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samedi 13 février 2016

12/02/2016, New York City : Intrepid et Misery au Broadhurst Theater



Aujourd'hui je profite de la proximité de mon logement pour aller visiter l'Intrepid. Il fait frais mais beau, je suis super-emmitouflé, et je n'ai que quelques minutes de marche pour m'y rendre. Les canards aussi sont de sortie.




Intrepid !

 

L'Intrepid est un valeureux porte-avions qui a servi pendant la seconde guerre mondiale, celle du Vietnam, a récupéré la capsule de la mission Gemini II, a même été utilisé pour la mission de la navette spatiale Entreprise...
L'entrée est onéreuse, plus de trente dollars, mais j'ai pris un Smartcard pass qui m'octroie à peu près 25% de réduction.
La visite commence avec celle d'un sous-marin :

Le Growler



Cela correspond assez à ce qu'on s'imagine, mais l'exiguïté des lieux et la haute rentabilisation de l'espace me laissent pantois.
 

Évidemment les détails pratiques ne sont pas oubliés.

J'apprends que le sous-marin n'emporte pas d'eau douce, mais en fabrique par désalinisation, et que les matières sont 'traitées' (?) avant d'être 'expulsées'. Surprise aussi avec les tables de jeu de cartes. A la réflexion, sur des missions de deux mois, un peu de décompression devait être bien utile.

L'Intrepid

L'Intrepid est déjà passionnant par le bâtiment lui-même et ses différents quartiers.




La taille est fascinante, une vraie bourgade ambulante de trois mille personnes !
Mais là aussi l'espace est maximisé.

Je découvre beaucoup sur la vie à bord, l'historique des missions du vaisseau, le rôle de la marine américaine durant les différents conflits. Une section sur la guerre du Viet Nam est à l'opposé du musée de Saigon : chacun a sa vision des choses...




Cela dit, les extraits de films ne laissent aucun doute sur le courage des aviateurs, les vrais héros, même aux yeux de l'équipage. Un petit documentaire sur l'atterrissage et le décollage sur porte-avions, un système de lancer à l'élastique, est confondant.

La navette spatiale

La partie consacrée à Gemini II s'avère bien plus fructueuse que celle exposant la navette spatiale, dont on fait le tour, mais où on ne peut pas entrer...



Nouilles japonaises: Totto Ramen

Bon, tout cela donne faim : je vais dans une adresse réputée du quartier, Totto Ramen : un minuscule restaurant japonais de nouilles, plein de monde et notamment de Japonais, bon signe. Le système est rodé : dans une antichambre extérieure, on s'inscrit et on commande. Dès qu'une place se libère, on est appelé par son nom.



Ça valait le coup d'attendre un peu. Le tout est excellent, pas gras, d'une grande fraîcheur. 20 $ quand même avec les taxes.

Je fais ensuite le tour de différentes salles de spectacle pour récupérer mes places réservées sur Internet et termine par une balade-shopping au-dessus du Lincoln Center.

Je ne résiste pas à une pause chocolat au Rubinstein, beaucoup plus tranquille qu'hier soir.


Misery au Broadhurst

Il est temps de rejoindre le Broadhurst Theater, vénérable salle qui accueillit Katharine Hepburn ou Ingrid Bergman, et où Mamma Mia fut longtemps donné. A présent ce sont les toutes dernières représentations de Misery, avec Bruce Willis et Laurie Metcalf.


Je connais bien l’œuvre, pour avoir lu le livre, vu le film et surtout assisté à une représentation en français, avec Myriam Boyer. Ca facilite pour suivre le texte américain...

C'est un spectacle très pro, avec une judicieuse tournette qui montre l'extérieur et plusieurs pièces de la maison d'Annie Wilkes. Bruce Willis s'y montre très convaincant et a une excellente diction, mais je reste sous le coup de l'extraordinaire incarnation de Laurie Metcalf (que je ne connaissais pas, je l'avoue). Du grand art !


L'adaptation est habile, évite les scènes trop gore (on a droit aux pieds fracassés mais pas au doigt tranché), suggère parfois au lieu de raconter. On ne s'ennuie pas une seconde. Triomphe mérité.

A la sortie, queue habituelle des fans quémandeurs d'autographes, massés contre des barrières. Les stars sont très aimables et signent sans rechigner.

Bonne moisson !
Bruce Willis, très élégant dans son manteau noir.



2 commentaires:

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    Larrime, Oregon

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