Vienne : Journée au Belvedere

 

Une journée centrée autour de ma visite au Belvedere, avec un peu de promenade avant et après...

Promenade sous le soleil

 

Ce matin, un ciel intensément bleu pare la capitale viennoise. Je quitte mon logement sur Lugeck et pars vers l'inévitable Rotenturmgasse, artère stratégique du centre-ville.

Je rejoins bientôt Graben et son flot, encore modéré, de touristes et de passants. Les illuminations de fin d'année sont déjà là !

La colonne de la Peste est un point de repère immanquable. C'est une colonne votive érigée à la fin de l'épidémie de peste, inaugurée en 1694.

Le Buffet Trzesniewski est une institution ! Ce troquet de la Dorotheergasse sert des tartines avec un large assortiment de garnitures. Bien plus fréquenté par les Viennois que par les touristes.

On fait la queue à l'extérieur, vu le succès de l'établissement.

Plusieurs kiosques se sont reconvertis en lieux de test Covid, certains se sont créés de toute pièce. En tout cas, le tarif demeure raisonnable. Un ami m'a affirmé avoir payé presque deux cents euros son test (obligatoire) à Stockholm !

Je traverse la Karlsplatz. Dans les arrondissements situés à l'arrière, Wieden et Margareten surtout, le style des bâtisses n'est pas exactement le même. En voilà une qui peut s'enorgueillir de sa céramique colorée.

Déjeuner : Asia Pavillon

Je retrouve une adresse familière où on peut faire d'excellents repas à prix particulièrement bas : l'Asia Pavillon, sis au bas de la Favoritenstrasse, presque en face de la Paulanerkirche.

Je me régale de fritures sans veiller à un menu équilibré ! Je commence avec des rouleaux de printemps, enroulés dans des crêpes de blé et non dans des galettes de riz comme les nems vietnamiens.

Le poulet croustillant au sésame est un délicieux péché...

Et que dire de ces beignets de banane au miel ?

Je ne passerai pas sur la balance de sitôt, mais je tiendrai jusqu'à ce soir sans crainte. Moins de 15 € pour mon déjeuner.

Direction le Belvedere maintenant par les rues de Wieden, un des quartiers de Vienne où j'ai le plus souvent logé.

C'est aujourd'hui l'ambassade du Kazakhstan qu'héberge ce palais, bien protégée derrière sa grille artistique. 

Le Belvedere

Je retourne au Belvedere que j'ai souvent visité ; mais ma dernière visite remontait à 2015 ! J'ai vu des affiches de l'exposition "Au temps de Dürer" qui me tente également. C'est parti pour l'après-midi !

Le Belvedere demeure avant tout un musée, qui abrite des œuvres emblématiques de la ville. J'ai réparti les articles par thème et je commence par la peinture de la société autrichienne à l'époque Biedermeier, au début du XIXe siècle.

Suite avec des natures mortes et des bouquets.

Je termine l'étage supérieur par la partie aux paysages.

 A l'occasion de la venue exceptionnelle d'un tableau de Klimt, La Femme à l'éventail, le Belvedere a monté une petite exposition s'attachant à l'intérêt de l'artiste pour l'Extrême-Orient.

Je poursuis avec les autres célèbres toiles de Klimt, dont évidemment Le Baiser.

Et j'achève cette partie du musée avec des tableaux, regroupés un peu artificiellement dans mon article.

La remarquable exposition "Au temps de Dürer" présente, hélas, peu d’œuvres d'Albrecht Dürer mais permet de bien appréhender les caractéristiques de cette époque. Voici le premier de mes trois articles.

Le deuxième...

Et enfin le dernier.

Suite de la promenade

Les peintures murales s'invitent plus facilement dans les arrondissements autour du centre. Jolie réussite.

J'approche du Konzerthaus pour venir retirer mon billet de ce soir. La lumière du jour déclinant dore sa façade.

Grazer Wechselseitige Versicherung, une compagnie d'assurance de Graz, occupe un immeuble cossu près de l'Opernring. Les inévitables statues s'alignent à son sommet.

Un triporteur assure la publicité des cigognes, oiseaux en plastique à l'appui. Première fois que je vois cela.

 Pour terminer cette fructueuse journée, un superbe concert au Konzerthaus, avec trois quatuors de Chostakovitch par le Quatuor Hagen.