Japon : arrivée à Tokyo

Longue série d'étapes

C'est, comme souvent pour moi, à l'aéroport de Marseille Provence que l'aventure débute. Je suis en avance et je dois attendre une demi-heure que le guichet Brussels Airlines ouvre. Mais, étant le premier, les opérations vont ensuite assez vite. Pas de souci au contrôle sécurité, ralentissement non négligeable à celui des passeports (pas de borne Parafe cette fois). Je n'ai plus qu'à attendre mon avion.

Vol tranquille ; sur ce vol tout est payant, même l'eau, je m'abstiens de faire des folies. Je discute un peu avec mon voisin, un traducteur de roman en pleine action, avant de m'assoupir.

Étape bruxelloise

Me voici pour neuf heures dans l'aéroport de Bruxelles. Une sortie en ville était envisageable, mais je ne risque pas le diable. Je préfère demeurer sur place. Je fais un tour dans ce long hangar, ai le temps de lire un roman entier et Télérama. Vers cinq heures, je décide finalement d'aller me sustenter au Belgorama, une cafétéria située dans un grand hall attenant. Boulettes avec frites et salade, une bière, presque 23 €. Saperlipopette ! 

J'envoie quelques photos sur Facebook, je me promène dans la galerie, admire au passage un rutilant modèle de la fusée d'Objectif Lune, un clin d'œil aux tintinophiles. 

Il me reste encore un peu de temps pour regarder un épisode de Vera sur la tablette. 

Vers 20:00, je m'approche de la zone extra-européenne. Le contrôle informatique des passeports est super-rapide et efficace. J'aperçois bientôt mon avion ANA, une compagnie japonaise, sur la piste. 

Deuxième vol

Peu après le décollage, l'apéro est servi... 

Suivi peu après par le repas, globalement japonais avec un bon poulet au miso (portion lilliputienne), et même une glace arrive après. 

Ventrebleu ! C'est la marque japonaise au nom français dont j'avais vu une boutique à Roppongi Hills, l'an dernier !

Avant de dormir j'ai encore le temps de visionner deux films, Snatched, et Gifted. Deux films imparfaits mais sympathiques. Le catalogue ANA abonde en films d'action et il faut creuser pour trouver autre chose. 

Je finis par m'endormir quelque part au-dessus de la Russie. 

Ma voisine, une Japonaise qui vit au Luxembourg où elle travaille dans une banque, me réveille quand le chariot du petit déjeuner cliquette dans l'allée. J'opte pour la version continentale, j'ai toujours peur que la japonaise contienne du natto, ce redoutable soja fermenté qui ne m'avait guère convaincu l'an dernier. 

... 

Au Japon

Et me voici au Japon. L'aéroport de Narita emploie un personnel nombreux et efficace, et les formalités sont rapidement expédiées. 

En outre, plus besoin de chercher dans tous les sens comme l'année dernière. Je sais où récupérer ma carte de métro et faire échanger mon pass JR, ce sésame acheté en France qui me permet de voyager pendant 21 jours sur les lignes nationales japonaises. 

Là, malgré les guichets tous ouverts, la foule est si nombreuse que l'attente dure presque une heure. Je papote avec mes voisins dans la queue, deux Barcelonais et un couple de Canadiens d'Ottawa. C'est leur premier voyage, j'essaie de leur refiler un maximum de tuyaux. 

Dernière étape dans l'aéroport, achat de mon billet sur la Kaisei Line, un train de banlieue qui me conduit presque directement à Asakusa, avec un seul changement à Aoto. 1100 ¥, moins de 10€.

Dans le train, beaucoup de scolaires en uniforme ont fini la journée. Une demoiselle emmitouflée jusqu'aux yeux, version japonaise de la burqa, mais destinée à protéger de tout rayon de soleil, vient s'asseoir face à moi. 

A Asakusa, la sortie par une porte de sortie du métro inconnue me déconcerte un moment, mais je retrouve vite mes repères : le petit temple, les shotengai (galeries couvertes), la rue orange, le quartier traditionnel, le Don Quijote. Itinéraire sans recours au plan ! 

Installation : Hôtel New Tochigiya

J'avais été enchanté par l'Hôtel New Tochigiya, super bien placé, super économique (144€ pour cinq nuits, en chambre) et très agréable avec son onsen, le bain traditionnel. 

Cette année j'ai réservé une chambre traditionnelle où m'attendent futon et yukata. 

Étapes successives : douche, onsen, blog en yukata. La vie est belle !