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lundi 29 juillet 2019

Tokyo : gratte-ciel et jardins


Pas de séisme cette nuit, ce qui m' assuré un repos plus complet ! Je pense que le décalage horaire est derrière moi, merci aux comprimés de mélatonine. Je n'en ai pourtant pris que deux ; il m'en reste pour de prochains voyages.

Rendez-vous à Ginza



Je prends le métro pour descendre à Ginza, où l'horloge Seiko est toujours mon point de repère. Hélas, à peu près le seul, car j'ai une atroce tendance à m'égarer dans le quartier. Et aujourd'hui, c'est encore le cas. Le GPS du téléphone me place avec beaucoup de fantaisie (et ce n'est que le début !).





L'immeuble Nissan serait aussi un classique du quartier, mais, comme il est situé en face du précédent, ça ne m'avance pas beaucoup.





J'ai rendez-vous à la Ginza Graphic Gallery avec mon ami Yoshio, un Japonais passionné d'opéras que je connais depuis plus de vingt ans et que j'ai souvent rencontré en Europe. Nous nous sommes retrouvés à chacun de mes voyages ici (donc en 2016, 2017 et 2018).


C'est lui qui m'a proposé cette rétrospective Keiichi Tanaami à la Ginza Graphic Gallery.


Comme d'habitude, il tient à m'inviter à déjeuner et m'entraîne pour une surprise.


Nous traversons une zone en pleine évolution où les gratte-ciel rivalisent de hauteur.



Cette allée est en fait suspendue, on domine les rues.


Les appartements-cubes furent à la mode dans les années 1970. Yoshio pense que cela a beaucoup vieilli, mais il me semble que le parfum de modernité est toujours là !



Entre les passages au-dessus et au-dessous du sol, nous sillonnons un labyrinthe où je serais bien en peine de retrouver mon chemin.

Déjeuner en altitude




L'ascenseur que nous empruntons décolle à une vitesse telle que j'ai à peine le temps de photographier. Mes oreilles se bouchent même pendant l'ascension.


La surprise, c'est un élégant restaurant du 46e étage.




De là-haut, la vue sur la baie de Tokyo est extraordinaire.




A nos pieds, c'est Hamarikyu, d'anciens jardins impériaux.





Je goûte la spécialité, un genre de bouillabaisse avec différents poissons dans un bouillon aromatisé. Le nombre d'arêtes freine un peu mon enthousiasme !

Autre originalité (mais, selon Yoshio, il s'agit d'un plat courant), le riz est mélangé à des grains de blé. Ca donne un tout autre goût !

Vers Shiodome



Même occidentalisé, l'art floral demeure ici une affaire sérieuse. Les fleuristes proposent des compositions épurées et originales.



Nous poursuivons par un dédale de petites places, de galeries, de souterrains. J'en perds le sens de l'orientation.





Un championnat de quiz est organisé à destination des étudiants. Je suis un peu surpris de voir aussi peu de battage pour les Jeux Olympiques de 2020. J'ai même l'impression qu'on remarquait davantage d'affiches les années précédentes.



Finalement, Yoshio m'amène dans un snack d'une enseigne américaine, Taco Bells, pour découvrir un plat inédit : une tortilla mexicaine garnie de Nutella. Je pense qu'on pourrait trouver une meilleure association !




Suite par Ginza et ses galeries.


Celui-là, je le reconnais ! C'est un des immeubles anciens de Ginza, le quartier où les appartements sont devenus les plus chers au monde.


Le nombre de galeries d'art, un bon indicateur de l'opulence du quartier.


Pourtant, dans ces rues pas si éloignées, ce sont les clubs avec de jeunes filles peu farouches qui occupent tous les étages.


Tiens ! Un peu de franponais !



Une antiquité orne la place, devant la gare de Shimbashi.


Têtes de félin pour la décoration de la façade.


Pour la promenade dans le bucolique parc d'Hibiya, c'est par ici.


Je poursuis par un passage au parc du palais impérial, tout proche. Je l'ai déjà visité aussi ma visite est cette fois plus brève.


On aperçoit dans la pénombre une des portes massives. C'est l'emplacement de l'ancien château d'Edo.


Je reprends le métro à Hibiya jusqu'à Ueno où je dois récupérer la ligne de Ginza. Je décide de profiter du changement pour dîner ; dans les gares, on trouve toujours des galeries de restaurants et on bénéficie d'un choix étendu.


J'opte pour celui qui est spécialisé dans les udon, les grosses nouilles. On peut les couvrir d'un beignet, je vais tester celui à la seiche. 520 yens en tout.



Je regagne Asakusa, très agréable dans sa version nocturne.



J'ai demain à régler un important problème ; mon téléphone s'est arrêté subitement cet après-midi. Plans, applications, hôtels, tout le nécessaire du voyageur y est contenu. Et cette fois, je n'ai pas emporté de téléphone de rechange.

Je croise les doigts pour qu'un miracle se produise pendant la nuit mais, si ce n'est pas le cas, ce sera ma priorité demain matin.

Et, pour compléter le tout, c'est la climatisation de ma chambre qui se met à faire des caprices !

Bon. Je ne vais pas me laisser abattre pour si peu. 

2 commentaires:

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