur les cartes du pays ; mon choix se porte sur l'agneau cuit au pot, servies avec de petites pâtes, cousines de l'orzetto italien. Sauce tomate, olives, câpres, une pointe de piment, c'est une recette bien agréable.
Je teste un gâteau à base de filo et de fruits secs, proche du baklava. C'est très bon mais la portion me semble ridiculement petite pour six euros.
Installation à l'hôtel Helleniko
Le patron a eu la gentillesse de monter mon bagage. Je m'installe dans la grande chambre, simple mais coquette. Bonne literie, réfrigérateur, wifi efficace, tout marche bien. Je n'en reviens pas car c'est un des hôtels les moins chers de mon circuit (28 € la nuit, c'est dire) ; excellent rapport qualité-prix, une bonne adresse.
Un reproche tout de même ; la salle de bains n'a pas été rénovée et surtout le rideau de douche ne fait pas le tour du bac. Résultat, comme au Windmill de Naxos, on inonde fatalement la cuvette des WC. Je vais finir par me demander si la barre coudée pour rideau de douche existe en Grèce !
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