Départ d'Istanbul
On aurait bien pu nous laisser dormir un peu plus longtemps !D'abord la navette est arrivée à l'hôtel avec vingt minutes de retard. Nous avons rejoint l'aéroport sans mal, il y avait peu de monde à cette heure matinale.
A l'aéroport Atatürk, on passe deux contrôles de sécurité, plus celui du passeport. Mais ensuite il faut attendre une bonne heure avant que la porte pour New York soit affichée...
A la porte, rien n'est prêt, il faut encore attendre les officiers de sécurité, qui refouillent les bagages cabine et soumettent l'humble passager à une salve impressionnante de questions. Encore trois quarts d'heure d'attente, mais assis, ce qui change tout. Je discute un peu avec un Italien, puis avec un Géorgien nommé Eduard Chevernadze, qui me raconte les déboires liés à son nom...
Vol pour New York
Enfin nous sommes autorisés à embarquer. Airbus A330, un hublot au milieu. J'ai une voisine américaine pour commencer mais elle change de place pendant que je pique un roupillon.11h de vol, trois passages du chariot à victuailles : un petit déjeuner copieux, le même que celui sur le vol pour Djakarta, un apéro où je goûte un gouleyant vin blanc turc, puis un repas avec saumon-lentilles-purée, un genre de tzaziki, une salade au poulet, une mousse au chocolat.
J'ai le temps de voir Bridge of Spies, pas mal du tout, The second best exotic Marigold Hotel, sympa mais moins bien que le premier, et The Maze Runner, un authentique navet cultivé sans engrais.
JFK Airport
A l'arrivée, je file pour éviter la queue à l'immigration, dans la salle aux multiples guichets. Surprise, ils ont mis en place des bornes automatiques. Hélas la première refuse de me délivrer le reçu et la seconde tombe en panne dès que je l'approche. Un agent me demande de tout recommencer, j'obtiens le papier convoité que je tends ensuite à l'agent au guichet. Mais la fille avec un fort accent mexicain prétend que je suis déjà passé, il faut aller chercher un superviseur, puis retrouver l'agent qui m'a conseillé...Attente au tapis des bagages puis queue à la douane. Ouf, je suis dehors.
New York City
Pas de neige mais un joyeux -4°C qu'un vent énergique ne réchauffe guère.Après, c'est comme d'habitude. A la longue, je n'ai plus à chercher.
Airtrain jusqu'à Jamaica, paiement avec ma Metrocard de l'an dernier toujours valable. Métro E jusqu'à 50th Street et petite marche jusqu'au studio. Marco, mon logeur, étant à la fac, c'est sa chaleureuse mama, Linda, qui m'accueille. Elle a eu la bonne idée de mettre un chauffage supplémentaire et je l'apprécie !
Une douche brûlante tout aussi bienvenue et c'est reparti !
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