Je dois me lever assez tôt pour avoir le temps de réaliser mon programme. Je vérifie horaires et lieu de départ ; je fais bien car le bus repart de Hauptbahnhof, comme autrefois. Slovak Lines, 8 € l'aller, ce n'est pas coûteux. Je n'achète pas un aller retour, l'expérience de l'an dernier m'a échaudé.
Le soleil brille !
Cette fois, ô surprise, je suis débarqué dans le centre-ville et non à la gare routière. Tant mieux.
Pour une raison que j'ignore, je n'aurai pas de connexion internet de la journée et il me sera impossible de charger la carte. Les quelques connexions Wi-Fi que j'attrape me permettront seulement d'envoyer des photos sur les réseaux sociaux. Heureusement que je commence à bien connaître le centre de la capitale.
Ici non plus, l'automne n'est pas totalement déclaré. Mais c'est une magnifique journée. Et, alors que je m'étais gelé lors de mes deux premiers voyages ici, il fait une chaleur de four!
Hviesdoslavovo namestie, une magnifique promenade arborée.
J'aurais pu, cette fois, assister à une représentation dans cet opéra, mais j'avais d'autres projets à Vienne pour ce même soir.
Pour le moment, un café s'impose.
Je tente la galerie nationale. Ce ne sera pas encore pour cette fois : elle est en travaux, ce que je n'avais pas vu sur le site internet. Passons au plan B.
Je ne vais pas revisiter Dom svata Martina, la Cathédrale Saint Martin, mon programme de remplacement ne me le permet guère.
Panska
Cette longue artère aligne les palais les uns à côté des autres, et c'est une de celles qui justifieraient le surnom, un peu enthousiaste, de Petite Prague.
Comme à Vienne, les gens sur les façades ne manquent pas.
Man in the hole, la fameuse sculpture aux multiples admirateurs.
Ce fleuriste propose toujours des compositions colorées.
Hlavne namestie est la grande place de la vieille ville. La fontaine de Maximilien en constitue le spot immanquable.
Pour l'heure, à défaut de Galerie nationale, je vais visiter l'ancien hôtel de ville.
C'est parti pour la première visite, avec le
Je poursuis avec le musée de torture installé dans le sous-sol, l'ancienne prison.
Déjeuner slovaque
Cette fois, je me méfie. J'avais été calé par mon repas, l'an dernier, aussi je fais l'impasse sur la kapusnica, la traditionnelle soupe aux choux.
Mais je ne résiste pas aux deux spécialités, les Furmanske halusky, des sortes de gnocchi au fromage et aux lardons, et aux crêpes aux noix, un peu plus épaisses que les nôtres. Avec la bière locale et le service, j'en ai pour 18 €.
Comme au Japon, ici les plaques d'égout sont personnalisées.
Je reprends mes visites : je commence par le Palais Apponyi et ses salles baroques.
Et je poursuis avec le musée du vin.
Suite de la promenade
Je pourrais grimper au château, mais je crains de ne pas avoir le temps de faire l'aller retour. Je préfère me promener dans le centre, sur l'arrière de ce palais.
L'église de l'Annonciation (Kostol Zvestovenia)
Je m'arrête tout de même à l'église de l'Annonciation, dont la façade n'est toujours pas restaurée.
La grille empêche de pénétrer plus avant, mais je peux y jeter un coup d'œil. A ma précédente visite, la luminosité était moindre, et aujourd'hui le chœur est baigné de lumière.
Je connais très peu d'exemples (en fait, aucun ne me vient à l'esprit) d'églises où c'est un vitrail qui tient lieu de tableau au maître autel.
Si l'église n'est globalement pas très chargée, la chaire avec ses nombreuses touches dorées compense largement !
Je decouvre avec surprise, en faisant le tour de l'église, une partie gothique. S'agit-il d'une église différente ou est-elle incorporée dans l'autre ? J'ai pu précédemment visiter complètement cette église franciscaine, mais cela ne me rappelle rien !
L'église Notre Dame de Lorette
Je n'ai encore jamais pénétré dans celle-ci. La forme du bâtiment suggère un couvent. Il pourrait s'agir d'Ursulines, la rue se nommant Ursulinska.
L'intérieur est agréable et lumineux, dommage que cette fichue grille interdise de s'y avancer.
Je remarque que, comme à Mariahilfer Kirche à Vienne, on voit un triangle percé d'un œil. Et je pense à nouveau que ce n'est pas le symbole maçonnique bien connu, mais plutôt l'œil de la Providence, qui voit tout et sait tout.
Des sculptures contemporaines paressent dans le jardin, sur la place.
Le ciel insolemment bleu m'incite à continuer cette promenade.
L'église de la Visitation de la Vierge Marie (Kostol Navstevy Panny Marie)
Merci, Google Translate , pour m'avoir permis de comprendre le nom de cette église. Ce n'est pas que je sois très avancé, mais j'ai horreur de rester dans le doute.
Assez peu d'or, cette fois. Nous sommes gratifiés d'un baroque sombre, dans une église assez peu ornée par ailleurs. Également lumineuse, elle semble garnie de vitraux. Mais le bleu turquoise que j'y distingue m'incline à douter de leur ancienneté !
Les façades peintes ne manquent pas dans la capitale slovaque.
Et les statues cocasses non plus ! J'ai même vu un site internet qui les recense.
Lors de la pause expresso, je constate que j'ai des euros slovaques dans mon porte-monnaie.
Je commence à redescendre peu à peu vers le Danube. Je passe sous Michalska brana, la Porte Saint-Michel. Il est clair que j'ai retrouvé l'itinéraire touristique.
Michalska est noire de monde.
Dans cette cour anodine, se trouvait une échoppe qui vendait le croissant, spécialité de la ville !
Je résiste vaillamment à l'ensorcelante odeur de chocolat chaud provenant de Mondieu Laboratoire, qui sert une boisson des dieux !
Décidément, je vois autant de personnages en façade qu'à Vienne.
Heureusement que je connais l'itinéraire ! Malgré les travaux qui obligent encore à des détours, je réussis à gagner la gare routière sans plan.
Cela avance, mais nous n'y sommes pas encore tout à fait.
J'ai bien fait de ne pas acheter le billet de retour : le prochain bus de Slovak Lines part dans cinquante minutes. Je me reporte sur Regio Jet, une compagnie avec laquelle je ne paie que 5 €.
Comme toujours, le retour est compliqué par les bouchons de la périphérie. Je frémis ; mon timing est très serré !
Arrivé à Hauptbahnhof, je n'ai que le temps de cavaler dans Favoritenstrasse.
Je prends juste une photo du Theresianum, l'école pour les futurs diplomates.
Je prends le passage souterrain sous Karlsplatz, et je file au Staatsoper. On vend encore des places debout, je file en galerie où j'entre une minute avant le début de la représentation. Je suis en galerie de côté, inévitablement.
Ce soir, c'est Werther !
Bratislava is really a lovely town!
RépondreSupprimerIt is a very nice tour if the city.
Great post!
Annie
Yes, Bratislava is a very nice old town.
SupprimerThank you so much, Annie.
I’ve always fancied a two centre trip shuttling between Vienna and Bratislava – if I ever make it I’ll take this guide with me !
RépondreSupprimerLeah
Thanks Leah !
SupprimerHope it will come in useful!