Moscou : la Cathédrale Saint Basile le Bienheureux

Aujourd'hui, toujours du vent mais la bonne nouvelle, c'est le ciel bleu ! C'est parti pour de nouvelles aventures, avec la visite de la plus célèbre église de Russie.

Je descends à pied vers la Place Rouge et fais un arrêt cappuccino dans un café de chaîne, Café Prime.

Mousse extra-épaisse, un délice.

Passage devant le Bolchoi, cette fois avec un ciel plus flatteur.

L'opération œufs géants a connu aussi une version collages…

Arrivée enfin sur la Place Rouge.

Notre-Dame de Kazan a été reconstruite il y a quelques années. Résultat très coloré.

Ombres chinoises avec ce soleil matinal.

Visite de la Cathédrale Saint Basile le Bienheureux

Je ne sais trop pourquoi elle est connue sous ce nom. Le billet que j'achète pour 500 roubles porte clairement un autre nom, Pokrovski Sobor, l'église de l'Intercession.

Le niveau inférieur

En outre, ce n'est pas clair. En comparant les légendes russes et leur traduction anglaise, je remarque plusieurs Vassili, tantôt traduits par Basil, tantôt par Vasili ! Impossible de deviner pourquoi on en est arrivé à deux transcriptions. On est d'accord, il devrait s'agir du même personnage.

Ce n'est pas, comme on pourrait le penser, une seule immense cathédrale, mais une série de chapelles sur deux niveaux.

A l'étage inférieur, elles sont plus petites et seules certaines comportent l'iconostase, cette cloison décorée qui isole l'espace sacré.

Toutes les surfaces sont peintes, hormis quelques salles en briques nues.

Une collection d'icônes y est exposée.

Les détails montrent un réel savoir-faire.

Divers éléments de construction sont exposés, notamment les parties métalliques des bulbes.

Saint Basile est aisé à identifier. Il se promenait nu en marmonnant. Dans l'opéra Boris Godunov, on appelle ce type de personnage un innocent. Ce genre de comportement conduit à l'hôpital psychiatrique ou à la sainteté. Ici, deuxième option retenue. Il est donc représenté dévêtu (ce qui a compliqué la tâche des peintres, soucieux de bienséance, qui voulaient le représenter de face) et les bras dressés, dans un vague geste de prière.

Le niveau supérieur

A l'étage, les chapelles correspondent aux bulbes de l'extérieur.

Des terrasses donnent sur l'extérieur et de merveilleux couloirs sombres mais décorés relient les espaces.

C'est un endroit un peu mystérieux, plein de découvertes.

Chaque chapelle est consacrée à un ou plusieurs saints, parfois à un événement du récit biblique  comme l'entrée du Christ à Jérusalem.

Le choix était politique. Il s'agissait de fêter une bataille ; on regardait le calendrier liturgique, on lisait le nom du saint correspondant et hop ! Le tour était joué.

L’iconostase est munie d'une porte pour la circulation des religieux, et l'Ange et la Vierge de l'Annonciation y sont des figures obligées.

La vue sur la place est un atout supplémentaire de la visite.

Stolovaya 57

Je retourne au Goum pour retrouver cette adresse mythique où j'avais mangé il y a quinze ans.

Bortsch (savoureux), hareng sous la fourrure, Kotleta Pojarski, oiseau de velours. Noms métaphoriques et bonne cuisine.

Prix plébéien ; 8 euros pour tout cela !