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mardi 15 août 2017

Japon : Osaka, Day 1

Changement d'adresse 

Je quitte, un peu à regret, Takayama, pour gagner la bouillonnante Osaka ; j'aurais dû prévoir un jour supplémentaire, il me reste encore beaucoup à y voir. J'y reviendrai !


Mon hébergement de l'an dernier m'avait enchanté, mais j'ai vraiment apprécié ce K's House, un hostel extrêmement bien tenu, bien équipé. Une cuisine fonctionnelle, des espaces communs conviviaux. J'ai discuté avec beaucoup de voyageurs, d'un peu partout (Slovaques, Estoniens, Néo-Zélandais, Canadiens, Japonais) et ce fut un plaisir à chaque fois. C'était un peu plus cher que mes autres hébergements, mais sans exploser le budget, et je ne le regrette pas.

Je trouve pratique, dans un voyage long, de placer de temps en temps un hostel, à intervalles stratégiques ; au moins on est sûr d'y trouver des machines à laver ! Maintenant la plupart sont aussi confortables que des hôtels, chaleureux, avec des équipes disponibles. J'évite maintenant les dortoirs, pour écarter les voisins fêtards, et  j'ai souvent eu droit à des chambres impeccables. 
Quelques photos donc.


La cuisine avec ses poubelles pour le tri sélectif ; thé, café, grille-pain, four à micro-ondes, réfrigérateur…


Tous les voyageurs ont l'air responsable et rien ne traîne.


Toilettes du rez de chaussée.

Vue des deux lounges.

Je m'étais levé tôt pour faire un tour sur le pittoresque marché matinal, mais la pluie m'en dissuade. J'en profite pour zapper sur les chaînes de la télé, globalement consternantes à cette heure. Le meilleur est encore un reportage sur le panda nouveau-né du zoo de Ueno.
Je pars finalement à la gare, et me retrouve dans les queues successives :


- Pour montrer son billet.


- Pour monter dans les voitures.

Il faut dire qu'au Japon, dès qu'on doit attendre, on se met sagement en rang. Je n'ai jamais vu personne tenter de doubler.


Trajet inverse de l'aller, avec ciel bouché et pluie régulière.


Je n'ai que six minutes pour changer de train à Nagoya (et même de partie de la gare) mais comme ici, le quai est connu un an à l'avance, on sait exactement où aller. Donc pas de panique, j'arrive même en avance sur le quai.

Via Kyoto, j'atteins assez vite la gare de Shin-Osaka, celle des Shinkansen de cette mégapole. L'an dernier j'y avais déjeuné, et, comme il est 13:15, je vais faire de même.

Le problème, c'est que tout le monde a eu la même idée que moi et devant les nombreux restaurants s'étirent des files décourageantes.

Je finis par aboutir chez Jim Beam, loin d'être complet.



J'en profite pour boire un High Ball, ce populaire cocktail japonais, avec du bourbon, glaçons et eau gazeuse. L'an dernier j'avais testé la version traditionnelle au citron, cette fois je goûte celle à l'orange, également délectable.


Une assiette de viande froide, toast et chips maison. Pas vraiment local mais je n'avais guère de choix ! 1310 yens le tout, avec la boisson, cela reste correct.


Je continue mon périple : je prends un train, version RER, qui me conduit à la gare d'Osaka.


Avant de m'enfoncer dans les profondeurs, je sors sur le parvis pour admirer brièvement la vue sur le quartier d'Umeda.


L'an dernier, cet itinéraire m'avait donné bien des sueurs froides mais, heureuse surprise (inattendue !),  je retrouve mes repères sans difficulté.

J'emprunte donc deux lignes de métro : la Midosuji, changement à Sensaibashi, et la.... Attention  !!! Nagahoritsurumiryokuchi !!! Oui, oui, c'est bien le nom. Quand je vois plein de caractères, je sais que c'est cette ligne-là.


Arc-en-ciel de nounours dans le métro !


Je sors à Matsuyamachi, et, à nouveau, pas de souci pour l'itinéraire pédestre, qui avait été un cauchemar l'an dernier.

Je loge à la même adresse, A la maison, une ancienne maison de thé transformée en guesthouse-bistro-resto, tenue par Alex, un Français expatrié. Il m'accueille aussi chaleureusement que l'an dernier, m'offre une bière. Je papote une bonne heure avec lui. Bon, si je veux me promener un peu, il me faut décoller.


Je n'ai plus assez de temps pour une réelle visite, je me contente d'un itinéraire sans plan vers Dotonburi, déjà emprunté.


Je retrouve mes premières impressions ; la température n'est pas épouvantable, 31°C, mais le degré d'humidité la rend bien plus pénible.

Le relâchement par rapport au reste du Japon que je connais reste frappant ;
- Au moins cinq papiers par terre vus dans l'après-midi.
- Un Japonais qui fumait dans la rue (je veux dire, hors d'une zone fumeurs).
- Un qui n'a pas fait de détour pour emprunter le passage clouté.
- Un autre piéton qui a traversé alors que le feu était rouge.
- Et même quelqu'un qui courait sur un trottoir !!!

Impensable !!!



Il me revient aussi qu'Osaka est la ville où j'ai fait le plus de pauses pour échapper à la chaleur. Un espresso pour 200 yens dans ce café sympathique, pourquoi se priver ?


Architecture toujours inventive.



Un Spider-Man égaré dans un couloir.


Les fils électriques rappellent tout de même l'Asie. C'est un point étonnant dans ce pays à la pointe du progrès technologique.


Dotonburi


J'arrive enfin à Dotonburi, quartier développé autour d'un canal pittoresque, devenu une zone hyper-touristique et absolument bondée. Bruit, presse, lumières ; rien n'a changé depuis ma précédente visite.






Quelle bonne idée que de crier en même temps dans les mégaphones ! La photo ne le montre pas, mais je promets que je l'ai vu (et bien entendu) !


A gauche, une spécialité locale, le takoyaki, des morceaux de poulpe dans un genre de pâte à choux. Un peu décevant à mon goût.






Autre célébrité locale, le crabe articulé, enseigne d'un restaurant qui prépare celui du Hokkaido. Extrêmement coûteux.


Osaka, c'est la ville des shotengai, les galeries couvertes. On en trouve partout, et notablement une des plus longues du monde, de plusieurs kilomètres. Je vais passer et repasser toute la soirée dans celles-ci.



Petit passage paisible pour respirer un peu, débouchant sur un minuscule temple de quartier.


Les lanternes apportent beaucoup de charme à l'endroit.



Foule dans le shotengai.


Je termine mon itinéraire à Takashimaya, un très élégant et très vaste grand magasin. Une chaîne assez répandue ici.


Tous les grands magasins se ressemblent…


Mais pas la galerie de restaurants, au neuvième étage. Je n'y trouve pas ce que je cherche mais les reproductions sont confondantes ! Se fournissent-ils au magasin de la veille ?


Même la mousse de la bière est trompeuse !



Tant pis. Je reviens sur mes pas, longe le théâtre de Dotonburi.


Il paraît que cette publicité Glico est l'endroit le plus photographié du Japon. Inimaginable !


A travers de nouvelles galeries, je trouve finalement ce que je cherche : un restaurant qui serve des huîtres panées, un de mes merveilleux souvenirs gastronomiques.


Je sais lire "huîtres panées" en japonais, mais pas le reste. Dommage. Je me retrouve avec un set comprenant deux huîtres, sur des spaghetti, couverts de sauce tomate. Pas mauvais mais je suis loin de la merveille dégustée à Hiroshima. Gâteau au chocolat (je réalise soudain que c'est "Sachertorte" que prononçait la serveuse ; il est très loin de Vienne, à tout point de vue) et habituel café glacé. Oui, je sais, ça ressemble à du Coca.


Retour d'un shotengai à l'autre.


Je trouve de fausses enseignes françaises…


Et des vraies !


Les magasins de Rosebud présentent tous ces façades en vitraux.


On est toujours sûr de trouver des halls de pachinko.


 Ici on trouve souvent des personnes (globalement très jeunes) employées à de petits boulots, comme cette "agiteuse" d'enseigne juchée sur tabouret.

La pluie est à présent vraiment soutenue, l'utilité des galeries est une évidence.


Installation enfin dans ma chambre japonaise, que je retrouve avec plaisir. 

3 commentaires:

  1. Grand changement entre Takayama calme et bucolique et Osaka bruyante et électrique. Blocage sur le nom de la ligne de métro, difficulté à lire et aussitôt oublié, sauf le début, c'est pas brillant. Epatée devant ta facilité à retrouver tes repères.... chapeau bas. Osaka, avec des pubs, des néons , des gens partout,une grande ville quoi! Un peu étouffante peut-être. Mais une vraie chambre japonaise qui semble reposante.
    Bonne nuit alors.

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    Réponses
    1. Merci pour ce commentaire vraiment détaillé. Ca fait plaisir !
      Bisous

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  2. A city full of surprises ! Magnificent malls.
    Just a perfect post.
    Annie

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