Bagages, trucs utiles

Un moment important avant le voyage, les bagages.
Je crois qu'il faut en avoir bouclé une grande quantité pour arriver à être satisfait, et encore.

Dans mon cas, les années de camping m'ont assuré une solide formation (les campeurs et randonneurs savent de quoi je parle) et depuis j'essaie d'améliorer.
Les bagages pour une rando, pour un circuit itinérant ou pour un séjour urbain (la semaine dans le club, je ne connais pas) diffèrent évidemment ; mais on se retrouve toujours devant le même challenge : faire tenir dans un espace le plus réduit possible, avec la masse la plus légère possible, tout ce dont on peut avoir besoin. Et le ranger de manière à limiter les recherches au maximum.

Pour ma part, j'ai des check-lists selon les types de voyage, qui me permettent de ne rien oublier.

Le contenu

J'utilise au maximum le principe des sacs dans le sac, en privilégiant ceux en nylon car on gagne énormément sur la balance.

Dans le sac nuit, en haut à gauche, des pantoufles ramenées il y a quinze ans d'Ouzbekistan, chaudes et légères. Jamais trouvé l'équivalent !

La partie "quincaillerie" :
- en haut à gauche la pharmacie, j'y reviendrai ;
- à droite, la trousse de toilette, en nylon, avec rien que des contenants en plastique ; la boîte à savon est un contenant pour lentilles de contact acheté chez Muji où on rentre très bien deux mini-savons qui durent un sacré moment ! Le dentifrice est en poudre, légèreté aussi, et tous les produits sont transvasés.
- en bas à gauche, les câbles et prises pour recharger téléphone, tablette, appareil photo, et en plus un "converter" pour transformer l'électricité américaine.
- en bas à droite, dans une mini-trousse, une mini-carte qui fait un peu tout, une mini-trousse de couture, du scotch, et même des mini-tournevis pour réparer des lunettes. Tout cela a déjà bien dépanné en voyage, et ça ne pèse vraiment pas.

Ca, c'est la trousse à pharmacie ; pas un seul emballage tout est rangé dans un tupperware ; à gauche, dans une pochette plastique, les notices et ordonnances qui peuvent éventuellement servir. J'avais vu ce principe dans un petit livre édité par Marabout super-utile, La santé en voyage, et effectivement depuis que je m'en sers je n'ai jamais eu à m'en plaindre ; les médicaments ne sont jamais écrasés et on peut prévoir large. Le problème est que dans certains pays certaines molécules sont introuvables, les médicaments peuvent être des faux, et le produit de remplacement s'avérer un cousin très éloigné. Ne parlons pas de ce qui est sans ordonnance dans un pays et qui demande presque l'autorisation du directeur de l'hôpital dans un autre. Bref je prévois, et j'ai mis sur mon cloud la liste des médicaments avec les molécules correspondantes, au cas où il faudrait quand même se les procurer.

Une fois tout bien rangé voilà ce que ça donne. Pas si volumineux que ça !

Et une fois dans le sac, il est rempli à moins de la moitié de la hauteur. Il reste de la place pour une paire de chaussures de rechange, une grosse écharpe, un bonnet, des gants... et surtout pour pouvoir ramener des choses !

Le contenant

Je privilégie le sac à la valise toujours pour les mêmes raisons, on gagne un bon kilo et demi. La valise est plus solide, on risque moins de casser, mais franchement j'ai rarement eu des problèmes dans les sacs. Je me sers des chaussettes pour envelopper bouteilles ou pots de confiture, je range des choses dans les chaussures, je cale tout avec le linge sale, et je serre au maximum le sac pour éviter que ça bouge à l'intérieur.

Dernier élément important, il y a évidemment une balance électronique dans une poche du sac. En général le nombre à ne pas dépasser est 23 (kilos) ! Mais seulement 15 avec RyanAir...